La deuxième édition du tout jeune Festival Mot pour Mots accueillera les Tête-à-tête de la Scam à la Grande Halle de la Villette, à Paris.
Loin de la foule, le temps d’un week-end, venez bénéficier d’un  instant privilégié,  avec vos autrices et auteurs préférés.

Pour celles et ceux qui aiment la littérature sous toutes ses formes, rendez-vous est pris du 10 au 12 juin prochains à la Villette, à Paris, où se tiendra la deuxième édition du Festival Mot pour Mots cosigné par les rédactions de Télérama, de L’Obs, du Monde et de France Inter.

Autour de cette grande fête littéraire, qui réunira tous les acteurs du monde du livre, des rencontres, des débats, des lectures, des échanges… tout sera mis en place pour faire dialoguer la littérature avec les arts (spectacle vivant, musique et cinéma).

Dans cet esprit de partage et d’amour des mots, le samedi 11 et le dimanche 12 juin, à la Grande Halle de la Villette, la Scam propose de rencontrer son autrice ou auteur favori, le temps d’un tête-à-tête avec Charles Berberian, Christophe Boltanski, Cécile Coulon, Cédric Gras, Kaoutar Harchi, Marie NDiaye, Mathieu Palain et Elene Usdin.

Les inscriptions pour ces tête-à-tête seront ouvertes à partir du 20 mai sur le site du Festival Mot pour Mots, et un tirage au sort, le 5 juin, désignera les gagnants.

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Après plusieurs années passées au Liban, Charles Berberian suit, à l’âge de 18 ans, les cours de l’École des Beaux-Arts de Paris. Ses premières bandes dessinées sont publiées à la fin des années 1970 dans des fanzines. En 1983, il rencontre Philippe Dupuy avec lequel il fera son entrée à Fluide Glacial, un an plus tard. Dès lors, leurs signatures deviennent quasiment indissociables. Récompensé en 2008 par le Grand Prix de la Ville d’Angoulême, le duo sera à l’origine du Journal d’Henriette, de Monsieur Jean ou de Boboland. Berberian signera de nombreux autres livres sous son seul nom dont Charlotte Perriand, en 2019, et Les Amants de Shamhat, son dernier ouvrage.

Crédit photo : Philippe Matsas

Entré en 1989 au journal Libération, Christophe Boltanski fut correspondant pendant presque dix ans pour le quotidien, d’abord à Jérusalem puis à Londres. Il codirigera ensuite le service étranger du journal jusqu’en 2007, avant de rejoindre Le Nouvel Observateur. En 2010, il reçoit le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre pour son reportage sur l’enfer des mines au Congo, et devient rédacteur en chef de la revue XXI, en 2017. Il est également l’auteur de La Cache, qui reçoit le prix Femina en 2015, Le Guetteur (2018) et Les Vies de Jacob, son dernier ouvrage, publié en 2021 aux éditions Stock.

Crédit photo : Céline Nieszawer – Leextra/L’Iconoclaste

Cécile Coulon publie à 16 ans son premier livre, La Vie de voleur. Depuis, elle ne cesse de surprendre. En quelques années, elle a écrit sept romans dont Une bête au paradis, récompensé par le prix littéraire du Monde, Seule en sa demeure en 2021, et deux recueils de poèmes dont Les Ronces qui a reçu le Prix SGDL Révélation de Poésie et le prix Apollinaire, en 2018. Elle est également éditrice à l’Iconopop, une collection de textes brefs et poétiques des éditions L’Iconoclaste.

Crédit photo : Benjamin Géminel

Cédric Gras a suivi des études de géographie à travers le monde et dirigé différentes Alliances françaises dans l’espace post-soviétique. Il continue aujourd’hui de sillonner les immensités eurasiatiques pour ses écrits et documentaires. Écrivain-voyageur, il a publié plusieurs ouvrages dont L’Hiver aux trousses (2015), Anthracite (2016) et Saisons du voyage (2018). En 2020, il reçoit le très prestigieux prix Albert-Londres pour Alpinistes de Staline.

Crédit photo : Emmanuelle Le Grand

Son premier roman, Zone cinglée, Kaoutar Harchi l’écrit à 22 ans alors qu’elle est encore étudiante. Deux ans plus tard, en 2011, elle reçoit le prix de la Société des Gens de Lettres pour L’Ampleur du saccage et publie, en 2016, un essai sur l’accueil en France des écrivaines et des écrivains venus d’Algérie intitulé Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. En 2021, elle sort son premier texte autobiographique, Comme nous existons, sur son enfance et ses parents immigrés marocains. À côté de sa carrière de romancière, elle poursuit son travail de chercheuse en sociologie et collabore régulièrement pour la presse.

Marie NDiaye Photo Benjamin Géminel

Marie NDiaye commence à écrire très tôt. À dix-sept ans, elle publie son premier roman, Quant au riche avenir. Puis, En famille qui reçoit un bel accueil critique. En 2001, elle est récompensée du prix Femina pour Rosie Carpe, et se lance, en 2003, dans l’écriture théâtrale avec Papa doit manger qui entre au répertoire de la Comédie-Française, fait exceptionnel pour un auteur vivant. En 2009, Trois femmes puissantes, roman réaliste et politique, est couronné par le prix Goncourt et, en 2020, elle reçoit le prix Marguerite Yourcenar pour l’ensemble de son œuvre. Son dernier livre La Vengeance m’appartient  est paru en 2021 aux éditions Gallimard.

Crédit photo : Céline Nieszawer -Leextra/L’Iconoclaste


Remarqué pour ses talents de portraitiste dans la revue XXI, Mathieu Palain débute sa jeune carrière en tant que journaliste. Il publie son premier roman, Sale Gosse, en 2019, qui rencontre un vrai succès critique et public. Avec Ne t’arrête pas de courir (éditions l’Iconoclaste), récompensé par de nombreux prix littéraires, il affirme son goût pour une littérature du réel, dans la lignée des journalistes écrivains. Il est également auteur de documentaires pour France Culture, avec deux séries de podcasts, Des hommes violents et La Photo de classe.

Crédit photo : Galerie Barbier

Artiste protéiforme, diplômée des Arts décoratifs de Paris en graphisme et image animée, Elene Usdin débute comme peintre pour le cinéma et illustratrice de presse et de livres jeunesse. Lauréate du prix Picto de la photographie de mode en 2006, sa première monographie est publiée en 2013. Elle séjourne régulièrement en Amérique du Nord, en témoignent ses portraits de Detroit publiés chez Wayne State Press en 2020. Son premier roman graphique René·e aux bois dormants paraît en 2021 et s’inspire du terrible sort des enfants indiens arrachés à leur famille.