Une campagne de solidarité avec José Huerta, l’auteur d’Une semaine à Parajuru, est organisée pour que la presse locale s’empare du sujet afin d’éviter toute corruption du juge.

« Une semaine à Parajuru » de José Huerta prend place dans un petit village de pêcheurs traditionnels du nord-est brésilien, Parajuru. Depuis trois ans, une femme autrichienne investit sa fortune pour le développement du tourisme. Achat de terrains, constructions de maisons, d’hôtel de luxe… Ce film dénonce les conséquences dramatiques du tourisme de masse.

A la suite de la projection de son film, le documentariste français José Huerta est poursuivi en justice au Brésil. Huit procédures dont une pour « crime » assorties d’une demande de 60 000 euros de dommages et intérêts, notamment pour des propos diffamatoires qui ne figurent pas dans le film.

Au-delà du fond, ce procès semble être le fruit des pressions exercées par les protagonistes du film – des investisseurs autrichiens- pour en empêcher sa diffusion.

Une campagne de solidarité en France et au Brésil est organisée pour que la presse locale s’empare du sujet afin d’éviter toute corruption du juge : http://www.vagalume.fr/campagneparajuru/Accueil.html.

Cette campagne a pour objectif de dénoncer ces pressions et les atteintes à la liberté d’expression. Elle a également pour vocation de soutenir les habitants de Parajuru dans leur combat pour la sauvegarde de leur culture et de l’environnement.

Diffusé sur France Ô et sur Images Plus en avril 2009, ce documentaire de 52 minutes a également été projeté au Brésil dans le cadre du festival du cinéma de Mercosul et du festival de Rio en septembre 2009.