Sur les pas de Christophe de Ponfilly, depuis dix ans, un festival au fond de la vallée déplace et ouvre les regards sur des films documentaires de création audacieux.

Il y a des lieux que l‘on penserait endormis, oubliés, perdus, presque désertés. Des villages discrets au fond de jolies vallées, qui peinent à retrouver la prospérité et la vitalité de naguère. Pourtant, depuis dix ans, au cœur de la région Occitanie, entre Tarn et Hérault, un écho tumultueux et chaleureux monte, à chaque automne, de la vallée.

Sur les pas de Christophe de Ponfilly, et avec le soutien de la Scam, Échos d’ici, Échos d’ailleurs a choisi le cinéma du réel pour s'interroger sur les diversités, comprendre les marges et fouiller la société ; un hommage à cet éclairé disparu il y a onze ans qui avait l’habitude de venir de se reposer des injustices du monde dans cette Montagne Noire.

Aujourd’hui comme hier, ailleurs comme ici, l’humanisme et l’éveil à la tolérance restent la meilleure manière de garder les yeux et l’esprit grands ouverts alors quoi de mieux que le film documentaire de création, sa liberté, sa violence, sa légèreté, son humour, son histoire pour y parvenir !

Pour ses dix ans, le festival propose de revisiter les thèmes des précédentes éditions avec des films « laissés au bord du chemin » – des œuvres qui n'ont pu trouver une place au sein des programmations et dont l’intérêt et la force sont restés en mémoire – mais également des surprises et des impromptus.

Trois jours de rencontres avec les auteurs, de réflexion et de partage, sous le parrainage du photographe Reza. A ses côtés, nombre d’entre celles et ceux qui ont accompagné le festival par leurs mots et leurs œuvres : Bertrand Gallet, Olivier Azam, Anne Georget, Jean-Michel Rodrigo, Christian Rouaud, Pierre Carles…