Pour la première fois, la Scam s’associe au Marathon des mots pour proposer un tout nouveau programme dédié à la lecture de textes par les auteurs eux-mêmes. Soutien actif à la création littéraire, la Scam sera présente à Toulouse pendant toute la durée du Marathon des mots.
Lectures
* Lydie Salvayre lit Hymne, Le Seuil, accompagné à la guitare par Claude Barthélémy
Salle du Sénéchal, jeudi 28 juin à 18h30.
Le 18 août 1969 à l’aube, devant le parterre dévasté de Woodstock, Jimi Hendrix déchire le silence au son sauvage de sa guitare pour jouer l’hymne américain. C’est un cri. Et ce cri, telle est la conviction de Lydie Salvayre, seul Jimi Hendrix pouvait lui donner toute sa puissance. Ressassant de façon litanique ce moment historique du 18 août 1969, Lydie Salvayre tire les fils de la biographie, mais affirme aussi la puissance suicidaire de tout véritable créateur. Elle écrit, avec sa force visionnaire, la légende dorée de Jimi Hendrix.
* Colette Fellous lit Un amour de frère, Gallimard
Salle du Sénéchal, vendredi 29 juin à 21h00.
Une sandale qui se prend dans un rail. Colette tombe. Le train de Tunis arrive. À la dernière seconde, elle parvient à ramper hors de la voie. Elle s’est crue morte… Cette forte émotion déclenche un tourbillon d’images, de souvenirs. C’est un vertige qui fait danser les lieux, les moments, les mots, les voix – et une figure dominante, celle de son frère Georgy, diabétique dès l’enfance, mort à 27 ans.
* Delphine de Vigan lit Rien ne s’oppose à la nuit, JC Lattès
Salle du Sénéchal, samedi 30 juin à 15h00.
« Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. »
* Pierre Jourde lit Pays perdu, Esprit des péninsules
Cave Poésie – René Gouzenne, dimanche 1er juillet à 14h30.
« C’est un pays perdu dit-on : pas d’expression plus juste. On n’y arrive qu’en s’égarant. Rien à y faire, rien à y voir. Perdu depuis le début peut-être, tellement perdu avant d’avoir été que cette perte n’est que la forme de son existence. Et moi, stupidement, depuis l’origine, je cherche à le garder. Je voudrais qu’il soit lui-même, immobilisé dans sa propre perfection, et qu’à chaque instant on puisse s’en emplir. »
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