Ancien président de la Scam Belgique, Michel Jakar a toujours défendu ses choix et son parcours singuliers dans une télévision de plus en plus éloignée de ses propres valeurs.



La Scam est attristée par le décès du cinéaste et réalisateur belge Michel Jakar survenu le 23 janvier dernier. Cet homme passionné par les langages de l’image et du son et ouvert à toutes les formes d’expression artistique était une figure emblématique de la défense des droits des créateurs.  Ancien président de la Scam Belgique, il a toujours défendu ses choix et son parcours singuliers dans une télévision de plus en plus éloignée de ses propres valeurs. Un combat courageux, qui lui a valu des apparitions choisies et des disparitions obligées.

————————————–

Michel Jakar étudie un temps la biologie à l’université de Lausanne, mais abandonne rapidement ce cursus pour se consacrer aux études en cinéma à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) à Bruxelles. C’est là qu’il réalise ses premiers courts métrages. En 1972 il entre à la RTBF (télévision belge) dans le département fiction. « Ô Sidarta », en 1974, court-métrage, est en sélection officielle au Festival International du film de Cannes. Parallèlement il réalise ses premiers long-métrages de fiction pour la télévision. En 1990 il est élu Président du Comité belge de la Scam (Société civile des auteurs multimédia). Il rencontre Akarova et lui consacre deux films. En 1993 il crée une structure de production, « Kamalalam » En 1996 il cofonde et anime jusqu’en 2006 l’ACSR (Atelier de Création Sonore Radiophonique) La même année il réalise « La Mère ». A partir de 2001 il commence à filmer de manière systématique ce qui traverse l’espace de jeu des Brigittines à Bruxelles. Collaborations accrues avec des chorégraphes. Installations. Recherches d’écritures nouvelles.

Voir le site de Bela : http://www.bela.be/homepage/auteurs/auteur.aspx?id=50948  
Voir le site www.micheljakar.com