Le voici de retour, un siècle après ses premiers tours de manivelle ! Max Linder, l’incorrigible séducteur et… le gaffeur intentionnel explosant les codes de la bienséance. A l’écran le 17 octobre et en coffrets DVD/Blu-ray le 6 novembre.



Ce dandy à « l’âme d’un gavroche et la silhouette d’un prince » (Louis Delluc) a révolutionné le cinéma des années 1910 et inspiré tous les grands comiques.

Il était l’humour, le charme, l’élégance à la française. Il inspira Charlie Chaplin, Buster Keaton, Jacques Tati, Pierre Etaix. Les plus grands cinéastes lui rendent encore hommage aujourd’hui de Tarantino dans Inglourious Basterds à Martin Scorsese dans Hugo Cabret. Après une carrière fulgurante, un succès planétaire et une fin tragique, il tomba dans l’oubli jusqu’à ce que sa fille Maud décide de lui redonner la place qu’il mérite. Ces films ont été restaurés et enfin réunis dans ce coffret de 3 DVD/2Blu-ray et un livre édité par les Editions Montparnasse.

« A 20 ans, je n’avais pas une très haute idée de mon père. Il m’avait privée de ma mère et s’était suicidé en m’abandonnant. Quand, pour la première fois j’ai vu certains de ses films, j’ai découvert que mon père était un grand cinéaste. Or ma famille avait détruit toutes les copies de ses films qu’il avait conservées, et l’on ne parlait plus beaucoup de lui. Sans doute à cause de sa mort tragique mais aussi de l’arrivée du parlant. Pour qu’il ne tombe pas dans l’oubli, j’ai cherché à retrouver le plus possible de photos, d’articles et de films. J’ai réalisé deux longs métrages et plusieurs séries pour la télévision afin de faire découvrir cette œuvre au grand public. Je suis heureuse que les Editions Montparnasse aient décidé de restaurer, de numériser et d’éditer mes deux films et petit à petit tout ce que nous avons et pourrons trouver de l’œuvre de mon père ». Maud Linder  

Au programme, 10 courts-métrages (parmi lesquels Max prend un bain, Max et sa belle-mère) ; En compagnie de Max Linder, présenté à Cannes en 1963, subtil montage des trois chefs-d’œuvre américains du cinéaste (dont Sept ans de malheur, avec la célèbre scène du miroir reprise par les Marx Brothers et L’Étroit mousquetaire, seul film de cape et d’épée où d’Artagnan téléphone !) ; L’Homme au chapeau de soie, documentaire retraçant la vie de Max Linder; et un livre écrit par sa fille Maud Linder, préfacé par Costa-Gavras et introduit par Pierre Étaix.

> Le 17 octobre, sortie en salles en 2K par Montparnasse : Les débuts de Max au cinéma (7 min), Max prend un bain (9 min), Jane et Max veulent faire du théâtre (13 min), Sept ans de malheur (40 min).
Durée : 1h09 – version numérique restaurée

> Le 6 novembre : sortie en coffrets 3 DVD / 2 Blu-ray et un livre aux Editions Montparnasse.
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