Pour la première fois, Arte donne au public une occasion unique de voir ou revoir une sélection de films de la chaîne. Temps fort de cette manifestation, la Nuit des Etoiles de la Scam, qui valorisera sur grand écran six films lauréats 2013.



Du 24 au 28 novembre, ARTE bouscule sa grille pour accueillir un festival entièrement dédié aux grands documentaires : le meilleur des coproductions de la Chaîne, pour la plupart sorties en salles ou primées dans les festivals internationaux.
Coup d’envoi de ce premier Festival du documentaire, vendredi 22 novembre avec la projection du film de Jean-Christophe Klotz et Fabrice Arfi L’argent, le sang et la démocratie, à propos de l’affaire Karachi (invitation)  Le temps d’un week-end, Arte donne rendez-vous au public, en entrée libre au cinéma l’Arlequin, pour savourer sur grand écran une sélection de films de la chaîne. L’occasion d’assister, dimanche 24 novembre de 16h à minuit, à la Nuit des Étoiles de la Scam.

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ARTE, qui joue un rôle unique en faveur du documentaire de création, est fière d’initier cette année un festival qui lui soit entièrement consacré. Dans la lignée de notre Festival du Cinéma, cette première édition du Festival du Documentaire donnera à voir le meilleur des longs métrages du genre à l’antenne, avec la diffusion de onze films, du 24 au 28 novembre.
La programmation illustre la richesse et l’exigence des documentaires soutenus par la chaîne. ARTE donnera à voir dix films remarquables et inédits à la télévision, avec de fortes personnalités (Bardot, la méprise de David Teboul, Michel Petrucciani de Michael Radford ou The big Eden de Peter Dörfler), la mise en valeur de l’engagement et de la lutte (Women are heroes de JR, Tous au Larzac de Christian Rouaud), la question de la mémoire (L’appartement de ma grand-mère d’Arnon Goldfinger, Mon voyage au cœur des ténèbres de Staffan Julén et Marius van Niekerk, ou Cinéma Jenin, l’histoire d’un rêve de Marcus Vetter et Aleksei Bakri), et celles qui agitent le monde contemporain (La gloire des putains de Michael Glawogger ou Fix me de Raed Andoni). Enfin, nous rediffuserons la bouleversante Image manquante de Rithy Panh, qui a reçu le Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes cette année.
Ce Festival du Documentaire sera aussi l’occasion de présenter en salles de cinéma une programmation représentative de la production d’ARTE. Le public pourra, du 22 au 24 novembre au cinéma l’Arlequin à Paris, voir ou revoir sur grand écran dix documentaires d’ARTE diffusés dans l’année. Sans compter la Nuit des Etoiles de la SCAM, qui valorisera six films ARTE lauréats 2013. Le festival parisien fera enfin écho à la manifestation qu’organise la chaîne à Munich début novembre.

Véronique Cayla, présidente de d’Arte



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* La Nuit « LES ÉTOILES DE LA SCAM » dimanche 24 novembre au Cinéma l’Arlequin
présentée par Julie Bertuccelli, présidente de la Scam et Anne Durupty, directrice générale d’Arte France

> à 16 h00 : « Alma, une enfant de la violence » de webdocumentaire de Isabelle Fougère et Miquel Dewever-Plana
(2012 – coproduction Upian, Arte France et l’Agence VU’)
Premier prix du documentaire interactif au World Press Photo 2013
Visa d’Or France24-RFI du meilleur webdocumentaire 2013
Grimme online Award 2013

alma.arte.tv
Alma a grandi dans les bidonvilles du Guatemala. Adolescente, elle intègre un gang ultra violent dont elle réchappe. Sa confession est celle d’une ancienne criminelle et le témoignage de la violence démesurée qui ronge son pays.
Alma, une enfant de la violence a fait l’objet d’un documentaire diffusé sur l’antenne d’Arte.
Présentation par Isabelle Fougère.

> à 17h10 : « Bahreïn, plongée dans un pays interdit » de Stéphanie Lamorré
(2012, 52’ – coproduction : Premières Lignes, Arte France)
Mention spéciale Gdańsk Docfilm Festival 2013
Prix spécial One World à Prague 2013
Prix Olivier Quemener – RSF au Figra 2013

Au Bahreïn, chaque jour, des femmes et des hommes descendent dans la rue au péril de leur vie pour réclamer liberté et démocratie. Pendant un mois, Stéphanie Lamorré a filmé clandestinement, au cœur des quartiers assiégés, les manifestations violemment réprimées.

> à 18.30 : « Enfants forçats » de Hubert Dubois  
(2011 – 71’ – coproduction Ina, CFRT et Arte France)
Il y a vingt ans, dans L’enfance enchaînée, Hubert Dubois faisait l’état des lieux de l’enfance soumise aux pires formes de travail. Aujourd’hui, avec Enfants forçats, il reprend l’enquête pour mesurer les progrès réalisés, mais aussi alerter sur leur fragilité dans le contexte de crise économique mondiale.

> à 20.00 : « La Vie en vrac » de Élisabeth Kapnist
(2011 – 83’ – coproduction : Gaumont télévision, CD Production et Arte France)
Le quotidien de l’hôpital psychiatrique de jour de Saint-Germain-en-Laye, où se tisse une relation de confiance entre soignants et patients. Au fil de plusieurs mois de tournage dans cet établissement à visage humain, Élisabeth Kapnist a tenté de mieux comprendre combien la folie qui nous dérange est aussi proche de nous.

> à 21.50 : « Nos fiançailles » de Chloé Mahieu et Lila Pinell
(2012 – 52’ – coproduction : The Factory Productions et Arte France)
Grand Prix France du Festival du Cinéma de Brive 2012
Comment vit-on sa jeunesse, l’amour, la relation aux autres filles ou garçons quand on est catholique pratiquant ? Avec un jeune couple de fiancés de la communauté catholique traditionnaliste de St Nicolas du Chardonnet, nous partageons la vie des jeunes dans leur apprentissage spirituel.

> à 23.00 : « Pleure ma fille, tu pisseras moins » de Pauline Horovitz
(2012 – – 52’ coproduction Quark Productions et Arte France)
Prix du public à Corsica.Doc 2012
« On ne naît pas fille, on le devient », tout le monde sait ça depuis Simone de Beauvoir. Aussi la réalisatrice qui a vécu, enfant, dans la hantise de la féminité à venir s’interroge-t-elle : comment la construction des genres s’est-elle opérée en elle-même ? Un petit théâtre familial déjanté qui revisite un univers de règles non écrites sur le masculin et le féminin.

> lien vers le programme complet du festival