Globalement positif, le rapport sur la télévision connectée pèche par l’absence de propositions pour les programmes hors cinéma, notamment les documentaires.
* Rapport sur la télévision connectée : des solutions restent à inventer
Si, à n’en pas douter, la télévision sera connectée, le rapport du même nom, globalement positif, pèche cependant par son manque de propositions pour les programmes hors cinéma, notamment les documentaires, qui représentent l’essentiel de la production audiovisuelle à l’heure de la convergence des médias.
La Scam note avec satisfaction l’appui résolu donné au COSIP et à son renforcement. Les aménagements proposés à la diffusion des œuvres cinématographiques vont dans la bonne direction comme ceux liés à la TVA sur les biens culturels et à l’harmonisation des règles européennes sur la fiscalité des mêmes biens.
Concernant la télévision connectée à proprement parler, les cinq auteurs du rapport, Takis Candilis, Philippe Levrier, Jérémie Manigne, Martin Rogard et Marc Tessier ont, à juste titre, fait des observations sur l’évolution de l’audiovisuel et sa nécessaire adaptation. La convergence des médias pose effectivement un certain nombre de problématiques principalement liées à la délinéarisation : intégrité du signal, encadrement de la publicité, exposition des œuvres françaises, respect du droit moral, lutte contre le piratage. L’atomisation des audiences due à la multiplication des offres bouleverse aussi l’économie du secteur. Ces points cependant ne font pas l’objet de propositions majeures.
Les auteurs de la Scam ont déjà saisi les formidables opportunités qui se profilent pour la création. Ils ont en partie investi les réseaux en élaborant des projets transmédia tel que le webdoc, à la fois audiovisuel et interactif. Pour se développer pleinement, ces projets ont besoin d’un cadre économique et juridique aujourd’hui transitoire. Il est tout aussi nécessaire pour la création française d’obtenir un financement suffisant que pour les auteurs d’être assurés de rémunérations fondées sur des recettes effectives.
La Scam entend donc prendre part aux suites qui seront données aux constats et propositions de la mission sur la télévision connectée, et faire valoir une création audiovisuelle sans cesse innovante en recherche d’appuis légaux et réglementaires qui la protègent et l’aident à s’épanouir.
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