Rendez-vous au Centre Pompidou à Paris pour fêter le réel durant dix jours ! Partenaire historique du festival, la Scam sera présente aux rencontres professionnelles de Parisdoc et remettra son Prix International. Rémi Lainé la représentera cette année au sein du Jury longs métrages.
A noter, la reprise le 5 avril à la Scam d’une sélection de films issus du Palmarès 2023.

Parisdoc – First Contact
Mardi 28 mars, 10h – 15h

First Contact propose aux producteurs de découvrir 10 projets en cours d’écriture, développés à partir de travaux de recherche en sciences sociales, en sciences exactes ou en création artistique. Parmi ces projets, figurera la bourse Brouillon d’un rêve de la Scam Mars Academy de Hugo Saugier.

Parisdoc – Matinale #4 : Matinée des idées
Cinéastes : Quel soucis politique de l’art ?
Vendredi 31 mars à 10h30 à la Maison de la Poésie

En collaboration avec l’ACID, l’ADDOC, la SRF et la SCAM.

“Les artistes, lorsqu’il leur arrive d’être appréciés, le sont dorénavant à la condition de n’avoir pas le souci de l’art. On les aime conformes à l’imagerie du militant culturel dévoué, du poète échauffé, du citoyen indigné ou de l’animateur impliqué.”
Ce constat, posé par Olivier Neveux, s’adresse au champ du théâtre. A-t-il une pertinence dans le champ du cinéma ? Cette Matinée des idées, plutôt que de questionner la définition du “cinéaste engagé”, se propose d’interroger les négociations possibles entre le geste esthétique et le geste militant. Le souci politique de l’art pour le cinéma réclame peut-être de ne pas se laisser enfermer dans une obsession de l’efficacité immédiate qui conduit volontiers à conclure que “mieux vaut directement militer”, ou à se faire engloutir par la vision quantitative de la réception, laquelle concerne d’abord l’insertion d’une œuvre dans le marché.

En artiste : comment se situer politiquement ? Intervenir dans la conjoncture ou s’en détacher ? Se situer par le choix de son sujet ou de ses matériaux ? Par des procédés qui affirment un regard ? En déjouant les fonctions attendues de ce qu’on produit ?

Se réclamer d’un cinéma politique, n’est-ce pas chercher un point de rencontre entre une ambition politique et le champ de l’art : l’artisanat de la dimension esthétique, de la recherche formelle ? Par exemple, ne faut-il pas faire le deuil de la maîtrise des effets de l’œuvre, suivant la mise en garde formulée par Jacques Rancière : “L’émancipation, c’est aussi de savoir que l’on ne met pas sa pensée dans la tête des autres, qu’on n’a pas à anticiper l’effet.” ? Cela doit-il pour autant faire renoncer à viser des effets ?

Modération : David Faroult (maître de conférence, ENS-Louis Lumière)
Avec la participation des réalisateurs et réalisatrices :
Marina Déak – Les Profondeurs (2005), Poursuite (2011), Si on te donne un château, tu le prends ? (2017), Navire Europe (2023)… (adhérente à l’Acid)
Manuela Frésil Entrée du Personnel (2011), Le Bon grain de l’ivraie (2018)…  (adhérente à l’Addoc)
Nicolas KlotzLa Blessure (2011), Low Life (2011) et L’héroïque lande, la frontière brûle (2017) réalisés avec Élisabeth Perceval… (adhérent à la SRF)
Pierre Carles La Sociologie est un sport de combat (2001), Fin de concession (2010), Opération Correa, épisodes 1&2 (2015-2016), réalisés avec Nina Faure … (membre du conseil d’administration de la Scam)

Remise des Prix le 2 avril à 16h30

Le Prix International de la Scam, doté de 5 000 euros, est attribué chaque année à un long métrage étranger de la compétition. Cette année, le réalisateur Rémi Lainé représente la Scam au sein du jury.

Reprise du palmarès à la Scam le 5 avril

Projection d’une sélection de films primés lors de cette édition (liste disponible à partir du 3 avril).

Lien vers le site du Cinéma du réel