La Scam a participé activement à la réforme du COSIP documentaire qui visait essentiellement trois objectifs : l’exclusion des programmes de flux de l’aide automatique, le maintien de l’investigation et la valorisation du documentaire unitaire de création.
A la lecture du bilan d’étape du CNC ce jour, la Scam estime que ces objectifs sont atteints et que la réforme du soutien automatique du documentaire fait ainsi preuve de sa pertinence. La Scam salue le travail de mise en œuvre du CNC et celui de la nouvelle commission sélective qui a dû essuyer les plâtres.
Tous les aspects de cette mise en œuvre ne sont pas exempts de critiques. La Scam regrette que les majorations « histoire » et « science » aient été étendus aux documentaires « empruntant aux codes du reportage et du magazine », ce qui nuit à la l’esprit et à la lisibilité de la réforme. Le durcissement des conditions d’accès à l’automatique a pu desservir la création documentaire en régions, notamment l’augmentation de l’apport horaire minimum.
Pour autant, cette réforme appelée de ses vœux par le secteur du documentaire a les effets positifs voulus. Elle met aussi en lumière la réalité de l’investissement des chaînes dans le documentaire de création, qui bénéficie de bonification à l’aide automatique. La Scam prend acte de cette photographie inédite qui recoupe ses propres constatations.
Le système peut encore être affiné ainsi que le CNC en a convenu. La Scam tient en tout état de cause à ce que l’esprit de cette réforme demeure et veillera à ce qu’il soit préservé.
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