Au coeur de la 20e édition du festival : le photographe, les traces et la vie! Une édition qui se veut inventive, festive et attentive.

L’affiche créée par Rafaèle Normand et un montage collectif vidéo-projeté, finalisé par Michel Coste, sont le résultat d’une invitation lancée à une quinzaine de photographes de la région : que vous inspire Traces de Vies ? Comme autant de traces du réel, ces images fixes interpelleront le public dans la ville et les salles du festival.

L’inattendu nous regarde !
Le festival a toujours privilégié un cinéma qui bouscule les représentations et décale notre regard. Cette 20e sélection, riche d’une cinquantaine de films, confirme et accentue cette proposition faite au spectateur.
Si un film devait symboliser ce choix, ce serait Blagues à part de Vanessa Rousselot qui convie à une rencontre avec l’humour des Palestiniens. Ce qui pourrait paraître indécent dans le contexte actuel, se révèle au contraire subtil et vivifiant.
Toute la vie politique y est saisie avec ironie, les liens et les connivences se raniment.
Humour et impertinence aussi, dans Rond-point de Pierre Goetschel, combattent résolument la tristesse de notre monde urbain aménagé.
Angles de vue inédits, styles et tons inattendus, sont l’occasion de souffler, d’encaisser le gris, le moche, l’insupportable. L’inattendu est aussi dans la forme, l’écriture.
Les Films rêvés d’Éric Pauwels surprend à chaque instant et à chaque association d’images, dans un voyage en trompe-l’oeil. Le décalage se renouvelle chaque fois qu’un documentaire immerge le spectateur dans un autre lieu, un autre espace humain. On citera Kurdishlover de Clarisse Hahn, au cœur d’un village kurde ou le film de Claudia Marshal Là-bas – dert ànna, à la rencontre des Alsaciens du Texas, cow-boys certes mais cultivant leur double appartenance.

Cette année, la réalisatrice Esther Hoffenberg représentera la Scam au sein du jury.

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