Doté pour la première fois cette année par la Scam, ce prix remis au festival Visa pour l’Image, permet à un photojournaliste de réaliser un projet de reportage inédit. Date limite des candidatures le 7 juin.

Afin d’encourager le travail des photojournalistes qui se heurtent aux difficultés économiques de leur métier, l’Association Pierre & Alexandra Boulat attribue tous les ans un prix doté, pour la première fois par la Scam, d’un montant de 8.000 euros.

Ce prix est destiné à un photojournaliste en activité (sans restriction d’âge, de sexe ou de nationalité), désirant réaliser un travail personnel à caractère social, économique, politique ou culturel, dans un traitement journalistique mais ne trouvant pas de commande auprès des médias. Il ne peut être attribué qu’à un seul photographe.

Les candidatures sont gratuites et les dossiers doivent être envoyés au plus tard le 7 Juin 2015, par FTP, à l’adresse suivante :

Adresse FTP : ftp.cosmosphoto.com
identifiant : petaboulat
mot de passe : bourse
Il ne sera pas délivré d’accusé de réception.


Le règlement est disponible sur les sites :
http://www.pierrealexandraboulat.com

http://www.viiphoto.com


Le jury se réunira à Paris en juin et le prix sera remis au festival Visa pour l’Image à Perpignan au cours de la soirée de projection, le jeudi 3 septembre 2015.

Le travail du lauréat est également susceptible d’être exposé à la Galerie Cosmos à Paris avec publication d’un catalogue et présenté au prochain festival Visa pour l’image.

Lauréats des années précédentes
Kosuke Okahara (2014) pour “Any Given Day”, un projet commencé il y a dix ans sur la drogue en Colombie et qui montre le cycle sans fin de la violence à Cali.
Cali, centre de production de la cocaïne est classée parmi les 10 villes du monde avec le plus fort taux de criminalité. Kosuke se concentre sur la vie quotidienne d’une nouvelle génération de gangsters qui, après la disparition de son Cartel, ont formé des groupes de narcotrafiquants qui se battent entre eux.

Arnau Bach (2013) pour son projet sur “Marseille”.
Auteur d’un travail étonnant sur les banlieues parisiennes, Arnau explore le quartier chaud de Marseille, stigmatisé par la criminalité, celui des pêcheurs traditionnels qui a progressivement vu sa portion portuaire diminuer et dont les habitants ont été contraints de quitter les quartiers populaires du centre-ville.

Maciek Nabrdalik / VII (2012) pour son projet “Migrations économiques”.
Maciek a enquêté au Portugal où, suite à la crise économique, l’immigration est de 40%. Il s’est concentré sur Anabela, une jeune artiste qui a décidé de tourner le dos à sa vie à Lisbonne pour commencer une nouvelle vie à Londres.

Lizzie Sadin (2010) pour son projet “ Terre promise, femme promise” qui traite des femmes et des adolescentes victimes du trafic d’êtres humains en Israël.
Tous les ans de 3 000 à 5 000 femmes et jeunes filles sont victimes de ce trafic et emmenées en Israël pour travailler principalement dans le commerce du sexe.

Masie Crow (2009) pour son projet “Perdue dans le cycle de la pauvreté”.
Les effets émotionnels que la pauvreté peut avoir sur un individu, à travers les yeux d’une jeune femme, April, qui vit bien en-dessous du seuil de pauvreté dans le sud-est de l’Ohio.

Jean Chung (2008) pour son projet “Larmes au Congo”.
Jean a suivi quelques-unes des femmes, au Congo, qui ont subie des viols et violences sexuelles et montré les conséquences physiologiques, psychologiques et sociales des horreurs qu’elles ont subies.

> Contact pour tout information complémentaire : Annie Boulat à annie@cosmosphoto.com