Le jury de cette 31e édition a consacré Mário Macilau pour son portfolio Faith. Il rejoint ainsi le prestigieux palmarès du Prix Roger Pic décerné par la Scam.
Son travail sera exposé du 12 septembre au 21 octobre 2023 à la Galerie Fisheye. La remise du prix et le vernissage de l’exposition auront lieu le 12 septembre à 19h (sur réservation).
Faith documente la pratique contemporaine de l’animisme au Mozambique. Les religions traditionnelles admettent l’existence d’esprits individuels se manifestant dans les objets et les phénomènes naturels. A ce titre, les esprits des ancêtres peuvent affecter les vivants. La préservation des cultures ancestrales mozambicaines induit la transmission d’un savoir : médecine traditionnelle, méthodes de guérison, rites de passage, règles de vie en communauté, etc. Ces pratiques religieuses reflètent une conception particulière de Dieu et du cosmos.
Il vit et travaille entre le Portugal, le Mozambique et l’Afrique du Sud. Artiste multidisciplinaire et activiste, connu pour son travail photographique, il est considéré comme l’une des figures de proue de la nouvelle génération d’artistes mozambicains. Ses photographies portent un éclairage sur l’identité, les questions politiques et les conditions environnementales. Il travaille avec des groupes socialement isolés pour sensibiliser son public aux nombreuses injustices et inégalités sociales. Avec le portrait pour point de départ, il ouvre le champ et invite à des scènes d’humanité, de fraternité et d’espoir. (suite…)
Annoncée par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’Année du documentaire 2023 a été lancée ce 23 janvier au FIPADOC en présence de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture. Cette année du documentaire est destinée à mettre en lumière la richesse et la créativité de ce genre, à valoriser son patrimoine et à accroître sa visibilité auprès du grand public.
Cette Année du documentaire, dont la Cinémathèque du Documentaire est à l’initiative et à laquelle la Scam est associée au nom des auteurs et autrices, va mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur et générer une dynamique collective qui se prolongera au-delà de l’année 2023. Elle est l’occasion de célébrer la grande richesse de cette forme d’expression.
Scientifique, historique, animalier, culturel, musical, social ou encore de découverte et de voyage, le documentaire offre un regard unique sur notre monde et notre société.
Depuis plusieurs années, il rencontre un large public grâce à de nombreux succès en salles comme La Panthère des neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier ; Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent ou encore Merci Patron ! de François Ruffin ; ainsi qu’à la télévision avec les succès récents de Nous paysans de Fabien Béziat et Agnès Poirier ou Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan ; ou encore sur les plateformes avec Orelsan –Montre jamais ça à personne de Clément Cotentin et Christophe Offenstein. Ces succès, publics et critiques, montrent la vitalité et la diversité des formats et des sujets abordés par les documentaristes.
Tout au long de l’année, à travers les grands rendez-vous du documentaire dans des festivals de cinéma, dans les salles de cinéma et sur les chaînes de télévision avec des programmations spéciales, sur les plateformes de vidéo à la demande, des tables rondes, des masterclass de réalisatrices et réalisateurs internationalement reconnus et les talents de la nouvelle génération, l’Année du documentaire 2023 a l’ambition de faire rayonner le genre auprès du public.
Un appel à labellisation a été lancé pour recenser les manifestations, événements ou toutes initiatives qui mettent en valeur le documentaire. Un site internet, anneedudoc23.org, va regrouper l’ensemble des événements, projections et projets, et va s’enrichir tout au long de l’année.
Les acteurs du documentaire sont pleinement engagés dans cette « Année du documentaire 2023 » pour poursuivre la valorisation des œuvres et l’accompagnement des auteurs et autrices à la rencontre du public sur le territoire.
Cette Année du documentaire sera également l’occasion pour le CNC d’engager des réflexions et des réformes – en lien étroit avec les professionnels – sur les soutiens publics pour répondre aux enjeux d’écriture, de financement et de diffusion du documentaire.
« Le documentaire, vecteur de responsabilité.
Un documentaire est un pur constat, il nécessite un œil particulier, avec lui on ne peut pas tricher. Lorsque je réalise un documentaire je m’efface au maximum pour aller chercher quelque chose qu’on ne va pas me donner immédiatement. Le rapport à la distance est très important. On est témoin, lorsqu’on filme, et on doit rester au bon endroit. Un documentaire qui atteint son but ne doit pas être didactique, ni prendre position, c’est au spectateur de se faire son idée. »Sandrine Bonnaire, réalisatrice
« Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis.
Plus qu’un artiste, je me définis comme un témoin au service d’un intérêt. En tant que photographe ou comme réalisateur de film, je suis un passeur. L’image est pour moi le meilleur médium pour transmettre l’information et l’émotion. Et le documentaire ajoute une autre dimension : la force des paroles et l’incarnation de la multitude des chemins de vie. Avec tous ces témoignages du monde entier, j’ai pris conscience de ce que ce travail apporte à ma vie personnelle. Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis. »Yann Arthus-Bertrand, réalisateur
« La France est depuis l’invention du cinéma un pays où le documentaire a toutes ses lettres de noblesse. Dans un monde où les points de rupture s’exacerbent et où les images deviennent des enjeux de vérité et de démocratie, il apporte une diversité de regards d’auteurs absolument salutaire et indispensable. Il faut qu’ils soient soutenus et vus, c’est l’une des missions du CNC et la raison pour laquelle nous voulions lui donner un maximum de visibilité à travers l’Année du documentaire ! »
Dominique Boutonnat, Président du CNC
« Le cinéma est né documentaire. Filmer le réel, c’était en effet le premier geste du cinéma, avec le train entrant en gare de la Ciotat, avec les opérateurs des Frères Lumières lancés à travers le monde pour archiver faits et gestes, garder mémoire, et faire découvrir la marche du monde.
Pour reprendre une image de Thierry Garrel, un de ses grands défenseurs à la télévision, le documentaire a été colonisé par la fiction. A la table du cinéma, le documentaire avait sa place mais tout au bout : on mettait une rallonge, excentré. Eh oui on pensait qu’il était une péninsule du cinéma, alors qu’on comprend enfin que c’est un continent tout entier !
Ce miroir aux brillantes facettes, cet art majeur et protéiforme, méritait qu’un coup de projecteur l’illumine, qu’on lui rende hommage et qu’on le célèbre toute une année ! Vive ce regard libre et singulier des cinéastes qui, explorant le passé, prenant le pouls du présent et réfléchissant à l’avenir, sont aux prises avec la réalité du monde, l’observent, l’analysent, l’éprouvent, le critiquent, et l’interrogent avec compassion et colère, humour et amour, pour mieux le comprendre et pourquoi pas l’améliorer. »
Julie Bertuccelli, réalisatrice et présidente de La Cinémathèque du Documentaire
« Un comédien du jury de L’Œil d’or, chargé de décerner le Prix du documentaire au Festival de Cannes lâchait cette perle au sortir d’une projection : « Une mauvaise fiction, on s’emmerde. Un documentaire, même mauvais, il y a toujours quelque chose à en tirer. » J’y ai entendu quelque chose d’un hommage à la force du réel, sans nulle autre pareille. Elle imprègne notre genre phare du cinéma. Le documentaire, c’est la réalité augmentée par le regard d’une autrice, d’un auteur. Un regard assumé, subjectif, singulier. Chacune et chacun peut à son tour y trouver matière à penser : la connaissance, l’émotion, la révolte, la compassion… autant dire l’humanité. Que cette année s’ouvre sous le signe du documentaire est un signe fort qui se décline en enjeux politiques, économiques, culturels. Un vœu pour 2023 et bien au-delà : que cette force nous mobilise et nous nourrisse. »
Rémi Lainé, réalisateur et président de la Scam
Cap sur Bayeux pour fêter les 30 ans du festival et honorer le journalisme de terrain si essentiel à nos démocraties. Un rendez-vous incontournable soutenu depuis sa création par la Scam qui gère les droits d’auteur de ces hommes et femmes qui nous informent et dont l’essence est de témoigner à tout prix pour que le monde sache. #PBCN2023
Vendredi 13 octobre à 21h – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières
La Scam parraine pour la cinquième année consécutive la Soirée Grands Reporters, moment fort du Prix Bayeux.
L’Afghanistan n’est officiellement plus en guerre, mais le nouveau pouvoir taliban installé depuis 2021 accentue sa répression à l’égard des femmes et des filles, condamnées à rester invisibles, sans droit ni perspective. Interdiction d’étudier, de travailler, de circuler et de manifester. Plus de 3,5 millions de personnes sont déplacées en raison de l’insécurité et de nombreux enfants ne sont pas scolarisés. Cette année, la population civile au Panshir a subi des exactions : exécutions extrajudiciaires, torture, prise d’otages, détention illégale et persécutions au motif que les forces de sécurité de l’ancien gouvernement s’étaient réfugiées dans cette province. Le trafic de drogue serait combattu mais il est prégnant dans une économie effondrée qui accentue l’extrême pauvreté. La liberté de la presse est bafouée. Les journalistes, intimidés, oppressés, arrêtés, ne sont plus en mesure d’exercer leur métier. La guerre serait finie mais dans cette paix apparente subsistent la violence, les attentats, les flagellations en public, la charia, la peur, les privations.
Trente ans après avoir pris les armes, quel est le projet des talibans dans l’Afghanistan d’aujourd’hui ? Une guerre est-elle déclarée contre les femmes comme nulle part ailleurs dans le monde ? Que peut la communauté internationale ? Quelle est la responsabilité des Etats-Unis dans l’effondrement de la république afghane et le retour des talibans ? L’Afghanistan est-il condamné à vivre en circuit fermé sous le poids d’un régime qui opprime sa population ?
Préparée et animée par Éric Valmir, en présence de nombreuses et nombreux témoins
Samedi 14 octobre à 18h30 – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières
Présentée par Nicolas Poincaré.
Cette année, Marie-Pierre Samitier et Christian Dauriac, membres de la commission des journalistes, représentent la Scam au sein du jury du Prix international de journalisme, présidé par l’un des plus grands photographes de guerre, l’américain Don McCullin.
La cinéaste franco-polonaise Agnieszka Holland essuie sur les réseaux depuis la semaine dernière une volée d’insultes d’une rare élégance : « Poubelle antipolonaise », « collaboratrice », « juive aux racines bolcheviques ».
Le ministre polonais de la Justice, issu du parti ultra-conservateur qui fait campagne pour les prochaines élections a pour sa part qualifiée Agnieszka de «propagandiste nazi». Un « tourbillon de haine » se déchaîne contre la cinéaste, relève la correspondante du journal Le Monde.
Ce qui lui vaut tel traitement ? La sortie de son film Green Border, inspiré du refoulement violent en 2021 par les autorités polonaises d’un flot de réfugiés et la levée d’un rideau de fer pour leur barrer la route vers l’ouest. Cette opération dont la brutalité s’était avérée inversement proportionnelle à son efficacité, avait provoqué la mort d’une cinquantaine de pauvres hères. La fiction, très réaliste, (Holland est une inconditionnelle du genre documentaire) vient de décrocher le prix du jury à la Mostra de Venise.
Ce qui renforce la vindicte.
Mur de fer contre les migrations, mur de mots haineux contre la liberté d’expression et la création. « Il faut toujours choisir son camp » disait Ken Loach qui a décidé de « prendre le parti de ceux qui souffrent et se battent ». Agnieszka présidait à notre demande, l’année dernière, le jury de l’Œil d’or, le prix du documentaire du festival de Cannes. Nous avons mesuré sa puissance de feu, son engagement, son désir de faire partager une vision du monde empreinte de valeurs humanistes.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Philippe Roussilhe, Eve Machuel et BIANCA FILMS (Pascal Lahmani),
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 59 minutes – produit par BIANCA FILMS
Une vielle selle de vélo, des capsules de bouteilles, trois fourchettes, deux cuillères, un tuyau de poêle, quelques vis, un vieux bidon…Ce film documentaire de 59 minutes nous entraîne dans l’univers du sculpteur Pierre Prévost, un univers peuplé d’êtres joyeux, fantasques et fantastiques, juste le temps d’une balade poétique, pleine de couleurs et d’espièglerie. Ce film raconte que l’Art peut s’imaginer comme un jeu, comme un commun appartenant à tous. Un pied de nez aux convenances pour produire des bataillons d’épouvantails partant à l’assaut des bois, des forêts et des marais, semant une poésie enluminée sur leur passage.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Anna-Célia Kendall-Yatzkan, autrice et réalisatrice,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2014 – 75 minutes – produit par Idéale Audience, ARTE France-La Lucarne, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la Région Ile-de-France
lauréat de la Bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam
Que faire des affaires de ma mère ? De son piano déglingué ? Et sa paperasse ? Ainsi se désole Anna quand des cartons surgit la figure oubliée de Yatzkan, son grand-père, qui fonda le journal best-seller yiddish Haynt au début du XIXe siècle. Son enquête la conduit jusqu’aux confins de la Lituanie et à Varsovie où elle rencontre une réalité plutôt hostile… Jusqu’à ce qu’elle sache enfin que faire de l’encombrant piano. Aux couleurs du clavier de Denis Cuniot et de la clarinette de Yom.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Gilles Lallement, Rafu Production et P.C.P,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 51 minutes – produit par Rafu Production
Pourquoi le département de la Seine-Saint-Denis, impliqué à hauteur de 78% des investissements pérennes, se retrouve-t-il au cœur des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ? Comment et par qui sont financés et réalisés les grands chantiers ? Quelles sont, d’ores et déjà, les répercussions économiques, sociales, environnementales et foncières, pour les populations de ce territoire classé par L’INSEE comme le plus pauvre de l’hexagone ? Tels sont les grands enjeux qu’explore ce documentaire d’investigation…
Rémi Lainé, président de la Scam,
Marie Maffre et Jan Vasak,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2023 – 59 minutes – produit par Day for Night Productions
En 2010, J’ai filmé Julien Bayou alors qu’il était activiste au sein d’un collectif très horizontal et radical.
De 2017 à 2022, de campagne en campagne, de défaite en défaite, entre parole publique et images intimes, je raconte la construction de cet homme politique, jusqu’à son élection comme député. A travers le portrait de cet homme-là, le film propose une réflexion sur les possibilités d’une incarnation nouvelle du pouvoir représentatif.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Sakinna Boukhedenna, Héla Saïdi et Fatma Bouvet De La Maisonneuve,
ont le plaisir de vous inviter à la soirée
La table ronde est l’occasion pour les trois autrices d’échanger sur la question de l’identité et du vivre ensemble à la française. « Qu’est-ce qu’être français lorsqu’on est né de parents maghrébins ? » est une question qui a été traitée par chacune des autrices, au travers d’un cri autobiographique ou romancé. Alors que la France est confrontée à des revendications identitaires de toutes parts, ce rendez-vous est l’occasion d’aborder grâce à la littérature cet enjeu sociétal qui divise notre société actuelle. Vous aurez l’occasion de retrouver la modératrice Ghislaine Antoine, dite Squirelito, qui animera cette soirée.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Jeanne Delafosse, Camille Plagnet et l’atelier documentaire,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2021 – 82 minutes – produit par l’atelier documentaire
Lauréat de la Bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam
Le 30 octobre 2014 au Burkina Faso, le peuple insurgé a chassé le président Blaise Compaoré du pouvoir après 27 ans de règne. Quatre ans après les évènements, nous partons enquêter à Ouagadougou à la recherche des personnages d’une photographie prise lors de l’occupation du plateau de la télévision nationale ce jour-là : 10 révolutionnaires perdus dans la nature.
Netflix France, l’USPA, le SPI, AnimFrance, le SATEV, le SEDPA, la SACD et la SCAM annoncent avoir signé un accord de partenariat dans le cadre des obligations d’investissement issues du décret SMAD.
Cet accord traduit la vision partagée des parties en faveur de la diversité, du renouvellement et du rayonnement de la création audiovisuelle française. Il confirme une volonté de l’industrie audiovisuelle française et des auteurs d’accompagner Netflix et lui reconnaît un rôle de premier plan.
● consacre 100 % de son obligation d’investissement dans les œuvres audiovisuelles à des œuvres patrimoniales (fiction, animation, documentaires de création, spectacle vivant, vidéos-musiques) à compter de 2023 ;
● porte son investissement en matière d’œuvres d’expression originale française à 85 % et à 68 % pour les œuvres indépendantes d’ici 2026 ;
● double son engagement de diversité pour atteindre 10 % de son obligation dans les œuvres audiovisuelles, dont 5 % dans le documentaire de création et 5 % dans l’animation.
Cet accord est conclu pour une durée initiale de quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2026 et a vocation à être repris dans la convention entre Netflix et l’ARCOM.
Iris Bucher, présidente de l’USPA : L’USPA se réjouit d’avoir réussi à mener à bien, avec l’ensemble de ses partenaires, des négociations qui ont permis d’arriver à un accord satisfaisant pour la création française, tout particulièrement pour le documentaire de création. Un accord qui fait entrer pleinement Netflix, leader du marché de la SVoD en France, dans le dispositif de l’exception culturelle française et permet d’établir une relation de confiance avec la production indépendante.
Nora Melhli, présidente du bureau audiovisuel du SPI, a déclaré Nous sommes heureux de ce premier accord avec Netflix. Il démontre la capacité des professionnels français à accompagner dans la durée les nouveaux partenaires, dès lors qu’ils s’engagent à nos côtés afin de renforcer la production indépendante et la création française.
« Nous nous félicitons de cet accord qui est l’aboutissement d’un processus de négociations interprofessionnelles menées depuis l’entrée en vigueur du décret SMAD en juillet 2021. Il confirme notre volonté de collaborer toujours plus étroitement avec l’industrie créative française afin de faire émerger ensemble les talents et histoires de demain » a déclaré un porte-parole de Netflix.
Emmanuelle Jouanole, présidente du SEDPA : Le SEDPA se félicite de l’aboutissement de ce premier accord interprofessionnel avec Netflix faisant la preuve de son engagement en faveur de la création audiovisuelle française.
Pascal Rogard, directeur général de la SACD : Ce 1er accord interprofessionnel conclu avec Netflix jette les bases d’un nouvel engagement en faveur de la création française et tout particulièrement de la création d’oeuvres patrimoniales. C’est un pas important fait à l’égard des auteurs de fiction et d’animation représentés par la SACD et la marque d’une volonté commune de conjuguer le développement des plateformes et le dynamisme de la création française.
Hervé Rony, directeur général de la Scam : Je me réjouis que cet accord ait pu enfin être trouvé avec un acteur majeur tel que Netflix. Le répertoire documentaire est reconnu. Netflix prend des engagements qui sont cohérents avec ses promesses et sa volonté affichée de défendre des œuvres originales.
Contacts presse
● Contacts auteurs, producteurs, distributeurs
○ USPA & AnimFrance : Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr – 06 60 23 53 96
○ SPI : Emmanuelle Mauger – 06 63 01 83 06
○ SATEV : Florence Braka – 06 03 51 70 18
○ SEDPA : Emmanuelle Jouanole – 06 33 68 36 54
○ SACD : Martin Dawance – martin.dawance@sacd.fr – 06 85 12 29 59
○ SCAM : Cristina Campodonico cristina.campodonico@scam.fr 06 85 33 36 56
● Netflix France : Line Zouhour – lzouhour@netflix.com
Rémi Lainé, président de la Scam,
Bouchera Azzouz, autrice et réalisatrice
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2021 – 60 minutes – produit par Patrick Spica Productions
« Meufs de [LA] cité », nous invite, avec beaucoup de nuance et de discernement à regarder la cité à hauteur de filles. Elles sont la 3ème, parfois la 4ème génération issue de l’immigration. Camilya 29 ans de la cité du Luth à Gennevilliers, Imane, Sarah, Kamba, 17 ans, 3 copines de Corbeil-Essonnes, sont à la fois fières de leurs origines, fières de leurs banlieues, sans pour autant, négliger les problèmes auxquels elles se confrontent, identité, citoyenneté, héritage familiale et religieux, discriminations, racisme, sexisme, repli communautaire, sentiment d’exclusion, mais aussi leurs stratégies pour contourner tous ces obstacles.