
La Scam à Vidéoformes 2022, du 18 au 20 mars
Cap sur le festival dédié à la création numérique pluridisciplinaire !
Retrouvons-nous à Clermont-Ferrand pour la 8e édition de La Scam Invite avec une rencontre sur L’Art Glaciaire. L’occasion également de découvrir les sept films qui concourent pour le Prix Scam de L’Œuvre expérimentale 2022.
Rencontre La Scam Invite #8 : L’Art glaciaire
Vendredi 18 mars à 16h30
Rencontre entre une artiste Anne-Sophie Emard et un glaciologue Luc Moreau. Tous deux échangeront autour de l’invisible, de mouvements qui se mesurent à l’aune d’une échelle temporelle. Avec une approche apaisante, en ces temps de confusion où la peur semble être le sentiment prédominant.
Prix de L’Œuvre expérimentale 2022
Remise du Prix dimanche 20 mars à 19h00
Le jury : Géraldine Brezault et Xavier Marquis (membres de la Commission des écritures et formes émergentes), Moïse Togo (lauréat 2021), Anne-Sophie Emard (invitée de La Scam Invite #8), Stéphane Haddouche (Vidéoformes).
Inside de Yann Chapotel
France – 2020 – 5’45 – Auto-production
Projection samedi 19 mars à 14h00
Salle des frères Lumière, CROUS Clermont Auvergne
Inside déroule une mosaïque de fenêtres, celles de l’immeuble que j’ai régulièrement filmé depuis ma propre fenêtre. Le long de cette frontière où l’intérieur s’ouvre sur l’extérieur, une multitude d’instants de la vie quotidienne se superposent, formant une fresque chorégraphique de gestes simples.

Bébé colère de Caroline Poggi et Jonathan Vinel
France, Italie – 2020 – 13’29 – 444 FILMS Fondazione Prada
Projection samedi 19 mars à 14h00
Salle des frères Lumière, CROUS Clermont Auvergne
Confronté au monde contemporain et à ses paysages désolés, Bébé Colère se demande comment grandir.

Angle mort de Lotfi Achour
France, Tunisie – 2021 – 13’13 – La Luna Productions, A.P.A Artistes Producteurs Associés
Projection samedi 19 mars à 14h00
Salle des frères Lumière, CROUS Clermont Auvergne
Sous la dictature de Ben Ali, en Tunisie le 7 octobre 1991, un homme est enlevé, torturé, tué, puis disparaît sans jamais avoir été retrouvé. Il revient nous parler près de trente ans plus tard. Calme, presque froid, chirurgical, sans affect, il pose son regard sur les faits et les personnes, les lieux et le temps, leur enchevêtrement dans sa mémoire en ravivant fortement la nôtre. Il nous amène à remettre à la surface ce qu’on a volontairement ou involontairement décidé d’enfouir, de refouler de notre histoire collective. Il nous entraîne avec lui dans les méandres de cette mémoire, en faisant sienne la question de sa propre mère : « où avez-vous déposé le corps de mon fils ? ».

Hybrid Terrains de Elise Guillaume
Belgique – 2021 – 6’06 – Navajo Studio
En compétition officielle Vidéoformes pour le prix.
Projection samedi 19 mars à 14h30
Salle Boris-Vian, Maison de la Culture.
Hybrid Terrains (Terrains Hybrides) met en dialogue le corps humain avec le monde végétal. Ce travail se veut non-anthropocentrique, notamment à travers la bande son créée à partir d’enregistrements de signaux électromagnétiques émis par les plantes. Le film vous invite ainsi à observer, sentir et remettre en question le lien entre l’homme et le monde végétal.

La réponse de la Terre de Giulia Grossmann
France – 2021 – 19’46 – CERN – IT Dep.
En compétition officielle Vidéoformes pour le prix.
Projection samedi 19 mars à 14h30
Salle Boris-Vian, Maison de la Culture.
Errance scientifique et psychédélique, La réponse de la Terre est une réflexion sur le sens des images, leur nature et pérennité. Nous suivons le fil des pensées d’un homme qui pourrait être tout autant astrophysicien, archiviste du CERN ou musicien. Voyage graphique mental et sensoriel, le narrateur nous mène dans une réflexion sur l’infiniment grand et l’infiniment petit, la mémoire et les machines, l’entropie et les mondes en formation.

Paysage d’été de Vincent Burger
France – 2021 – 8’25 – Auto-production
En compétition officielle Vidéoformes pour le prix.
Projection dimanche 20 mars à 10h45
Salle Boris-Vian, Maison de la Culture.
Un paysage hostile et incandescent se dessine sous un ciel d’éclipse. Tableaux lents où des êtres s’affairent à des activités mystérieuses. L’orage gronde et pourtant on s’y presse. Dans une ambiance lourde et planante se découvre un écosystème improbable dont les lois nous échappent. Inspiré du peintre romantique John Martin et de ses paysages apocalyptiques, ce film nous en propose une version actualisée, où le monde vivant semble s’accommoder du désastre environnant et de sa lente consumation. Fabriqué en collages, les éléments s’y confondent, le minéral s’y mélange au vaporeux et la catastrophe se mêle à la célébration dans une carte postale d’éruption où des êtres semblent avoir trouvé refuge.

Kira de Ysana Watanabe
France – 2021 – 15’40 – Auto-production
En compétition officielle Vidéoformes pour le prix.
Projection dimanche 20 mars à 10h45
Salle Boris-Vian, Maison de la Culture.
Kira est un court-métrage réalisé entièrement en photogrammetry qui s’interroge sur le phénomène social des disparitions volontaires, très présent, voire normalisé au Japon. Ces disparus, qu’on appelle « Johatsu », sont depuis longtemps un leitmotiv de la littérature et des fictions japonaises. Par l’image, le texte et la musique, Kira évoque l’histoire d’un homme d’affaire à la vie lisse qui s’évapore et qui écrit une lettre à sa femme. Celle-ci l’imagine parti dans des lieux inventés, qu’elle crée de toutes pièces, pour l’y voir heureux.
