A l’occasion du premier Jour le plus court, initié par le CNC pour promouvoir le court métrage, la Scam propose une programmation militante pour ne pas oublier le sort réservé à plusieurs documentaristes iraniens, emprisonnés, libérés sous caution, interpellés sans raison…
Des pétitions de soutien circulent, mais il est important que les oeuvres circulent également et puissent être vues. La Scam programme donc trois documentaires d’auteurs sur lesquels le pouvoir iranien exerce des pressions intolérables.
* Lady of the Roses
de Mojtaba Mirtahmasb
libéré le 9 décembre sous caution (2009 – 52’ – vost anglais)
Aux frontières du désert iranien, envers et contre tous, un homme et une femme ont construit leur rêve d’une « culture de la rose » capable d’offrir aux habitants de cette région une plus grande justice sociale et économique.
* The memory of niavaran
de Hadi Afatideh
libéré le 14 novembre sous caution (29’ – vost anglais)
Retour au Palais de Niavaran, dernière résidence du Shah d’Iran avant la révolution iranienne de 1979. Trente ans après, quelle mémoire renferme encore ce symbole présent d’une époque révolue ?
* Back Vocal
de Mojtaba Mirtahmasb
(2004 – 40’ – vost anglais)
Parcours du combattant pour ces femmes, chanteuses, en lutte artistique pour faire entendre leur «voix».
Une projection suivie d’un débat pour évoquer la situation des auteurs iraniens en présence de
– Abbas Bakhtiari (directeur du centre culturel Pouya),
– Mehrnoushe Solouki (journaliste),
– Sepideh Farsi (réalisatrice),
– Manon Loizeau (auteur de Chronique d’un Iran interdit)…
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La bande annonce du Jour le plus court 2011