Après l’étude transversale « Le documentaire, les régions et leurs aides », publiée en juin 2021, la Scam poursuit avec la journaliste Emmanuelle Miquet son tour de France, cette fois par territoire. Deuxième focus avec la région Nouvelle-Aquitaine où plusieurs chantiers sont en cours parmi lesquels l’évolution des soutiens d’une collectivité devenue l’une des plus attractives de France pour les créateurs et les créatrices.

Le sentiment est partagé par la plupart des auteurs et des autrices de documentaires audiovisuels réunis au sein de Naais, l’association des auteurs et autrices de l’image et du son en Nouvelle-Aquitaine : à l’instar de l’ensemble de la communauté professionnelle du territoire, il ne manque pas grand-chose à la région Nouvelle-Aquitaine pour optimiser ses dispositifs à la création, nombreux et divers, et qui ont grandement contribué à structurer la filière

Une région en perpétuel mouvement

La plus grande région de France, depuis la réforme territoriale de 2015, combine les aides du fonds de soutien au cinéma et à l’audiovisuel de l’Agence livre, cinéma et audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine (Alca) et les dispositifs propres à la région, dits fonds filières parce qu’à effets structurants pour les professionnels locaux. S’y ajoutent les soutiens des trois départements investis dans le documentaire, en 2021, sur les six engagés dans la création.

Enfin, les quatre contrats d’objectifs et de moyens (COM) signés entre la région et France 3 Nouvelle-Aquitaine, TV7, Kanaldude et ÒCtele contribuent majoritairement au genre (66 % du total des aides en 2021), avec un apport de 230 000 euros (64 % du montant). Fait rare, ces COM accordent des aides au développement et des conventions d’écriture, initiées par TV7 et rejointes par Kanaldude et ÒCtele.

Jusque-là opérés par la délégation numérique de la région Nouvelle-Aquitaine, les COM seront gérés par la direction du cinéma et de l’audiovisuel à partir de janvier 2023, année de l’échéance des contrats. Ce transfert a été décidé dans un souci de « mise en cohérence de la filière », explique Charline Claveau, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine et vice-présidente chargée de la culture, des langues et cultures régionales et du patrimoine.

D’autres changements, résultant de plusieurs chantiers, interviendront dans les prochains mois. Outre la réforme du fonds de soutien menée par la région et l’Alca, cette dernière a initié une grande étude quantitative et qualitative dans le but de « dresser le premier état des lieux de la filière à l’échelle de la grande région Nouvelle-Aquitaine », commente Emmanuel Feulié, son directeur cinéma et audiovisuel. Cet état des lieux avait fait l’objet, ces dernières années, de demandes récurrentes des professionnels, et en particulier des auteurs et des autrices. Enfin, la réforme des statuts de l’agence Alca, prévue pour 2024, a été décidée à la suite de la dernière élection de son conseil d’administration, en décembre 2021, où Naais, qui y siégeait depuis la création de l’agence, n’a pas été réélue.

Les statuts actuels de l’Alca ne favorisent pas l’équilibre harmonieux et essentiel d’une communauté audiovisuelle qui ne cesse de progresser et d’évoluer. 

Naaïs et La Tribune des auteurs

Par voie de communiqué de presse, Naais et le think-tank de La Tribune des auteurs, qui réunit principalement scénaristes, cinéastes, autrices-réalisatrices et auteurs-réalisateurs régionaux, ont immédiatement déploré que « les statuts actuels de l’agence ne favorisent pas l’équilibre harmonieux et essentiel d’une communauté audiovisuelle qui ne cesse de progresser et d’évoluer grâce notamment aux efforts financiers des collectivités locales ».

Les signataires ont demandé aux instances concernées de « prendre la mesure du déficit de représentativité » au sein du nouveau conseil d’administration de l’Alca et « de mettre en œuvre les dispositions nécessaires à l’intégration de représentants des cinéastes et des scénaristes ». Que Naais n’ait pas été renouvelée est « problématique », répète aujourd’hui encore Charline Claveau, une position exprimée dès janvier 2022, au Fipadoc, à Biarritz, au cours de la table ronde de la Scam Territoires et Création. Il est important que tous les corps de professionnels puissent être représentés au conseil d’administration, avait alors plaidé l’élue.

En attendant la réforme des statuts de l’Alca, il a été proposé à Naais un siège d’observateur permanent jusqu’aux prochaines élections, en 2024. Une alternative qui permet à l’association d’être présente, mais sans pouvoir prendre part au vote. La Tribune des auteurs a par ailleurs intégré récemment l’assemblée générale de l’Alca.

La région Nouvelle-Aquitaine et le documentaire audiovisuel

Troisième fonds d’aide à la création, derrière l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, en 2021, la région Nouvelle-Aquitaine se classe septième nationale pour le documentaire audiovisuel, avec une enveloppe de 865 000 euros (11 % du fonds global), qui intègre les quatre contrats d’objectifs et de moyens (COM). Celle-ci franchit un million d’euros, si l’on y ajoute les départements impliqués dans le genre (Charente, Charente-Maritime, Dordogne), dont la contribution inclut des aides attribuées directement aux auteurs et aux auteurices, fait unique dans l’Hexagone, l’an dernier. À l’échelon de la seule région, la Nouvelle-Aquitaine rafle le record des aides directes à l’écriture (11). La répartition par étapes de soutien relègue néanmoins l’écriture (7 % du total alloué au documentaire) et le développement (1,2 %), loin derrière la production (91,8 %).

865 000 €

aide à la création

Ouvrir le débat

L’état des lieux du secteur du cinéma et de l’audiovisuel sur le territoire est en attente, la restitution du premier volet chiffré (nombre de professionnels par catégorie de métiers, de films produits, typologie…) ayant pris du retard. À terme, un document unique doit centraliser les statistiques et les éléments issus d’entretiens réalisés avec des professionnels par activité.

La réforme des règlements intérieurs des aides était, quant à elle, initialement prévue début 2023, sur la base des travaux menés par l’Alca et par le service culture de la région. Elle sera finalement reportée pour coïncider avec le renouvellement de la convention triennale de coopération État-région-CNC, à échéance fin 2022. Le futur contrat, qui porte sur la période 2023-2025, sera pour sa part en vigueur au 1er janvier, bien que signé à la fin 2023. En effet, la première année d’application de la convention est généralement celle du temps de la négociation et de sa rédaction.

Dans ce contexte, la collectivité vient de décider d’une concertation avec les professionnels du territoire, et avec des organisations nationales, pour ouvrir le débat. Le détail de ses modalités reste à définir. Une « conjonction de facteurs » a motivé ce nouveau calendrier, expose Charline Claveau. L’étude de l’Alca est « un bon point d’appui » pour relancer une consultation à l’occasion de sa restitution, estime l’élue. « Ensuite, il y a eu deux arrivées [la sienne, en juillet 2021, et celle de Rachel Cordier, directrice générale de l’Alca depuis le 1er septembre dernier], qui ont appuyé le souhait d’avoir un regard renouvelé », à l’approche de la nouvelle convention. Ce temps supplémentaire sera aussi l’occasion d’analyser les conséquences de la pandémie et de soulever les nombreuses interrogations qui pèsent sur les équilibres actuels de l’industrie : incertitudes budgétaires au CNC, fréquentation en salles et fragilité du financement après la suppression de la redevance.

La dernière concertation formelle avec les professionnels remonte à 2019-2020, pour la convention triennale 2020-2022, rappelle la Naais. « Ces dernières années, nous avons souvent été consultés tardivement et mis devant le fait accompli, que ce soit avec la région ou avec l’Alca. Donc la méthode est largement perfectible. Nous avons rencontré Charline Claveau et entendu sa volonté de changer les pratiques. »

On constate parfois des difficultés entre auteurs et producteurs, on voudrait être un peu plus exigeant sur ce point.

Emmanuel Feulié, Alca

Le calendrier a changé, mais l’approche de la région et de l’agence reste la même. Plus qu’une réforme d’ampleur, la démarche porte davantage sur « l’adaptation et l’amélioration de la mécanique », fait valoir la région, estimant que ses « fondations sont solides » et que les dispositifs et les règlements « ont donné des résultats ». Dans ce cadre, tout en confirmant les « axes importants » (la coproduction internationale, le cinéma, court et long métrage…), il s’agira par exemple « de redéfinir certains critères d’aides, et peut-être d’introduire de nouveaux soutiens, en fonction des résultats de la concertation », expose Emmanuel Feulié.

Au sujet du documentaire audiovisuel, « il n’y a pas de grands bouleversements annoncés, sinon peut-être sur des critères en lien avec le territoire, indique Emmanuel Feulié. On ne va probablement pas changer grand-chose sur le règlement qui concerne les auteurs », poursuit-il, soulignant toutefois qu’une « attention particulière » sera portée à leur rémunération concernant les aides en amont de développement et d’écriture, lorsqu’elles sont perçues par le producteur. « On constate parfois des difficultés entre auteurs et producteurs, on voudrait être un peu plus exigeant sur ce point », observe-t-il.

  • 59 aides

    à la création
    en 2021

  • 61 K€

    pour
    l'écriture

  • 10 K€

    pour le développement

  • 794 K€

    pour la
    production

Crise de croissance

En faisant évoluer les règlements, l’enjeu est aussi de « gérer la crise de croissance de la région devenue extrêmement attractive ces dernières années », constate Emmanuel Feulié. Le nombre des dossiers déposés ne cesse d’augmenter, relève l’Alca. Sur les trois dernières années, la progression générale s’établit en moyenne à 5 %.

Entre 2021 et 2022, les demandes pour le genre documentaire (tous formats confondus, court et long métrage, unitaire TV) a bondi de 13,9 %. C’est à l’étape du développement que la hausse est la plus forte (+ 21,3 %), suivie de l’écriture (+ 15,9 %), celle de la production se révélant quasi stable (+ 1,2 %), selon les chiffres de l’Alca. À ce rythme, « le fonds de soutien sera de plus en plus sélectif », avertit l’agence, sans compter que ce volume complexifie la gestion des dossiers en interne.

Avant même ce scénario, l’une des principales revendications de Naais est « qu’il puisse y avoir un taux de sélectivité plus ouvert aux auteurs régionaux ». L’aide au « Projet d’après », mis en place par la région pour les auteurs et les autrices en 2020, durant le Covid, afin de soutenir des projets en amorce, « est le seul dispositif qui ne soit pas ultra sélectif et qui accompagne l’auteur sur la base d’une idée de film, devenant de ce fait une véritable aide à l’écriture et non pas une prime à l’écriture », relève Naais, très favorable à ce soutien. L’association constate, en revanche, que « l’aide à l’écriture conventionnelle n’est pas facile à obtenir en Nouvelle-Aquitaine ». Également bien dotée (5 000 euros maximum), l’aide au « Projet d’après » bénéficie en effet d’un taux de sélectivité très faible : près de 53 % (plus d’un projet sur deux soutenus) en 2022, 76,5 % en 2021 et un peu plus de 62 % en 2020, confirme la région.

Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour sortir d’un tropisme aquitain et passer à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. 

Emmanuel Feulié, Alca

Lancé à titre expérimental, ce dispositif pourrait cependant bouger. Une réflexion est en cours pour une éventuelle évolution vers une aide au programme d’écriture, sur le modèle de l’aide au programme pour les sociétés de production, déjà gérée par la région. Destinée à une entreprise installée en Nouvelle-Aquitaine, celle-ci permet de soutenir une structure sur plusieurs projets en amorce. De la même manière, un auteur ou une autrice serait ainsi potentiellement accompagné sur divers projets.

Dans les initiatives « contrariées en partie par le Covid », l’Alca souhaite continuer à déployer des rencontres interprofessionnelles sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine comme cela s’est déjà fait à « Limoges, Poitiers et régulièrement à Biarritz, à l’occasion des différents festivals » accueillis dans la ville, rappelle le directeur du cinéma et de l’audiovisuel. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour sortir d’un tropisme aquitain et passer à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, aller repérer des talents… Cela n’est pas évident dans une région aussi grande que la nôtre. Il y a des territoires qu’on apprend encore à connaître », développe Emmanuel Feulié. Celui-ci pointe, en outre, une « équipe qui s’est beaucoup renouvelée » au sein de l’agence. Entre son arrivée, en 2019, et aujourd’hui, l’effectif du département cinéma et audiovisuel a plus que doublé, atteignant 18 personnes, depuis la rentrée de septembre.

Agence et collectivité, une collaboration à la loupe

« Progresser sur la circulation de l’information » et la clarification des soutiens de l’Alca est un autre des chantiers en cours de l’agence. La critique vaut aussi pour la région, selon des auteurs et autrices de Naais, qui évoquent par ailleurs la complexité, au quotidien, que peut entraîner la coexistence entre l’agence et la collectivité ainsi qu’un manque de lisibilité sur la répartition des aides. La question du dialogue et de la collaboration entre l’Alca et la région est d’autre part régulièrement pointée par les professionnels dans leur ensemble. Le fait que la Nouvelle-Aquitaine ait souhaité avoir une agence spécialisée « peut induire des effets non pas de concurrence mais des effets de bord et de difficultés de clarté, de lisibilité et d’articulation entre la région et l’Alca », reconnaît Charline Claveau.

Il est absolument nécessaire qu’il y ait une très grande fluidité et une étroitesse de travail entre la région et l’Alca.

Charline Claveau, région Nouvelle-Aquitaine

Dès son arrivée, l’élue a estimé « absolument nécessaire » qu’il puisse y « avoir une très grande fluidité et une étroitesse de travail » entre la région et l’Alca, et cela, pour le « bénéfice des professionnels ». L’agence dans sa forme actuelle, c’est-à-dire depuis la fusion, « est relativement jeune et assez neuve », tempère-t-elle néanmoins.

La première phase du travail sur l’évolution des règlements du fonds de soutien a été menée conjointement par l’équipe de l’Alca et par l’équipe cinéma de la région, rappelle quant à lui Emmanuel Feulié. « Il y a eu une démarche participative en interne entre les deux entités pour construire cette proposition. Nous avons appris à travailler ensemble. C’est très important. » Selon lui, « la concertation à venir donnera un éclairage nouveau. Les évolutions des dispositifs de soutien seront le fruit du croisement de ce travail et des retours des professionnels ».

Il ne s’agit pas seulement de produire en région mais depuis la région. 

David Hurst, La Peña

La Nouvelle-Aquitaine se caractérise par la présence de nombreuses associations professionnelles qui pourraient se fédérer au sein d’une interprofessionnelle régionale. À la faveur d’échanges renforcés pendant la pandémie, « on s’est rendu compte qu’on partageait beaucoup plus de choses qu’on ne l’imaginait, notamment sur deux points fondamentaux que sont la création et l’initiative régionale. Il ne s’agit pas seulement de produire en région mais depuis la région », explique David Hurst, coprésident de La Peña (Produire en Nouvelle-Aquitaine), principale association de producteurs sur le territoire, moteur dans ce projet de collectif interassociatif.

L’objectif est « avant tout d’être une force de réflexion et de proposition par rapport à nos interlocuteurs institutionnels en valorisant cette question de la création depuis la région, poursuit David Hurst. Si on est tous ensemble, notre voix sera encore plus forte et plus incontournable. C’est d’autant plus important dans le contexte de fragilisation sur le plan national », note le producteur.

Le sujet de cette interprofessionnelle sera discuté durent la sixième édition de Territoire(s) d’images, les rencontres professionnelles organisées par La Peña, les 5 et 6 décembre, à Limoges. Un séminaire à huis clos entre les associations professionnelles y est annoncé, en présence notamment du Collectif des festivals de cinéma et d’audiovisuel de Nouvelle-Aquitaine, Naais, la Tribune des auteurs, les Maisons de production associées, Atana (Association des techniciens de l’audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine) ou Cina (Cinémas indépendants de Nouvelle-Aquitaine).

À ce stade, Naais ne dispose pas « d’assez d’éléments pour se prononcer sur la forme que cela peut prendre, mais si elle est un véritable espace de dialogue, une interprofessionnelle peut être une vraie force. La rencontre à Limoges permettra, nous l’espérons, d’en poser les jalons », commente l’association, en amont. La Tribune des auteurs, d’ores et déjà favorable à cette initiative, évoque Films en Bretagne, qui réunit et représente les professionnels de l’audiovisuel et du cinéma, de l’écriture à la diffusion.

Ces multiples chantiers pourraient, demain, apporter le peu qui manque à la Nouvelle-Aquitaine pour optimiser ses dispositifs. C’est pourquoi leurs issues seront attentivement scrutées dans les prochains mois.

Le Faana, un festival créé par les autrices et les auteurs de Naais pour valoriser leurs films

Organisé pour la première fois en septembre 2021, à Saint-Georges-de-Didonne, près de Royan, le Festival des autrices et auteurs de l’image du son en Nouvelle-Aquitaine (Faana) a été créé par Naais pour « mettre en lumière les œuvres des autrices et des auteurs de la région », qui sont « plus d’une centaine », selon les chiffres de l’association. D’une périodicité biennale, le Faana propose une sélection de films de tous les genres, aussi bien produits par la Nouvelle-Aquitaine que par d’autres régions, voire autoproduits, et des rencontres professionnelles. L’objectif du festival est de « montrer la diversité de ce qui se fait dans notre très grande région », mentionne Naais. En Nouvelle-Aquitaine, il y a très peu d’accompagnement de la part de la région et de l’Alca sur la diffusion des œuvres audiovisuelles et des courts métrages. Nous espérons que la récente arrivée d’une nouvelle chargée de mission à la diffusion changera la donne », observe l’association. Après une première année, qui a remporté son pari en termes de fréquentation, la prochaine édition est attendue en septembre 2023. « Offrir un espace d’échanges et de rencontres fait partie de nos missions », fait valoir l’association, à l’instar du « coin doc, du coin fiction, l’organisation de tables rondes et de journées de formation qui sont autant d’occasions de réunir des auteurs ».

Méthodologie des enquêtes de la Scam pour un état des lieux du documentaire en région

Ces focus restent circonscrits au seul documentaire audiovisuel (donc hors court et long métrage). Ils proposeront une photographie quantitative et qualitative de chaque région, à travers la parole des auteurs-réalisateurs et autrices-réalisatrices qui vivent et travaillent dans ces territoires. S’y exprimeront également les points de vue des autres acteurs animant ces filières régionales.

Les chiffres clés relatifs à la région Occitanie sont issus des données collectées par l’agence Ciclic-Centre-Val-de-Loire pour le Panorama des interventions territoriales en faveur du cinéma et de l’audiovisuel publié chaque année, dans le cadre de sa convention de coopération triennale État-région-CNC. Le périmètre des collectivités est identique à celui du Panorama, qui prend en compte la région, les départements, les eurométropoles, les métropoles et les villes, s’il y a lieu. De la même manière, les statistiques se concentrent sur les aides délivrées par la région, le premier niveau d’intervention. Les investissements de la région agrègent ceux octroyés via le ou les contrats d’objectifs et de moyens signés entre la collectivité et le ou les diffuseurs, quand ils existent. Les statistiques autres que celles de Ciclic qui pourraient être citées sont dans tous les cas sourcées. Le choix a été fait de ne pas comparer les chiffres de l’année 2021 et ceux de l’année 2020, sauf cas particulier, l’année de la pandémie ayant été marquée par l’attribution d’aides exceptionnelles, dans certaines régions, par définition non reconduites en 2021.

Remerciements : Pauline Martin et Pierre Dallois à l’agence Ciclic-Centre-Val-de-Loire et la Boucle documentaire.

Série Territoires et Création

photo Pascal Bondis

#1 – L’Occitanie