Jean-Paul Liégeois a réuni dans un ouvrage unique tous les écrits de Georges Brassens ; ses chansons mais aussi ses poèmes, ses romans, ses préfaces, ses écrits libertaires et sa correspondance.



Les Oeuvres complètes de Georges Brassens viennent de paraitre, une édition établie, présentée et annotée par Jean-Paul Liégeois.

La remarque, judicieuse, est de Maxime Le Forestier : « Une originalité de Brassens, c’est qu’il peut aussi se diffuser par l’écrit. On écoute Brassens, mais on le lit également beaucoup. »
Alors, lisons-le ! Et, pour la première fois, lisons-le intégralement !
Car voici tous les écrits de Georges Brassens enfin réunis en un seul volume.Tous les écrits, pas seulement les chansons.
Ces « ŒUVRES COMPLÈTES » rassemblent aussi ses poèmes, ses romans, ses préfaces, ses écrits libertaires et sa correspondance.

Ses chansons.
En plus des cent vingt chansons qu’il a enregistrées lui-même, ont été réunies dans cet ouvrage : ses chansons posthumes ; celles qu’il a écrites pour d’autres sans jamais les interpréter lui-même ; quelques chansons orphelines que la mort ne lui a pas laissé le temps de peaufiner ; et près d’une centaine de chansons retrouvées, pour la plupart inconnues du public, de fait inédites.

Ses poèmes.
S’il a jeté au feu, en 1949, ces poèmes d’adolescence, Brassens n’a pas détruit sa production poétique des années 1939-1949. Mais qui connaît les recueils de cette période ? Qui a pu lire « Les couleurs vagues » et « Des coups d’épée dans l’eau » qui n’ont jamais été imprimés ? Qui a lu « A la venvole » qu’il a fait paraître à cinquante exemplaires en 1942 ? Qui connaît sa longue pièce poétique « Les amoureux qui écrivent sur l’eau », parue en 1954 mais depuis longtemps disparue des librairies ? Autant de recueils de poèmes jamais publiés ou introuvables, ignorés de tous, de fait inédits.

Ses romans.
Brassens en a écrit deux. En 1947, il a autoédité le premier, « La lune écoute aux portes », à quelques dizaines d’exemplaires, en l’affublant d’une couverture Gallimard complètement usurpée. Publié une première fois en 1954 puis réédité en 1968, le second, « La Tour des miracles », a disparu de la circulation. Ces deux romans introuvables redeviennent disponibles.

Ses préfaces.
Brassens en a signé des dizaines pour présenter des disques, des spectacles, des livres, des expositions : pour Michèle Morgan et Raymond Devos, pour Pierre Mac Orlan et René Fallet, pour Boris Vian et Boby Lapointe, pour Jacques Brel et Francis Lemarque, pour Jean-Pierre Chabrol et André Hardellet, pour d’autres encore. Hier dispersées, ces préfaces sont désormais réunies, donc accessibles à tous.

Ses écrits libertaires.
En 1946 et 1947, Brassens a commis de virulentes chroniques dans les colonnes du journal Le Libertaire dont il était à la fois le correcteur et le secrétaire général. Combien a-t-il eu de lecteurs à l’époque ? Voici un Brassens à découvrir : le pamphlétaire.

Sa correspondance.
Dans sa jeunesse, Brassens a beaucoup correspondu avec ses amis (ses « Lettres à Toussenot » le prouvent). Par la suite, accablé par l’envahissant courrier de ses adeptes, il a volontiers remplacé les missives par des conversations téléphoniques. Les lettres qui ont été retrouvées n’en sont que plus précieuses. Voici un Brassens rare : l’épistolier.

Auteur de chansons, poète, romancier, préfacier, pamphlétaire, épistolier : Georges Brassens, être singulier, a écrit ses œuvres au pluriel.

Georges Brassens
Oeuvres complètes

Chansons Poèmes Romans Préfaces Ecrits libertaires Correspondance
ISBN n° 978 2 7491 0834 6
1600 pages 13 x 20,
25 € ttc France
(2007)

Informations au 01 42 22 71 20 (éditions Le cherche midi)