Au lendemain de l’annonce des résultats des élections à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), la Scam, qui compte 15 000 journalistes parmi ses 49 000 membres, tient à féliciter les nouvelles et nouveaux élus, et leur adresse ses propositions.

Depuis plusieurs années, la commission des journalistes de la Scam constate, à travers des audits et une réflexion nourrie par la connaissance du terrain, une profonde dégradation économique et déontologique de leurs conditions de travail.

La carte d’identité des journalistes professionnels – ou carte de presse – est un sujet d’inquiétude récurrent pour les pigistes, les journalistes-réalisateurs et les photojournalistes indépendants qui témoignent de leurs difficultés à l’obtenir ou à la conserver. Ces difficultés sont en grande majorité liées au non-respect de leurs droits par leurs employeurs. Or cette carte de presse est indispensable pour faire valoir certains de leurs droits.
Dès lors, un élargissement des critères de délivrance de la carte de presse doit être envisagé, et ce dans le respect du Code du travail et de la pratique d’un journalisme indépendant.

La loi Brachard stipule qu’une ou un journaliste professionnel doit tirer le principal de ses ressources de l’exercice de sa profession. La Scam demande à ce que désormais, la CCIJP prenne aussi en compte dans ses critères de délivrance, les droits d’auteur issus de l’exploitation ou la
ré-exploitation secondaire des œuvres journalistiques (à savoir les droits de diffusion et rediffusion, les droits de copie privée et les droits de reprographie versés par la Scam à ses membres journalistes).

Contact presse

Astrid Lockhart – 06 73 84 98 27 – astrid.lockhart@scam.fr