« Cette image n’existe pas encore. Je ne l’inventerai pas, je la cherche. Et si cette image-là n’existait plus ou n’avait jamais existé…Ce travail de mémoire pourrait devenir une obsession ? Ne devrais-je pas laisser au temps son pouvoir d’oubli ? » Rithy Panh fait revivre son enfance et sa famille détruites par les Khmers rouges. L’évocation poignante et sobre, à la première personne du singulier, d’un crime de masse qui n’a pas laissé d’image.