La Scam consacre une soirée à ce célèbre « professeur de cinéma » pour fêter la parution de son livre L’homme cinéma entretiens avec Joël Magny (Éd. Écriture) et ses 85 ans, le 19 janvier 2014.

Julie Bertuccelli, présidente de la Scam,

Jean-Daniel Belfond, directeur éditorial des Éditions Écriture,

sont heureux de vous convier à

Une soirée hommage à Jean Douchet

présentée et animée par Joël Magny, critique et historien du cinéma, enseignant à Paris VII.

Projection

* Et crac !
de Jean Douchet

1969, 16’, Les Productions du Dragon

* Alexandre Astruc, l’ascendant taureau

de Jean Douchet, André Labarthe et Janine Bazin

série Cinéastes de notre temps, 1967, extrait, Ina (ORTF)

Débat en présence de l’auteur et d’Alexandre Astruc, Frédéric Bonnaud, Pierre-Henri Deleau et Michael Lonsdale.

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En librairie le 8 janvier 2014 : L’homme cinéma entretiens avec Joël Magny
de Jean Douchet
Dans les années 1960, aux Cahiers du cinéma, Jean Douchet a porté au sommet une nouvelle forme de critique qui a marqué son époque et plusieurs générations de cinéphiles.
Au fil de ces entretiens, « l’homme-cinéma » évoque sa découverte du 7e art, sous l’Occupation. Après des études de philosophie, il participe à l’aventure de l’existentialisme et hante les ciné-clubs d’après-guerre, jusqu’à la rencontre décisive avec Éric Rohmer.
Godard, Rivette, Astruc, Truffaut, Eustache… Douchet entre dans la grande famille de la Nouvelle Vague. Après l’armée et un temps consacré à des affaires familiales, à partir de 1957, il collabore à Cinémonde et à Arts, pénètre dans le « phalanstère » des Cahiers du cinéma, gagne le surnom de « Socrate de la critique » et, depuis toujours homosexuel, ne boude aucun plaisir. Il découvre le cinéma américain, s’investit dans le monde des ciné-clubs, réalise films et documentaires (sur Vitez, Titus-Carmel, Hitchcock, Rohmer…), apparaît comme acteur dans les films de ses pairs, publie l’ouvrage de référence sur Hitchcock (1967), avec qui il noue une relation fructueuse.
En première ligne lors de l’affaire Langlois en 1968, Douchet se tourne vers l’enseignement à partir des années 1970.

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Né à Arras le 19 janvier 1929, Jean Douchet, philosophe de formation, entre aux Cahiers du cinéma en 1957. Il est l’auteur de travaux importants sur Hitchcock et sur La Nouvelle Vague (Hazan, 2004), mais aussi d’analyses des œuvres de Murnau, Mizoguchi, Minnelli, Kurosawa ou Godard. Directeur des études à l’Idhec de 1976 à 1978, puis enseignant à la Fémis, historien du cinéma, il anime depuis de nombreuses années un cinéclub hebdomadaire à la Cinémathèque française, mais aussi au Panthéon, à Enghien, à Nice et à Dijon. On lui doit plusieurs films (Le Mannequin de Belleville, 1962, À bicyclette, 2009), des téléfilms et des documentaires. Il se déplace en France et dans le monde pour faire partager sa passion. Joël Magny, critique et historien du cinéma, ancien collaborateur et directeur de collection des Cahiers du cinéma, est l’auteur de livres sur Éric Rohmer, Claude Chabrol, Maurice Pialat…, et de Vocabulaires du cinéma (2004) et Chaplin aujourd’hui (2003).