L’Europe a dit OUI à la directive sur le droit d’auteur. 
Elle a dit OUI à un meilleur partage de la valeur collectée par les GAFA. 
Elle a dit OUI à l’instauration d’un droit voisin pour la presse et les journalistes.
Elle a dit OUI au principe d’une rémunération proportionnelle pour les auteurs, les autrices et les artistes-interprètes en Europe à l’instar de ce qui existe déjà en France. 
L’Europe a dit OUI à son avenir. 

La culture millénaire de l’Europe et sa diversité sont le ciment de l’union de ses peuples et son atout le plus précieux. En votant la directive sur le droit d’auteur, les eurodéputé·es ont fait preuve d’une volonté politique dont les pères fondateurs auraient sans doute été fiers. Les Etats membres sont parvenus à s’unir pour défendre leur identité et leur avenir.  

Si l’Union européenne, souvent en désamour avec ses citoyen.nes, doit se réinventer, la culture en est certainement le premier vecteur. Cette victoire n’est cependant qu’une étape. Les adversaires de la création et du droit d’auteur ne manqueront pas d’œuvrer, dans le cadre de la transposition de cette directive, pour mettre en échec cette réforme. 

La Scam s’associe à l’ensemble du monde culturel et de la presse pour remercier de leur engagement sans faille, les parlementaires européen·nes qui ont travaillé avec conviction et apporté leur soutien au texte : en particulier, Jean-Marie Cavada, Virginie Rozière, Marc Joulaud et Pervenche Bérès ainsi que leurs collaborateurs. Elle salue également l’appui décisif du Président de la République, Emmanuel Macron, du ministre de la Culture, Franck Riester, de la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne et de leurs services respectifs qui ont su incarner le rôle central de la France en Europe et dans le monde, dans la défense de la diversité culturelle et du droit d’auteur.

 


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