De Camikaze à Camille reporter, itinéraire d’une journaliste aux milles vies. Un portrait signé Marianne Rigaux pour notre lettre Astérisque.

Voilà un peu plus de dix ans que la journaliste Camille Courcy arpente les terrains de reportage en filmant le monde – ses tensions, ses douleurs, ses marges – avec une immense humanité. Passée du documentaire télévision en indépendante à salariée chez Brut, puis à son compte sur YouTube, elle a déjà vécu et raconté mille vies.

Raconter le réel au plus près des gens

Pour savoir qui est Camille Courcy, rien de plus facile : ouvrez YouTube et laissez-vous porter. Très vite, vous identifierez son visage, sa voix et son style : des reportages incarnés, en immersion, qui racontent le réel au plus près des gens. Vous découvrirez ses réalisations pour Brut qui l’ont emmenée aux quatre coins du monde. Vous retrouverez ses anciens documentaires réalisés pour la télévision. Vous la verrez aussi raconter son boulot de journaliste dans des podcasts filmés. Puis vous piocherez dans sa chaîne personnelle “Camille Reporter”, en commençant par exemple avec sa vidéo “Je vous raconte mon histoire” publiée en juillet 2023, ou peut-être avec son format “foire aux questions” intitulé “Je vous explique tout” de janvier 2024. Quand vous aurez fini d’éplucher YouTube, vous pourrez picorer des vidéos sur son compte Instagram, ou bien son compte TikTok. Bref, Camille Courcy est prolixe sur le web. Ça tombe bien, c’est son métier. « Maintenant je me présente comme “journaliste sur YouTube” et les gens comprennent bien », affirme-t-elle. On la présente souvent comme “reporter de guerre”. Elle préfère dire “terrains difficiles”, car elle n’a pas couvert que des conflits à l’étranger. Depuis 2013, elle parcourt le monde et ses douleurs : Syrie, Irak, Afghanistan, Liban, Yémen, Centrafrique, Libye, Somalie, Nigeria, Mali, Mayotte, Colombie… Mais elle s’est aussi immergée dans la colline du crack à Paris et dans la mobilisation contre l’A69 entre Castres et Toulouse.

Une journaliste de terrains difficiles

Parler avec elle, c’est l’assurance d’un ping pong rythmé, qu’elle ponctue de son rire chaleureux. « C’est vrai que je raconte beaucoup de choses sur moi en ligne, mais ça reste une communication très maîtrisée », assure-t-elle, assise derrière son bureau, dans sa maison en banlieue parisienne. Derrière elle, une carte du monde qu’elle trimballe depuis ses études à l’école de journalisme de Cannes. Une école où elle a été admise de justesse, repêchée après avoir raté les écrits. Elle a alors dix-sept ans, et déjà, un parcours peu commun. Flashback. Le Havre, années 2000. Adolescente, Camille a une seule envie : arrêter l’école. Et une passion : bricoler des scooters. Ses amis normands la surnomment Camikaze. Fille de deux parents profs expatriés, elle est née au Maroc en 1991. La famille quitte Rabat pour Le Havre quand elle a deux ans. Sa mère, Patricia Courcy, la pousse vers un bac de mécanique automobile. Dans un coin de sa tête, Camille se rêve photographe animalière. Reporter ? « Un truc inatteignable », confesse-t-elle. Et pourtant, son bac en poche, elle opère un virage à 180° vers le journalisme, avec le soutien de sa mère.  « On a toujours été très complices depuis qu’elle est petite », se souvient Patricia Courcy.  « J’ai beaucoup joué dans son parcours scolaire chaotique : je l’ai aidée à passer les caps critiques, je l’ai soutenue quand elle voulait arrêter et l’ai accompagnée quand elle a bifurqué ». Dès l’école de journalisme, elle se distingue en dégotant des stages dans des médias à l’étranger. Dans sa promo à Cannes, elle sympathise avec Benoît Le Corre, aujourd’hui journaliste vidéo au Monde. « C’est une meuf inspirante qui a le feu, beaucoup d’énergie, d’envie. Quand elle veut quelque chose, elle ne lâche rien. Dès le départ, elle voulait faire du journalisme de terrain », se souvient celui qui est toujours un ami proche.

Camille ne part pas avec un objectif particulier. Elle filme, et après elle voit. 

Lucie Jousse, comédienne

A peine diplômée, elle s’installe à Alep, où elle réalise son premier documentaire – Syrie, Alep : Vivre avec la guerre – produit par Tony Comiti et diffusé sur France 5 en juin 2013. Elle a vingt-deux ans. Quelques mois plus tard, elle traverse la Méditerranée avec des boat people, de la Libye à Lampedusa. Dix heures de navigation incertaine dont les images seront diffusées par M6. Au fil de ses reportages sur des terrains difficiles, elle se découvre de grandes capacités de sang froid. La peur ? Elle gère. Le danger ? Aussi. Y compris face à ses premiers morts au Bénin ou ses premières balles au Liban. Au Havre, ses parents suivent ses déplacements. Pragmatique, sa mère lui procure un pendentif avec une clé USB dans laquelle elle enregistre ses papiers et son groupe sanguin. « Les endroits où elle est allée m’ont toujours fait peur, surtout quand elle était jeune. Mais elle a toujours eu une bonne étoile, les pieds sur terre et l’esprit clair. Elle prend des risques en sachant ce qu’elle fait », raconte Patricia Courcy. Qui confesse volontiers regarder, liker et partager toutes les vidéos de sa fille. A côté du soutien de sa mère, Camille peut aussi compter sur celui de sa meilleure amie Lucie Jousse, une comédienne rencontrée alors qu’elle filmait le mouvement “Nuit Debout” à Paris en 2016. Suivront cinq années de colocation, de départs et de retours. « Camille ne part pas avec un objectif particulier. Elle filme, et après elle voit. Je l’ai vue dans les moments de galère, quand elle partait dans des pays sans savoir ce qu’elle allait vendre, comme dans les moments de réussite, quand elle revenait avec des images fortes. A chaque retour, elle avait une forte envie de faire la fête, jusqu’au lever du jour pour évacuer ce qu’elle avait vécu et se reconnecter à quelque chose de vivant ».

Du grand reporter “vu à la télé” à la réalité du terrain

Après plusieurs années comme réalisatrice indépendante, Camille Courcy rejoint les troupes de Brut en 2019. Charles Villa, grande figure du média, auteur de nombreux reportages sur des terrains compliqués, se souvient de son recrutement. « Je suivais son travail depuis quelques années, comme on allait sur les mêmes zones de conflits. C’était une binôme parfaite pour incarner des formats avec moi. Elle a tout de suite trouvé sa place chez Brut. Ses premiers documentaires ont cartonné, notamment celui sur la colline du crack, pour lequel elle a campé avec les utilisateurs. »

Elle arrive à aller à des endroits où des journalistes ne vont pas et à obtenir la confiance des gens très vite. Beaucoup de choses qu’elle fait, je ne saurais pas le faire. Elle m’a beaucoup inspiré dans la manière de montrer les gens.

Charles Villa, reporter/réalisateur

 La voilà en CDI, après des années de précarité. Elle y passe quatre ans. « Les quatre meilleures années de ma vie professionnelle ! On avait une équipe de dingue, un rédacteur en chef incroyable en la personne de Mathias Hillion et carte blanche pour partir en France et à l’étranger. En quittant la télé pour aller chez Brut, j’ai trouvé la liberté et la sérénité. Les gens ont souvent une image idéalisée du grand reporter “vu à la télé”, ils ne se rendent pas compte à quel point c’est compliqué éditorialement et financièrement. La télé a ses limites », assène la journaliste. Surtout pour une journaliste comme elle qui préfère la réalité du terrain à l’écriture de synopsis depuis un bureau parisien.

Journaliste sur YouTube, le choix de la liberté

En 2023, après des changements dans l’éditorial et dans l’équipe chez Brut, Camille Courcy quitte le média en ligne, crée sa boîte et se lance à son compte sur YouTube. Hors de question pour elle de retourner en télé. « Des boites de prod m’ont contactée pour me proposer des choses, mais c’est formaté, ça manque d’énergie. »

Le ton que j’ai, n’a pas sa place à la télé. A part YouTube, je ne voyais pas où je pouvais aller pour faire du grand reportage avec une certaine fraîcheur.

Camille Courcy

Les journalistes qui diffusent uniquement sur YouTube se comptent sur les doigts d’une main en France. Son ami Benoît Le Corre suit de près ses productions, relisant parfois ses scripts. « C’est la seule journaliste femme que je connais sur YouTube, les autres font plutôt de la vulgarisation. »

Elle a réussi à se renouveler dans ses sujets, sans perdre sa curiosité pour les gens. J’espère qu’elle est à la base d’un mouvement qui va permettre aux meufs de s’emparer de YouTube pour faire leurs sujets.

Benoît Le Corre

Malgré les incertitudes de son choix, ses parents la soutiennent, comme d’habitude. De même que son compagnon, journaliste lui aussi. Elle se donne douze mois – le temps de ses indemnités chômage – pour construire son modèle économique, avec dans l’équation, un crédit à rembourser et un bébé à nourrir. Heureusement, elle ne part pas de zéro. De Brut, elle a gardé deux choses : le droit d’exploiter toutes ses images pour remonter des vidéos et une certaine notoriété sur YouTube, qui lui a permis de dépasser, dès l’été dernier, le cap des 50 000 abonnés, qui permet de postuler à certains financements. Elle qui esquivait l’écriture de dossiers a déposé, et obtenu, une demande au CNC pour financer deux projets de reportage en Israël et en Guyane. « Je me suis fixée un objectif de deux vidéos par mois que je ne tiens pas. Je ne veux pas bâcler mes sujets ni faire un burn out en étant une boîte de prod à moi toute seule, alors je sors quand je peux ». Comme beaucoup de créateurs et créatrices de contenus, elle jongle avec la sponsorisation, le financement participatif, la monétisation et les droits d’auteur qu’elle perçoit via la Scam. A la clé : une totale liberté pour proposer “son” journalisme sur YouTube.

Journaliste indépendante, Marianne Rigaux réalise des reportages entre la France et la Roumanie pour la presse magazine. Responsable pédagogique, elle est également très investie dans différentes activités associatives et siège à la Scam en tant que vice-présidente de la commission Écritures et formes émergentes.

La Scam affirme la place singulière des auteurs et des autrices dans la société. Astérisque en est le porte-voix.

L’un des plus illustres ambassadeurs du cinéma français sera président du jury de l’Œil d’or 2024, le prix du documentaire du Festival de Cannes.

Créé en 2015 par le Festival de Cannes et la Scam, L’Œil d’or distingue chaque année un documentaire présenté dans les sélections officielles du Festival : compétition, Un Certain Regard, Hors compétition et Séances de Minuit, Séances Spéciales, Cannes Classics. Les films documentaires présentés par la Quinzaine des cinéastes et la Semaine de la Critique sont invités à y participer.
Le prix est doté de 5000 € versés par la Scam au lauréat ou à la lauréate.

Nicolas Philibert, cinéaste engagé au regard humaniste, filme le réel depuis cinquante ans. Réalisateur de nombreux documentaires primés (Le Pays des sourds, La Moindre des choses, La Maison de la radio), son œuvre est diffusée et étudiée partout dans le monde. Sorti en 2002, Être et avoir, grand succès critique, a été vu par près de deux millions de spectateurs en France. En 2023, Sur l’Adamant a décroché l’Ours d’or à la Berlinale.
Son dernier film Averroès & Rosa Parks est sorti en salles le 20 mars 2024.

L’Œil d’or 2023 avait été décerné ex-aequo aux films Les filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania et Kadib Abyad (La Mère de tous les mensonges) d’Asmae El Moudir.

Le jury remettra L’Œil d’or – Le Prix du documentaire le vendredi 24 mai au Palais des Festivals.

Le jury de cette 32e édition a consacré Corentin Fohlen / Divergence pour son portfolio Sueurs et tremblements. Il rejoint ainsi le prestigieux palmarès du Prix Roger Pic décerné par la Scam.

Sueurs et tremblements de Corentin Fohlen / Divergence

La violence en Haïti a une longue histoire : celle de son passé colonial, de ce petit bout d’île qui a enrichi des empires européens par son exploitation humaine, géologique et géographique. C’est aussi l’histoire de la volonté d’un peuple esclave de se libérer et de prendre par les armes une indépendance dont ces mêmes puissances dépossédées lui feront cher payer l’affront. À travers un projet documentaire commencé en 2022 et poursuivi en 2023, en intégrant certaines archives photos remontant à 2010, j’ai élaboré une réflexion sur la manière dont un peuple et une nation se forgent à travers les tourments de l’histoire.

Haïti ne subit pas les foudres de l’actualité ni par hasard ni par magie : sans cesse gangréné par la lourdeur de son passé, le pays s’englue indéfiniment dans son présent. Comprendre le pays aujourd’hui, c’est accepter de mettre de côté cette vision simpliste d’un « pays maudit » pour plonger dans la complexité de son Histoire. Entre ingérence étrangère et mainmise capitaliste et humanitaire, Haïti s’est surtout appauvri par l’exploitation de son extrême richesse. Cette dernière s’est construite au prix de la sueur d’un peuple dont la violence sert de catharsis face à une histoire trop lourde à porter. Cette violence longtemps manipulée par le pouvoir en place semble désormais échapper aux politiciens haïtiens et aux acteurs économiques de la bourgeoisie : les gangs qui déstabilisent la capitale tiennent désormais les rênes d’une économie souterraine. Un désordre aggravé par les conditions climatiques et géographiques intrinsèque au pays, parmi les plus fragile face à la sécheresse. Aborder la complexité d’un pays en explorant l’entièreté de son territoire est essentiel pour en raconter son essence et la manière dont une nation et un peuple se sont construits par le prisme de l’ultra violence.

Corentin Fohlen (2010-2023)

Sueurs et tremblements © Corentin Fohlen - Divergence
Sueurs et tremblements © Corentin Fohlen - Divergence
Saut d’Eau, 2014. Cascade de Saut d’Eau, pèlerinage vaudou et de la fête patronale catholique de la Vierge Marie du Mont-Carmel. C’est sous cette cascade que les pratiquants du vaudou viennent se laver et se purifier. Le vaudou est le ciment social du pays. (suite…)

Doté de 5 000 €, ce Prix consacre l’auteur ou l’autrice d’un ouvrage littéraire en langue française dans l’esprit des écrits de Joseph Kessel, biographie, roman, récit de voyage, récit documentaire ou essai. Il sera remis le dimanche 19 mai à Saint-Malo, dans le cadre du Festival Étonnants Voyageurs.

Le jury, présidé par Olivier Weber et composé de Tahar Ben Jelloun, Virginie Bloch-Lainé, Annick Cojean, Simonetta Greggio, Sybille Grimbert (lauréate 2023), Pierre Haski, Isabelle Jarry, Michèle Kahn, Pascal Ory, Guy Seligmann, a dévoilé la liste des neuf ouvrages finalistes :

La Mémoire délavée de Nathacha Appanah (Mercure de France)
Et vous passerez comme des vents fous de Clara Arnaud (Actes Sud)
Le Nageur de Pierre Assouline (Gallimard)
Basses terres de Estelle-Sarah Bulle (Liana Levi)
À la vie à la mort de Catherine Faye et Marine Sanclemente (Éditions Paulsen)
Guerre et pluie de Velibor Čolić (Gallimard)
Un endroit inconvénient de Jonathan Litell et Antoine d’Agata (Gallimard)
Vivre. Le compte à rebours de Boualem Sansal (Gallimard)
L’enclave de Benoît Viktine (Les Arènes)

Logo Prix Joseph Kessel
design Catherine Zask

La Scam rassemble des auteurs et des autrices qui œuvrent à la création documentaire audiovisuelle ou sonore, aux reportages et grands reportages, à la traduction, la vidéo, la photographie, le dessin et l’écrit sous toutes ses formes. Elle négocie, collecte et répartit leurs droits d’auteur, défend leurs intérêts et mène une action culturelle et sociale. Ainsi, elle décerne chaque année de multiples Prix, dont quatre dans le domaine de l’écrit : le Prix Joseph Kessel, le Prix Marguerite Yourcenar, le Prix François Billetdoux et le Prix du Récit dessiné.

Remis au festival Vidéoformes, le Prix Scam de l’Œuvre expérimentale a été décerné cette année à Arthur Chopin pour son film 512 x 512.

Oui, il y a urgence pour nous tous, auteurs-trices, à s’interroger sur l’utilisation de l’intelligence générative d’image artificielle aujourd’hui. Car cette machine dénommé IA, ne fait que refabriquer et refléter l’image de notre société, semble-t-il. Une image enfouie, une image évidement inconsciente de notre époque, et cette image a la figure d’un Monstre.

Ce film nous délivre peut-être un message messianique ? Il nous fait surtout comprendre que l’imaginaire collectif occidental aujourd’hui est toujours alimenté par le racisme et le sexisme.

Enfin ce film nous a séduit, tout en nous faisant peur, par sa qualité plastique redéfinissant cette notion d’Immonde que Georges Bataille décrivait ainsi : L’immonde c’est ce qui fait monde.

Le jury 2024

512 x 512
d’Arthur Chopin

21’06 – La Fémis – 2023 – France
Film issu de la compétition Labo, au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand.

Un internaute pénètre l’espace mental d’une intelligence artificielle à la recherche de Francine Descartes, la fille de René Descartes. Cette intelligence produit une quantité infinie d’images à partir d’une suite de mots commandés par l’Homme, jusqu’à fonctionner par elle-même, sans intervention humaine. Un monde alternatif et décharné, qui renferme toute la mémoire du monde, devient possible.

 


(suite…)

En avril, nous vous proposons 3 rendez-vous pour mieux comprendre votre retraite de base, vos cotisations IRCEC ou votre déclaration des revenus artistiques.

Mercredi 10 avril de 14h à 17h30

Tout savoir sur votre retraite

Dans les locaux d’Audiens (dans la limite des places disponibles), au 74 rue Jean Bleuzen – 92170 Vanves (Métro : Ligne 13, Station Malakoff – Plateau de Vanves).

Avec Frédéric Ammirati, Responsable conseil retraite à Audiens et Pascale Fabre, Directrice des affaires sociales de la Scam.

La rencontre sera également retransmise en direct sur Webikeo. Nous vous informons que cet événement est susceptible d’être enregistré.

À l’issue de l’atelier, des rendez-vous personnalisés avec des conseillers Audiens pourront être fixés.

Jeudi 25 avril de 11h à 12h

Comprendre vos cotisations à l’IRCEC

L’IRCEC gère la retraite complémentaire des artistes auteurs professionnels (RAAP). Qui cotise obligatoirement au RAAP ? Comment anticiper vos appels à cotisations ? Les cotisations sont-elles déductibles du revenu imposable ?

En visioconférence sur Zoom.

Avec Victor Galvao, Directeur de l’IRCEC et Pascale Fabre, Directrice des affaires sociales de la Scam.

Mardi 30 avril de 10h à 12h

Comment déclarer vos revenus artistiques ?

Chaque année, au printemps, vous devez déclarer vos revenus en droits d’auteur et autres revenus artistiques aux impôts puis à l’Urssaf artistes-auteurs. Cet atelier vous permettra de comprendre vos obligations et vos options de déclaration.

En visioconférence sur Zoom.

Avec Maître Pradié, Avocat à la cour et Pascale Fabre, Directrice des affaires sociales de la Scam.

Rémi Lainé, président de la Scam,
Tamara Stepanyan, autrice et réalisatrice, et la Huit Production – Stéphane Jourdain,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

Village de Femmes
de Tamara Stepanyan

2019 – 83 minutes – produit par LaHuit, Hayk Documentary Films Studio et TV78

Lauréat de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam

Arménie, un village appelé Lichk où seules des femmes, des enfants et des personnes âgées résident. Les hommes partent 9 mois par an en Russie pour travailler. Comment ces femmes endurent l’attente, la solitude, l’absence de leur mari ? Je filme et partage leur intimité et leur vie, devenant la confidente de leurs frustrations, de leurs joies et de leurs désirs.

Rémi Lainé, président de la Scam et
Hélène Crouzillat, autrice et réalisatrice,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

L’Effet Bahamas
de Hélène Crouzillat

2024 – 95 minutes – produit par Les Alchimistes

Lauréat de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam

L’Assurance chômage semble vivre ses derniers soubresauts victime de l’Effet Bahamas, une mystérieuse épidémie qui pousserait les gens à partir sous les tropiques avec l’argent de la caisse. La disparition de la caisse serait-elle une destruction programmée ? En suivant la piste de l’argent et le récit de quelques rescapés, je m’emploie à démêler les fils d’une fiction communément admise.

Rémi Lainé, président de la Scam,
Gilles Vernet et Wake Up Production,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

Et si on levait les yeux ? Une classe face au écrans
de Gilles Vernet

2023 – 52 minutes – produit par Wake Up Production

Instituteur dans une école du 19ème arrondissement de Paris, Gilles constate avec inquiétude l’invasion des écrans dans la vie de ses élèves. Il décide alors d’accompagner sa classe de CM2 dans une réflexion sur la place des écrans dans nos vies, en vue d’une semaine en totale déconnexion. Au fil de l’année, un formidable échange s’installe entre Gilles et les enfants, révélant un esprit critique insoupçonné.

Rémi Lainé, président de la Scam,
Olivier Azam, André Minvielle, Les Mutins de Pangée et Les Chaudrons,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

André Minvielle, l’homme à la manivelle
de Olivier Azam, avec André Minvielle

2024 – 68 minutes – produit par Les Mutins de Pangée et Les Chaudrons

Chanteur, batteur, collecteur, facteur d’accent, vocal’Chimiste, André Minvielle trimballe partout un instrument à manivelle pour produire des sons et projeter des images, à partir de tuyaux de toilettes recyclées. C’est la main-vielle à roue, conçue sur mesure, à la main, par Jacques Grandchamp, façon Marcel Duchamp. C’est un instrument public pour reprendre la main et retrouver, ensemble, l’enfance de l’art. Archaïque et moderne, grave et burlesque, la diabolique pendule à images, révèle à celles et ceux qui en tournent la manivelle, le mystérieux chemin perdu de nos rêves communs.

Rémi Lainé, président de la Scam et
Valérie Jourdan pour Titus Films,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

Juste pour aujourd’hui
de Valérie Jourdan

2023 – 52 minutes – produit par Titus Films

« Juste pour aujourd’hui » est une immersion au sein de l’association EDVO (Espoir du Val d’Oise) créée en 1987 par Jean-Paul Bruneau, ancien policier chargé des stupéfiants. Cette structure accueille des dépendants en rétablissement qui arrivent après une cure de désintoxication pour réapprendre à vivre sans alcool ni drogue, abstinents de tout produit modifiant le comportement.

Rémi Lainé, président de la Scam et
Joy Banerjee, auteur et réalisateur,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

The Game
de Joy Banerjee et Prokash Roy

2023 – 43 minutes – produit par l’Assocation Petite-Terre

Ils s’appellent Mohamed, Abdullah, Ujjal…Tous ont un jour quitté le Bangladesh pour rejoindre l’Europe, espérant une vie meilleure. Certains ont réussi le « game » en s’installant à Paris, même s’ils sont sans-papiers. D’autres n’ont pas eu cette chance et racontent le calvaire qu’ils ont subi en Libye, pris au piège par leurs passeurs. En France, le débat sur l’immigration fait rage. Le film, tourné dans la région de Sylet au Bangladesh et à Paris, donne un visage à ces migrants bangladais.

Rémi Lainé, président de la Scam,
Béatrice Plumet et Macalube Films,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

Touché
de Béatrice Plumet

2023 – 52 minutes – produit par Macalube Films, en co-production avec Lyon Capitale TV

Lauréat de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam

J’ai rencontré Jérôme dans son autre vie alors qu’il était jeune acteur. Aujourd’hui, Jérôme touche les gens pour les guérir. Je lui propose de revenir devant la caméra pour comprendre comment il s’est réinventé.

Les auteurs et autrices de documentaires de la Scam adressent leurs plus chaleureuses félicitations à leur consœur Mati Diop, sacrée du trophée de l’Ours d’or à la 74e Berlinale. Son Dahomey, coproduit par Les Films du Bal, Fanta Sy et ARTE France Cinéma, rappelle que plusieurs décennies après la fin du colonialisme, certaines blessures restent ouvertes et il reste des comptes à solder.

Après Nicolas Philibert distingué de l’Ours d’or pour Sur l’Adamant il y a un an, c’est la deuxième année consécutive qu’un documentaire brille au firmament du cinéma et témoigne de la force du réel.

Contacts presse

Cristina Campodonico et Stéphane Joseph  – communication@scam.fr

Rémi Lainé, président de la Scam et
Léa Lecouple, autrice et réalisatrice,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire

Gagner sa vie
de Léa Lecouple

2023 – 52 minutes – produit par Point du Jour – Les Films du Balibari – ZED

On a grandi dans des villes que les gens des villes appellent des patelins. Gagner sa vie, quand on était enfants, c’était avoir un travail, une situation. Faire comme tout le monde. Que reste-t-il de tout cela ? Et surtout, à quoi rêvent aujourd’hui les enfants de la France périphérique ?