cycle « La galaxie documentaire » > journée exceptionnelle Hommage à Marguerite Duras
11h
* LA MORT DU JEUNE AVIATEUR ANGLAIS
de Benoît Jacquot
France, 1993, Beta SP, 36’
En collaboration avec Yann Andréa
Avec Marguerite Duras
Cela vient d’une promenade en voiture autour de Trouville. Derrière une église, Marguerite Duras découvre la tombe d’un jeune aviateur anglais qui est là depuis le Débarquement. » Cette histoire je te la donne » dit-elle à Benoît Jacquot fasciné. Plus tard, il lui propose de filmer non pas l’histoire, mais l’état qui était le sien dans ce moment épiphanique préalable à l’écriture.
suivi de
* ECRIRE
de Benoît Jacquot
France, 1993, Beta SP, 43’
En collaboration avec Yann Andréa
Ca s’appelle Ecrire et c’est un film. Benoît Jacquot filme Marguerite Duras en lui laissant le temps de s’asseoir, de parler, d’être présente, de prendre tout le temps qu’il faut pour être là.
14h
* AURELIA STEINER – MELBOURNE
de Marguerite Duras
France, 1979, Beta SP, 35’
Avec Aurélia Steiner – Melbourne, de subtiles correspondances prennent la liberté de se tisser entre la re-traversée de Paris en péniche et la formidable puissance d’évocation de cette lettre écrite par un nom (Aurélia Steiner) à un destinataire anonyme (et sans doute inventé) en qui se déverse un absolu besoin d’aimer, un absolu désir d’écrire.
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* DURAS / GODARD
de Jean-Daniel Verhaeghe
France, 1987, Beta SP, 62’
Avec la participation de Marguerite Duras et Jean-Luc Godard Il fallait oser les réunir, en avoir l’idée. Et puis tout a été simple : ils ont dit oui tout de suite. Ils avaient hâte et un peu peur. » Bonjour Marguerite… tout ce temps. » Jean-Luc Godard arrive chez Marguerite Duras, l’embrasse. Ils parlent du cinéma et de la littérature, ferraillent avec les mots ou les images, chacun ses armes.
18h
La séance sera suivie d’un débat animé par Simone Vannier en présence des cinéastes de la journée, avec la participation de Yann Andréa
* LA CHAMBRE NOIRE
de Daniel Georgeot
France, 1968, Beta SP, 24’
D’après Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras
Avec Loleh Bellon Lol. V. Stein, depuis qu’elle a été trahie par son fiancé, mène une vie apparemment normale et même dans un certain sens heureuse. Mais la folie ronge son âme. Avec l’aide de deux photographes : Jean Mascolo et Daniel Ducot, Marguerite a entrepris de traduire en images ce destin particulièrement difficile à saisir.
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* LIRE ET ECRIRE : MARGUERITE DURAS
de Robert Bober
France, 1992, Beta SP, 60’
Avec la participation de Marguerite Duras
Pierre Dumayet est retourné voir Marguerite. C’était à Trouville. Il est arrivé avec deux interviews qu’il avait fait d’elle en 1964 et 1965, l’une sur Le Ravissement, et l’autre sur Le Vice-Consul. Ils regardent ensemble, et nous avec, ces images en noir et blanc d’il y a 28 ans.
20h30
* LES LIEUX DE MARGUERITE DURAS
de Michelle Porte
France, 1975, Beta SP, 45’
Dans l’œuvre de Marguerite Duras, et particulièrement dans son œuvre filmée, se retrouvent certains lieux, lieux privilégiés, lieux vides qui se répètent de manière obsessionnelle.
Tout se passe comme si les lieux lui étaient nécessaires et préexistaient à toute création. Des lieux l’habitent, la hantent, venus d’où ?
Elle pose, construit une sorte de périmètre, d’espace, qui va induire, appeler une histoire.
Les entretiens de cette première émission ont été entièrement enregistrés dans la maison de Marguerite Duras, à Neauphle-le-Château, où elle a également tourné plusieurs de ses films.
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* SAVANNAH BAY, C’EST MOI
de Michelle Porte
France, 1983, Beta SP, 66’
Avec la participation de Marguerite Duras, Bulle Ogier et Madeleine Renaud.
Marguerite travaille la mise en scène de sa pièce, Savannah Bay, avec Madeleine Renaud et Bulle Ogier. Huis-clos intime et pathétique : la pièce est en train de naître, mot après mot, mouvement après mouvement.</p ></p >