Les journalistes du Prix Albert Londres rappellent solennellement que la protection des sources journalistiques constitue le socle fondateur de la liberté de l’information. Ils tiennent à souligner que cette protection de leurs sources donc de leurs informateurs est vitale, tant en France que dans les pays en situation de conflit ou soumis à des dictatures, où ils réalisent leurs reportages.

Ils s’inscrivent en cela dans la lignée d’Albert Londres. Celui-ci qui avait en 1923 dénoncé les horreurs du bagne de Cayenne, s’efforça à son retour à Paris de sauver Eugène Dieudonné, un sympathisant anarchiste condamné aux travaux forcés, qui lui avait raconté les conditions de détention du bagne. A l’époque aucune loi ne protégeait ceux qui avaient le courage de témoigner. Albert Londres alla chercher Dieudonné jusqu’au Brésil, obtint sa grâce et le ramena en France. Question de principe. Question d’éthique et aussi de morale.

Aujourd’hui plus que jamais, la protection des sources journalistiques s’impose. La remettre en cause ou y porter atteinte revient à entraver la liberté d’informer sans laquelle il n’y a plus de liberté de la presse. Une liberté à laquelle les journalistes du Prix Albert Londres, comme tous leurs confrères journalistes, sont passionnément attachés.

Information : Stéphane Joseph – stephane.joseph@scam.fr – 06 82 90 01 93

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