Quelle collaboration entre création et production pour parvenir à l’élaboration du budget d’un film documentaire dont on a rêvé ? Cet atelier à distance proposé par la Scam à ses membres, était animé par la productrice Valérie Montmartin et le documentariste Rémi Lainé.

Comment calculer le coût d’un film ? Comment parvenir à le financer ? Quelle peut-être la participation de l’auteur ou de l’autrice dans la construction du budget ? Dans la recherche de financements ? Que se passe-t-il lorsque la totalité du budget ne peut être trouvée ?

À travers l’étude de plusieurs budgets-types de films documentaires, la productrice Valérie Montmartin (Little Big Story) et le documentariste Rémi Lainé ont partagé leur expérience du travail collaboratif pour parvenir à l’élaboration du budget du film documentaire dont on a rêvé.



Valérie Montmartin
est productrice et présidente de Little Big Story, société créée en 2014, qui produit des documentaires internationaux et développe fiction et animation. Présente dans les grands marchés et les festivals de renommée mondiale (IDFA, CPH DOX, DOK LEIPZIG, HOT DOCS…), Little Big Story accompagne des auteurs et autrices aux projets ambitieux, avec un travail attentionné autour des premiers films. Valérie Montmartin a produit récemment Numéro 387 (2019, Prix du meilleur long métrage au Festival du film de femmes de Créteil, Prix Scam Anna Politkovskaïa), Le Monde selon Amazon (2019, Étoile de la Scam), La Rançon (2017, Étoile de la Scam) ou encore BNP PARIBAS, dans les eaux troubles de la plus grande banque européenne (2018, Prix de l’investigation au FIGRA 2019, Étoile de la Scam). Elle et a été élue productrice française de l’année en 2018 et est membre titulaire de la commission sélective du CNC depuis juin 2019. Elle a aussi créé Little Story Lab, une filiale dédiée aux films immersifs, basée à Saint-Étienne en région Auvergne-Rhône-Alpes.


photo : Valérie Montmartin


Rémi Lainé
est documentariste et reporter depuis plus de vingt années durant lesquelles il a alterné coproductions internationales (Khmers rouges, une simple question de justice, 2010; Global Gay, 2014 ; La Rançon, 2017), des films plus intimistes (Nés séropositifs, 2011 ; Moustaki comme Ulysse, 2011; Devenir instit, 2020), et une approche singulière d’histoires retentissantes (Outreau, notre histoire, 2005 ; Beautés volées, 2011 ; Le monde s’arrête à Bugarach, 2012). Il a présidé la commission audiovisuelle de la Scam de 2013 à 2017 et fait actuellement partie de son Conseil d’administration.


photo : Mathieu Raffard


Contact : maisondesauteurs@scam.fr