Prémices aux prochaines élections présidentielles, la 22e édition s’intéresse à « La conquête du pouvoir », sept jours d’images et de débats destinés à faire écho à l’actualité pour mieux l’éclairer.

Au programme, 100 films, 25 avant-premières, 40 débats et en ouverture, « Les peuples prennent-ils jamais le pouvoir ? », la Conférence inaugurale de Pierre Rosanvallon, historien et intellectuel français, auteur de La Société des égaux.

Invités de cette édition : Claude Aziza, Vincent Azoulay, Bartolomé Bennassar, Antoine Bouhey, Christian Bouquet, Johann Chapoutot, Anne-Marie Cocula, Youssef Courbage, Paul Dumont, Cynthia Fleury, Jean Garrigues, Franz-Olivier Giesbert, Sudir Hazareesingh, Laurent Heynemann, Christian Ingrao, Jean-Noël Jeanneney, Yves Jeuland, Grégoire Kauffmann, Henry Laurens, François Morin, Elsa Osorio, Pascal Perrineau, Steffen Prauser, Tania Rakhmanova, Anne-Cécile Robert, Pierre Rosanvallon, Patrick Rotman, Louis Schittly, Benjamin Stora, Laurent Véray, Thomas Wieder, Michel Winock…

«.. Politiques de tous bords, rois, reines, empereurs et impératrices, dictateurs divers, PDG ivres de puissance et d’argent, petits chefs et petits caïds assoiffés de reconnaissance, la conquête du pouvoir se décline dans toutes les strates sociales, à tous les âges et dans tous les temps. En voici donc un tableau succinct : 100 films venus d’horizons divers pour se pencher sur la déraison humaine et ses conséquences. La conquête du pouvoir, pourquoi ? Pour quoi faire ?… »
Pierre-Henri Deleau, délégué général du Festival.

« … La quête du pouvoir, au centre de toutes les collectivités, est aussi ancienne que l’humanité, dans l’ordre du politique assurément, mais tout autant de la vie économique et sociale, pour ne pas parler des chocs guerriers et même, (pourquoi pas ?) des compétitions culturelles et médiatiques.
Eh bien ! nous allons, considérant ces affrontements sous notre double focale, nous mettre en quête des ressorts qui animent les ambitions, des procédés qui fondent les succès et des débordements qui expliquent les déconfitures, de la psychologie des acteurs et des entraînements des foules : la Roche Tarpéienne sera constamment présente, bien sûr, à côté du Capitole. Nous allons mettre en lumière la puissance de ce que Voltaire appelait « sa Majesté le hasard » tout autant que l’influence des forces profondes, révélées sous l’apparence de l’aléatoire, quant à l’issue des combats qui se déroulent pour la maîtrise des hommes et des choses.
Il y aura des intrigues étranges et des émotions imprévues, des brutalités et des tendresses, des déterminations sans faille et des aspirations zigzagantes, de multiples traverses rencontrées sur des itinéraires individuels et collectifs – tout ce qu’il faudra, en somme, pour stimuler, enrichis les uns par les autres, les débats de Clio comme le rayonnement des films, bref : pour être fidèle à cette entreprise sans pareille qui nous rassemble indéfectiblement, chaque mois de novembre, au profit d’un bonheur partagé. »
Jean-Noël Jeanneney, Président d’honneur du Festival

> Programme complet sur le site du festival : http://www.cinema-histoire-pessac.com/