Reprise des cinq films projetés dans le cadre de la journée Brouillon d’un rêve qui a eu lieu aux États Généraux  du Documentaire de Lussas 2016.

Discussions en présence des auteur.e.s (sous réserve) et de membres du jury. L’équipe Brouillon d’un rêve répondra également à vos questions.

10 h 45 : Bella e perduta

de Pietro Marcello (2015 – 87')
Des viscères du Vésuve, Pulcinella est envoyé en Campanie pour sauver la vie à Sarchiapone, un bufflon ayant le don magique de la parole. Au cours du voyage, le buffle raconte son histoire et celle de son maître mort quelques mois plus tôt : Tommaso Cestrone, un berger qui a sauvé de l'abandon le palais de la Reggia di Carditello dans la province de Caserte. Mais arrivé en lieu sûr, Sarchiapone découvrira que le but de son voyage est en fait un autre.


14 h 30 : L’homme de la meule

de Max Hureau (2015 – 53')
En faisant le portrait d'une des dernières familles de charbonniers de France, c'est une rencontre qui s'offre, rencontre avec les gestes du travail, la forêt et les récits d'une famille.


16 h : La colonie

de Amalia Escriva (2016 – 62')
Une colo, fondée en 1920 par le patronage d'Oran en Algérie, perdure aujourd'hui en Chartreuse avec un tiers d'enfants d'origine pied-noire. Vivre cette colo, avec les enfants et les adolescents qui la composent, suivre les souvenirs de son directeur actuel André et de son ami Jean-Paul, enfants à la colo dès 1947, ayant, jeunes gens, traversé la guerre d'Algérie sur des bords opposés, et qui se sont retrouvés plus tard « à la colo », dans la résilience pour l'un et le pardon pour l'autre.


17 h 45 : Belle de nuit

de Marie-Eve de Grave (2016 – 74')
« Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire! » Grisélidis Réal. S’immergeant au cœur des écrits de Grisélidis Réal, le film retrace le parcours fulgurant d’une femme hors norme. Images inspirées des textes, extraits, photographies, dessins s’entrelacent pour tisser le portrait fragmenté et pluriel d’une magnifique rebelle en quête de liberté et d’appartenance.


20 h 30 : At(h)ome

de Elisabeth Leuvrey (2013 – 53')
Plus de 50 ans après la fin de la guerre, une cinéaste et un photographe, issus des deux camps du conflit et enfants héritiers de l'histoire coloniale franco-algérienne, nous ramènent en 1962 en plein Sahara algérien. D'une zone désertique irradiée aux faubourgs d'Alger, AT(H)OME suit le parcours des retombées d'une explosion nucléaire dont les traces contemporaines du mal interrogent, à bas bruit, la responsabilité des nations.

Réservation indispensable à evenement@scam.fr (places limitées, accès sécurisé sur présentation du carton d'invitation ou de votre pièce d'identité).