« L’après-midi d’un musicien » avec Philippe Cassard, pianiste et producteur de « Notes du traducteur » sur France Musique, lauréat en 2008 du Prix Scam de l’œuvre radiophonique de l’année



Fictions, séances d’écoute publique, débats, rencontres, documentaires, impromptus sonores… Du 4 au 7 décembre, le festival « Longueur d’ondes » propose un vibrionnement radiophonique enrichi cette année d’une programmation axée sur les nouveaux médias : les Immédiatiques.
Fidèle alliée du festival depuis sa création, la Scam y présente le travail des auteurs de radio qu’elle défend. A l’occasion de la carte blanche qui lui est offerte à Longueur d’Ondes, la Commission du répertoire sonore de la Scam a choisi cette année, de mettre en lumière le travail de Philippe Cassard, pianiste et producteur de « Notes du traducteur » sur France Musique et lauréat en 2008 du Prix Scam de l’œuvre radiophonique de l’année

* Carte Blanche à la Scam
L’après-midi d’un musicien : Philippe Cassard

dimanche 7 décembre de 15h30 à 18h00
à l’auditorium du Conservatoire (Brest)

Une écoute-rencontre avec le pianiste Philippe Cassard, autour de « Notes du traducteur », émission diffusée sur France Musique qui se coule dans le moule plus élargi du « Matin des Musiciens »,
présentée et animée par Ève-Marie Cloquet, directrice de l’action culturelle de la Scam

Chaque mercredi de 10h à 12h, Philippe Cassard ouvre la partition d’une œuvre pour piano et fait entrer en résonances les indications, les signes disposés par le compositeur avec l’imaginaire de l’interprète, les analogies, les images, les références, le contexte artistique et historique auxquels l’œuvre le renvoie.

Poésie, peinture, cinéma, architecture, philosophie s’inscrivent naturellement dans cette recherche d’une interprétation cohérente et sensible. La subjectivité, librement revendiquée, reste le maître mot. L’interprète part de cet objet extérieur et matériel pour se rapprocher de l’intériorité du compositeur. Ce dernier a fait le chemin inverse : il part de son intériorité, puis l’extériorise et la matérialise sur une partition.
Le patrimoine de l’interprétation, à travers une écoute commentée et ciblée, éclaire ensuite l’auditeur sur les filiations, les écoles et les individualités, l’extraordinaire variété d’approches d’une même œuvre.