La réalisatrice Stéphane Mercurio représentera la Scam au sein du jury de Traces de vies.



Un film n’est-il pas autre chose qu’une trace sur un support ? Et s’il prétend rendre compte d’un réel, il est présent comme inscription, lu et interprété, par le regard construit du réalisateur. Ces vies au pluriel, nous en gardons des traces, une mémoire partielle et partiale, à la mesure de l’émotion de ces rencontres et de l’acte de création.

Au programme de cette 20e édition de Traces de Vies :

> Plus de 90 films dont 52 en compétition : regards construits et aiguisés grâce à des démarches cinématographiques aux récits puissants et à l’esthétique affirmée.
Le regard documentaire hors frontières
présentera des films tournés à l’étranger : regard sur la vie des sociétés, des cultures ; phénomènes politiques ou historiques ; enjeux de l’économie et la mondialisation ; questions environnementales.
Un monde sensible
, sera construit autour de portraits de la vie sociale proche, des petits groupes de la famille à l’entreprise, d’expressions artistiques ou culturelles singulières.
Dans la section Premier geste documentaire, les jeunes réalisateurs trouveront un accueil attentif à une première diffusion et à un futur parcours professionnel. Leurs films ne manquent en général ni d’audace, ni de force dans l’écriture et le style.
Un juste regard social
, la sélection caractéristique de l’originalité de Traces de Vies, rassemblera une quinzaine de documentaires attachés aux questions sociales.

> Une sélection thématique « Chroniques de l’habiter »
Enfant, on construit des cabanes à l’image de la maison des grands, mais protégé de leur regard. On s’imagine et on se loge dans un espace à soi, à sa taille, en complicité avec ses compagnons de jeu. Second abri du corps après le vêtement, ces lieux clos aux ouvertures calculées se succèderont au fur et à mesure des rêves d’adultes, des projets et bien sûr des moyens respectifs ! Le cinéma documentaire permet de décliner les modes d’habitats possibles et variés, entraînant le spectateur dans des espaces qui ne lui ressemblent pas ou qu’il n’imagine pas.

> La Leçon de cinéma de Benoît Dervaux
« Benoît Dervaux navigue entre l’alliage souvent indécidable de préméditation et d’aléatoire du documentaire – s’inscrivant dans ce champ au sein de l’héritage du cinéma direct -, et le caractère plus installé de la fiction. Comme réalisateur, il « écrit » ses films au moyen d’une mise en scène patiente, attentive et réactive, où la disposition initiale de la scène peut se voir remise en jeu par ce qui advient… » Arnaud Hée, animateur de la leçon de cinéma.

> des séances spéciales
Images de la diversité avec l’Acsé, autour du handicap avec EDF, carte blanche à Filmer à tout prix, ciné-discussion à Vic-le-Comte ou écho du festival Migrant’Scène, découvrir ici toutes les séances spéciales…

> voir le programme complet sur le site du festival