Une journée pour réfléchir, apprendre, débattre sur les questions qui agitent et bousculent le journalisme, autrement dit, plonger la plume dans nos propres plaies… un débat nourri à la fois des expériences passées grâce aux archives et du regard d’au-delà nos frontières avec les confrères du Prix Pulitzer. Avec et depuis la loi de 1881, l’information est une question aux multiples visages.

Vendredi 19 novembre de 9h30 à 18h00

Site François-Mitterand, quai François-Mauriac, Grand auditorium, Paris 13e

9H30 – Accueil

Laurence Engel, présidente de la BnF
Hervé Brusini, président du Prix Albert Londres

10H – L’information, une question de liberté

La loi de 1881 est souvent méconnue. Elle structure pourtant sur des points essentiels la liberté d’expression. 140 ans plus tard, elle est encore au cœur de débats, comme par exemple la liberté ou non de filmer les forces de l’ordre lors des manifestations. Ou encore la question des relations avec le pouvoir, récurrente tant en France qu’aux États-Unis où de Trump à Biden, les médias ont vécu et vivent encore sous tension. Sans oublier les dérives de la technologie numérique dont l’affaire Pegasus est la parfaite illustration de l’intrusion à grande échelle pour qui peut se payer un logiciel capable de renseigner, espionner, bloquer le travail d’enquête des journalistes.

  • Mindy Marques (Miami Herald / Association Prix Pulitzer)
  • Laurent Richard (Forbidden stories)
  • Catherine Jentile (TF1 / Prix Albert Londres)
  • Sylvain Louvet (Brut / Prix Albert Londres)
  • Animé par : Olivier Tesquet (Télérama)

11H15 – L’information, une question de confiance

Dès son apparition, en France, l’information de masse a été abondamment critiquée, considérée comme une offre dépourvue de qualité aux yeux des tenants de la presse d’opinion politique et artistique. Puis on l’accusa de mettre le sang à la Une pour multiplier les ventes. On pointa les fausses nouvelles, la corruption, le chantage des journalistes… En 1918 une première charte déontologique fut l’une des réponses fortes adressées par le monde de l’information à une opinion qui ne lui faisait plus confiance. Aujourd’hui, on mesure les hauts et surtout les bas de la crédibilité accordée aux médias. Pourquoi cette dégradation (variable selon les supports) mais qui semble globalement inéluctable ? Comment y remédier en France et aux Etats-Unis ?

  • Tristan Waleckx (France TV)
  • Aude Favre (journaliste, chaîne YouTube What the Fake)
  • Claire Sécail (Laboratoire Irisso)
  • Stephen Engelberg (ProPublica / Association Prix Pulitzer)
  • Animé par Hervé Brusini (Prix Albert Londres)

12H30 Pause déjeuner

14H – L’information, une question d’argent

D’emblée, l’information de masse a été l’apanage d’entrepreneurs. Politiques, capitaines d’industrie, ou patrons de presse, ils furent à la naissance de « la grande presse ». Et la question n’a cessé de tarauder l’info : Jusqu’où cette origine capitaliste permet-elle l’exercice d’une liberté de l’information ? La crise du groupe Lagardère est un exemple parmi tant d’autres. Et surtout le monde numérique et les Gafam constituent la toile de fond de cette redoutable question.

  • Stephen Engelberg (ProPublica / association Prix Pulitzer)
  • Julia Cagé (autrice « L’information est un bien public »)
  • Pascal Perri (Groupe TF1)
  • Isabelle Roberts (Les Jours)
  • Jean-Marie Charon (sociologue)
  • Animé par Antoine Perraud

15H15 – L’information, une question de vérité

« Fausse nouvelle », c’est ainsi que l’on parlait d’infox en 1881. Les débats furent nourris à ce sujet à l’assemblée nationale. De fait, l’histoire a inventorié depuis l’antiquité grecque, en passant par la royauté française ou même la révolution, de grands « artistes » de la fausse information. Aujourd’hui, la question semble être passée au stade industriel. Des factory à déstabilisation semblent agir massivement et violemment dans les rapports entre États. De plus, une part importante des citoyens du monde semble avoir basculé dans le complotisme. La fascination pour le mystérieux le plus irrationnel emporte nombre d’esprits. Et la vérité de se retrouver au cœur des questions posées au journalisme.

  • Philippe Pujol (journaliste Prix Albert Londres)
  • Philippe Mezzasalma (BnF)
  • Samuel Laurent (Le Monde)
  • Stephen Engelberg (ProPublica / association Prix Pulitzer)
  • Animé par : Doan Bui (L’Obs)

16H30 – L’information, une question de reportage

Ils n’ont pas attendu 1881, mais cette loi a accompagné l’émergence d’un art majeur de faire l’info, le reportage. Des figures de femmes ont promu les fondements mêmes du reportage. Récits de voyage, immersion, investigation, dénonciation… Des deux côtés de l’atlantique, ces femmes se sont engagées, corps et âme pourrait- on dire, dans la grande narration des choses de l’existence, nourrissant ainsi la vie démocratique. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quid de leurs conditions professionnelles et salariales ? Et plus globalement, où en est cette pratique du reportage ? Les éditeurs répondent-ils toujours présents à l’appel ? Peut-on en vivre ? A-t-il toujours son utilité dans un monde d’images instantanées, sur une planète où chacun parle de soi sur sa chaîne d’information personnelle ? France et Etats-Unis sont encore une fois logés à la même enseigne.

  • Mindy Marques (Prix Pulitzer)
  • Caroline Hayek (L’Orient-Le Jour / Prix Albert Londres)
  • Claude Guibal (France Inter)
  • Martine Laroche-Joubert (France télévisions)
  • Animé par Delphine Minoui (Le Figaro)

Réservation obligatoire via le formulaire en ligne

Les auteurs : Henri Amouroux, Josette Alia, Hervé Brusini, Annick Cojean, Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Catherine Jentile, Marc Kravetz, Jean Lartéguy, Jean-Jacques Le Garrec, Jean-Paul Mari, Michel Moutot, Anne Nivat, Christophe de Ponfilly, Caroline Puel, Marie-Monique Robin, Patrick de Saint-Exupéry, Henri de Turenne, Bernard Ullmann, Olivier Weber.

Ce livre est né du désir de faire le point sur le grand reportage, à un moment où l’actualité à mis en lumière, de façon éclatante, le travail des journalistes sur le terrain.
Tous lauréats du prestigieux prix Albert Londres ; ils occupent aujourd’hui des postes clé au sein des plus importants services d’investigation des grands médias français. Avec pour ambition de défendre les idéaux d’une profession qui est une passerelle entre les hommes.
Pour les héritiers d’Albert Londres, le chemin de leur vie se confond avec celui de leur existence ; le journalisme est la colonne vertébrale de leur vie.
Vous allez les découvrir, des hommes et femmes des quotidiens, des hebdos, de la télévision, tous différents, tous semblables, unis par quelques points communs : la passion, le courage, la pudeur, l’humanisme ou, plus exactement, l’absence de cynisme.

Contacts :

Prix Albert Londres Éditions Florent Massot Présente
SCAM
5 avenue Velasquez 37 rue de Caumartin
75008 Paris 75009 Paris
tel : 01 56 69 58 58 tel : 01 58 18 33 00

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Sortie le 28 novembre
314 pages. Prix : 16,5 euros – 108,23 FF-

Les membres de l’association et du jury du Prix Albert Londres tiennent à exprimer leur sympathie aux familles et aux confrères de Christian Chesnot et Georges Malbrunot.

Ils approuvent et soutiennent tous les efforts faits pour obtenir leur rapide libération. Ils s’associent aux déclarations dénonçant des prises d’otages – odieuses en toutes circonstances – et particulièrement lorsqu’elles visent des journalistes, envoyés spéciaux, grands reporters, qui ont pour mission de se rendre sur tous les points du globe où existent des situations de crise.

Chaque année, les journalistes paient un lourd tribut (arrestations, blessures, assassinats) à l’indispensable devoir d’informer.

L’association du Prix Albert Londres forme des vœux pour que la liste, déjà longue, des victimes des ennemis de la liberté ne s’allonge pas encore.

Leur pensée va également aujourd’hui à la famille d’Enzo Baldoni, lâchement assassiné, ainsi qu’à tous leurs confrères italiens.

Christian Chesnot et Georges Malbrunot menacés, c’est toute la communauté internationale des journalistes qui doit faire preuve d’une solidarité sans faille pour affirmer ses valeurs communes.

Le jury du Prix Albert Londres est composé de : Henri Amouroux (président), Josette Alia, Lise Blanchet, Hervé Brusini, Annick Cojean, Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Catherine Jentile, Katia D. Kaupp, François Hauter, Jean Lartéguy, Alain Louyot, Jean-Paul Mari, Michel Moutot, Christophe de Ponfilly, Patrick de Saint-Exupéry, Henri de Turenne, Bernard Ullmann, Olivier Weber.

Information presse > Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93 – stephane.joseph@scam.fr

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Communiqué de presse Paris, le 13 juin 2005

Les membres de l’association et du jury du Prix Albert Londres partagent la joie de la famille de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun, la joie de leurs confrères de Libération, des membres de leur comité de soutien, de Reporters Sans Frontières et se félicitent d’une libération à laquelle ont travaillé, pendant cinq mois, non seulement les autorités gouvernementales, mais également la presse toute entière qui a su, comme elle l’avait fait pour Christian Chesnot et Georges Malbrunot, mobiliser quotidiennement l’opinion en faveur de Florence et Hussein mais aussi de la libre information.

Information presse > Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93 – stephane.joseph@scam.fr

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Depuis plusieurs années, le jury met ses pas dans les pas d’Albert Londres en décernant ses prix dans des villes qui ont été le théâtre des écrits du prince des reporters. Après la Guyane, la cathédrale de Reims, le Tour de France, Moscou, Pékin, Istambul… en souvenir du livre d’Albert Londres Marseille, porte du sud, les prix ont été remis, vendredi 19 mai 2006, à la Mairie de Marseille. La délibération s’est déroulée le jeudi 18 mai dans le train de la SNCF, à l’occasion des 25 ans du TGV et des 5 ans du TGV Méditerranée.

Le 68e Prix Albert Londres de la presse écrite a été attribué à

Delphine Minoui- journaliste indépendante

pour sa série d'articles sur l'Irak et l'Iran publiée dans le Figaro entre septembre 2005 et avril 2006.
Irak/Iran, « voilà, pour le journaliste de terrain muni de son bloc note, une région passionnante à explorer. Une région remplie d'histoires d'hommes et de femmes à ranconter au delà, pour l'irak, du quotidien des voitures piégées, au delà, pour l'Iran, des diatribes enflammées de son nouveau président ».
Née en 1974 à Paris, Delphine Minoui est diplômée du Celsa (1997) et de l'EHESS (1999). Elle travaille pour la presse écrite, la radio et la télévision. Elle a commencé sa carrière au sein de la rédaction de France Culture (1997), avant d'être reporter radio à BFM (1998). Depuis 1999, elle est correspondante pigiste à Téhéran pour France Info, France inter, France Culture, Radio Canada et la RSR. Depuis 2002, elle travaille également pour Le Figaro, Le Point, La Vie, L'Expansion, Le Temps (Genève) et Le Soir (Bruxelles). Delphine Minoui a également dirigé l'ouvrage Jeunesse d'Iran : les voix du changement (Editions Autrement), elle a réalisé quelques documentaires audiovisuels et collaboré avec Thierry Michel sur le film Téhéran, sous le voile des apparences.

Le 22e Prix Albert Londres de la presse audiovisuelle a été attribué à

Manon Loizeau et Alexis Marant

pour leur film intitulé « La Malédiction de naître fille » (52' – 2006 – Capa, Arte, TSR, SRC)

En Inde, au Pakistan et en Chine on continue de tuer les filles à la naissance car la société les considère comme un fardeau pour la famille. Une enquête émouvante et remarquablement menée qui dénonce un fléau de la planète.

Manon Loizeau est née à Londres en 1969. Hypokhâgne (1988), Deug de Russe, maîtrise de littérature anglaise (1991), maîtrise de sciences politiques (1992), diplômée de l'IEP Paris (1993). Elle a été pigiste au Monde, à la BBC et à l'Evénement du Jeudi. Depuis 1996, elle travaille à Capa et réalise des reportages toujours remarqués par le jury du Prix Albert Londres : Les enfants de Tchernobyl (1996), Grandir sous camisole (1997), Grozny, chronique d'une disparition (2003), Naître à Grozny (2004), Retour à Beslan (2004), Grandir sans camisole (2005).

Alexis Marant est né en 1968, JRI, réalisateur et auteur, diplômé du CFJ (1993) et de l'IEP Paris (1991). Il a commencé sa carrière en 1994, à France 3, JRI à plein temps pour l'émission Premier service. Il a travaillé pour M6 (Zone Interdite et Capital), Canal + (24 heures), France 2 (Envoyé Spécial), TF1 (Reportages, Profession reporter), France 3 (Des racines et des ailes, Thalassa), Arte. Il a réalisé plusieurs documentaires (Le voyage de Lomama, Smicards, New York retour à la vie…).

Le jury était composé de : Henri Amouroux (président), Josette Alia (Le Nouvel observateur), Lise Blanchet (France 3), Hervé Brusini (France 3), Annick Cojean (Le Monde), Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Catherine Jentile (TF1), François Hauter (Le Figaro), Marc Kravetz, Jean-Xavier de Lestrade, Alain Louyot (L’Expansion), Jean-Paul Mari (Le Nouvel Observateur), Michel Moutot (AFP), Christophe de Ponfilly, Patrick de Saint-Exupéry (Le Figaro), Henri de Turenne, Bernard Ullmann, Olivier Weber (Le Point) et des lauréats 2005, Natalie Nougayrède (Le Monde), Grégoire Deniau (France 2) et Guillaume Martin.

L’association du Prix Albert Londres remercie la Ville de Marseille, le club de la presse Marseille Provence Alpes du sud, La Communauté Urbaine Marseille-Provence-Métropole, la SNCF, La Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence, le Sofitel Palm Beach, les Editions du Serpent à Plumes, les Editions Jeanne Laffitte, la SNCM, le CNTL et tous les partenaires du Club de la Presse et de la Semaine du Grand Reportage.

Information > Stéphane Joseph 01 56 69 58 88 – 06 82 90 01 93 – stephane.joseph@scam.fr


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Henri Amouroux a été élu en décembre 1984 à la tête de l’association du Prix Albert Londres ; après 21 ans de présidence, il démissionne de sa fonction mais reste membre du jury. L’assemblée générale (composée des anciens lauréats et des membres permanents du jury) l’a élu aujourd’hui Président d’honneur en remerciement de son action menée durant ces années pour entretenir la mémoire d’Albert Londres à travers le prix qui porte son nom. L’énergie et le dévouement consacrés par Henri Amouroux ont permis au prix de devenir une référence et un honneur pour la profession.
Cette même assemblée générale a élu Josette Alia pour lui succéder.

Josette Alia
Diplômée l’Université Paris-Sorbonne et élève de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Josette Alia a commencé sa carrière de journaliste à Jeune Afrique en 1960. Correspondante pour le journal Le Monde durant cinq ans, de 1962 à 1967, elle devient grand reporter puis rédactrice en chef du Nouvel Observateur, dont elle est la directrice adjointe de la rédaction depuis 1985. Spécialiste des affaires du Proche-Orient, Josette Alia a collaboré à de nombreux ouvrages dont La guerre de Mitterrand (1991) et Au cœur de la voyance (1995). En 1999, elle publie Etoile bleue, chapeaux noirs : Israël aujourd’hui en 1999 (Grasset). Son premier roman Quand le ciel était chaud a reçu, en 1993, le prix des Maisons de la presse. Son dernier livre Le pensionnat a été publié en 2005 aux éditions Robert Laffont.

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La guerre en Tchétchénie, le développement de l’ultranationalisme, la gangrène de la corruption, le scandale des fraudes électorales, l’outrage aux droits de l’homme… Anna portait sa plume dans les plaies de la Russie contemporaine, avec courage, ténacité, professionnalisme et intégrité.

Fierté de notre profession, Anna a donc payé de sa vie le droit d’informer. Que ceux qui ont commandité cet acte inqualifiable sachent que leur violence ne tuera jamais notre désir de liberté. Il y aura toujours des hommes et des femmes comme Anna Politkowskaïa…

Les journalistes de l’association du Prix Albert Londres, choqués par tant de barbarie, sont solidaires de tous les messages d’indignation et s’associent aux demandes d’enquête internationale indépendante.

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Depuis plusieurs années, le jury met ses pas dans les pas d’Albert Londres : après la Guyane, la cathédrale de Reims, le Tour de France, Moscou, Pékin, Istambul, Marseille… le jury du prix Albert Londres remet, ce jour, ses prix 2007 au Musée national du Liban à Beyrouth. Le jury souhaite ainsi marquer le caractère francophone du prix et rappeler l’universalité des valeurs d’Albert Londres : « l’important n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie. »
Le jury marque également sa solidarité avec tous les journalistes qui, chaque jour, partout dans le monde, témoignent avec passion de la vie des hommes, parfois au risque de leur propre vie.

Le 69e Prix Albert Londres de la presse écrite est attribué à Luc Bronner (Le Monde)

Le 23e Prix Albert Londres de la presse audiovisuelle est attribué à Anne Poiret, Gwenlaouen Le Gouil et Fabrice Launay pour Muttur : Un crime contre l'humanitaire (maximal news télévision-France 5)

Le jury était composé de : Josette Alia (présidente), Henri Amouroux (président d’honneur), Lise Blanchet (France 3), Hervé Brusini (France 3), Annick Cojean (Le Monde), Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Catherine Jentile (TF1), François Hauter (Le Figaro), Christian Hoche, Marc Kravetz (France Culture), Jean-Xavier de Lestrade, Alain Louyot (L’Expansion), Jean-Paul Mari (Le Nouvel Observateur), Michel Moutot (AFP), Patrick de Saint-Exupéry (Le Figaro), Henri de Turenne, Bernard Ullmann, Olivier Weber (Le Point) et des lauréats 2006, Delphine Minoui, Manon Loizeau et Alexis Marant.

L’association du Prix Albert Londres remercie l’ambassade de France, le ministère libanais de la Culture, le musée du Liban et Lucien Georges pour leur aimable collaboration.

Le Prix Albert Londres est géré par la Scam (Société civile des auteurs multimedia).

Information > Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93 – stephane.joseph@scam.fr

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Henri Amouroux, membre de l’Institut depuis 1978 (académie des sciences morales et politiques) a consacré sa vie à l’Histoire, plus particulièrement celle de la seconde guerre mondiale, et au journalisme.

La Grande histoire des français sous (et après) l’occupation restera son œuvre majeure. Etablie grâce à des milliers de témoignages directs, elle sera lue passionnément par des millions de lecteurs.

Elu président du Prix Albert Londres en décembre 1984, il a présidé l’association du même nom pendant 21 ans avant de démissionner de sa fonction et d’être élu, à l’unanimité, Président d’honneur en 2006.
Dès 1985, sur proposition d’Henri de Turenne, il avait crée le Prix Albert Londres pour les journalistes de l’audiovisuel. Cette année encore, il avait obtenu de la Poste, la création d’un timbre Albert Londres ; il avait même eu l’idée d’une bande dessinée sur le Tour de France, publiée le mois dernier dans le Parisien, à partir du reportage d’Albert Londres de 1924, sur « les forçats de la route ».

Promouvoir Albert Londres signifiait pour lui, promouvoir les idéaux d’une profession qui se veut une passerelle entre les hommes. Pour Henri Amouroux, le journalisme est, pour celles et ceux qui le font, « toujours le plus beau métier du monde, puisqu’il reste celui qui fit rêver leur enfance, leur a donné et leur donne la joie de voir, rencontrer, connaître, pour transmettre et faire connaître ».

Ses amis et confrères du Prix Albert Londres perdent celui qui, pendant 21 ans, les a rassemblés, leur a permis de se retrouver autour de leur passion commune.

Information
Stéphane Joseph
01 56 69 58 88 / 06 82 90 01 93
stephane.joseph@scam.fr

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Les enfants et petits-enfants d’Henri Amouroux, profondément choqués par la manière dont certains journalistes du service public, -en particulier France Inter, France Info, et France 2- ont rendu compte, à partir de dépêches d’agence, de son parcours professionnel, en le réduisant à son témoignage au Procès Papon, tiennent à rappeler :

Que cité comme témoin à décharge par l’avocat de la défense, il avait tenté, en réalité, d’expliquer la complexité des quatre années d’occupation allemande, avec la rectitude dont il a toujours fait preuve dans son métier de journaliste et d’historien.

Que le défenseur de certaines parties civiles, M° Gérard Boulanger, qui avait gravement mis en cause son honneur, a été par la suite condamné pour diffamation.

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