En complément de l’étude menée par The Wit sur les performances des documentaires français dans le monde, la Scam a demandé à la journaliste Isabelle Repiton, une enquête sur les chemins de traverse pour trouver une place sur le marché international. Une rencontre sera organisée à la Scam, le 6 octobre prochain !

Le documentaire français dans le monde, c’est aussi…

Le succès des séries Sacrifice et Apocalypse d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle illustre l’une des voies de l’internationalisation du documentaire français : un sujet historique qui concerne plusieurs pays, un financement en amont par plusieurs grands diffuseurs étrangers. Si, comme le montre l’étude de The Wit, la production française tient son rang dans ces «blue-chips» documentaires, grandes coproductions TV internationales historiques ou de nature/environnement, elle ne se limite pas à cela.
Elle trouve place dans sa diversité sur les télévisions du monde entier, même si la concurrence s’est durcie ces dernières années, et que le marché en Europe s’est rétréci sur les grandes chaînes alors que les prix sont tirés à la baisse chez des diffuseurs de moindre importante. Certains films, en empruntant le chemin des festivals et des écrans de cinéma, avec un patient travail de distribution, trouvent aussi un large écho international.

1/Des auteurs reconnus par les télévisions dans le monde
2/Un marché TV international qui se durcit
3/Des succès plus rares
4/Le circuit cinéma

La production documentaire française parvient chaque année à toucher un public international. Certes, cela concerne moins de 20% du total de la production, mais c’est à travers une diversité d’œuvres qui reflète celle de la production: à la fois des films «formatés» pour plusieurs chaînes, grandes coproductions sur l’histoire, la nature, l’enquête, et des œuvres d’auteurs français reconnus dans le monde, primés dans des festivals, qui font aussi parfois des longs métrages pour le cinéma.
Et de temps à autre, des documentaires de création singuliers, petites pépites rares, font un long chemin dans le monde. Mais avec la raréfaction des espaces pour ce type de films, tant sur les chaînes françaises, comme premier diffuseur, que sur les grandes chaînes étrangères, la concurrence croissante d’autres régions productrices, la préférence des télévisions pour le docudivertissement, et les séries, ces succès deviennent plus difficiles à conquérir.
> télécharger l’enquête (pdf)

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Les performances des documentaires français dans le monde

Une étude menée par The Wit pour le compte de la Scam

Il existe des documentaires français qui sont des best-sellers internationaux rivalisant avec les performances des documentaires BBC.
L’histoire s’impose comme la spécialité française, surtout quand on apporte au marché une novation artistique et technologique.
Les auteurs français de documentaires admettent qu’ils préfèrent raconter des histoires et laisser les faits aux anglo-saxons.
– Des documentaires français parmi les trois plus grosses ventes du monde
– Trois spécialités françaises : histoire, nature, dénonciation
> L’histoire, le point fort des français à l’international
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