Cette édition 2017 s’est fait l’écho, en beaucoup d’endroits, d’un monde voué aux conflits de tous ordres. Conflits armés, sans âge, dans Les Éternels de Pierre-Yves Vandeweerd et Meteors de Gürcan Keltek – présentés respectivement en ouverture et en clôture du festival. Terrains d’affrontements d’une autre nature avec Des spectres hantent l’Europe de Maria Kourkouta et Niki Giannari et L’Usine de rien de Pedro Pinho, présentés en avant-premières. D’autres formes de résistances ont parsemé « Kling Klang, la musique c’est du cinéma ». Sans compter, les films de la Sélection qui s’inscrivaient aussi dans des climats d’insurrection latente.

Le Prix des Écrans documentaires

* Grands Travaux

d'Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes
2017 – 101' – Savage Films – Belgique
Grands travaux situe son action dans l’Institut Anneessens-Funck, une école professionnelle néerlandophone à Bruxelles où des jeunes issus de milieux très variés, souvent précarisés, viennent apprendre un métier à exercer au plus vite. Le film documente et met en scène les différents aspects de leur vie : les exercices à l’école, le football, leurs tribulations sentimentales ainsi que la recherche d’un logement, d’un emploi. En relatant le quotidien dans l’espace confiné d’une école, c’est une image de Bruxelles aujourd’hui que tente de construire Grands travaux. Avec la jeunesse au centre.

Mention spéciale
* Koropa

de Laura Henno
2016 – 19' – Spectre Productions – France
Au large de l’archipel des Comores, dans la nuit noire, Patron, un jeune orphelin, apprend à devenir « Commandant ». D’ici peu, il emmènera en vedette ses premiers voyageurs clandestins vers Mayotte.


Le Prix Moulin d'Andé

* Diane Sara Bouzgarrou

pour son projet de film en cours d'écriture À mon corps défendant


Le Prix des lycéens

* Grands Travaux

d'Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes
2017 – 101' – Savage Films – Belgique
Grands travaux situe son action dans l’Institut Anneessens-Funck, une école professionnelle néerlandophone à Bruxelles où des jeunes issus de milieux très variés, souvent précarisés, viennent apprendre un métier à exercer au plus vite. Le film documente et met en scène les différents aspects de leur vie : les exercices à l’école, le football, leurs tribulations sentimentales ainsi que la recherche d’un logement, d’un emploi. En relatant le quotidien dans l’espace confiné d’une école, c’est une image de Bruxelles aujourd’hui que tente de construire Grands travaux. Avec la jeunesse au centre.

* Je ne me souviens de rien

de Diane Sara Bouzgarrou
2017 – 59' – Tryptique Films – France
Souffrant du trouble bipolaire, je traverse en 2011 un épisode maniaco-dépressif d’une telle intensité qu’il me laisse presque entièrement amnésique. Me restent ces dizaines d’heures de rushes et ces deux carnets remplis d’écrits, de collages, de dessins – précieuses traces de mon séjour en clinique psychiatrique. Plus de quatre ans après, ces quelques mois de ma vie sont encore inaccessibles à ma mémoire. Le projet de ce film : la reconstituer.

Le jury de la Sélection Premiers Films était composé de Claire Childéric, Gaëlle Jones et Eva Tourrent.

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