Retrouvez les films primés cette année au Fipadoc, sur grand écran au Cinéma Le Balzac, pendant 4 jours. Une occasion à ne pas manquer en cette année du documentaire !

Jeudi 13 Avril – 20h
Moissons sanglantes – 1933, la famine en Ukraine de Guillaume Ribot

France –2022′ – 68′ – Les films du Poisson
1933. Une famine décidée par Staline et tenue secrète, décime l’Ukraine. Un journaliste gallois, Gareth Jones, s’y rend et tente d’alerter le monde. Face à lui se dresse la puissance du mensonge d’État soviétique.
Grand Prix documentaire National 2023, doté par la Scam

Vendredi 14 avril – 20h
Finite de Rich Felgate

Royaume-Uni – 2022 – 100′ – Finite The Film Ltd
En Allemagne, des jeunes s’installent dans les arbres pour sauver une forêt ancestrale de l’extension d’une des plus grandes mines de charbon d’Europe. Même combat, mais autre stratégie au nord-est de l’Angleterre où les habitants d’un village creusent et occupent des tunnels pour empêcher l’arrivée des camions de la mine voisine.
Grand Prix documentaire Impact 2023, doté par la Fondation Indarra et par le CNC – Images de la culture

Samedi 15 avril – 20h
North Circular de Luke McManus

Irlande – 85′ – 2022 ′– Madhouse Films
Exploration de la North Circular Road de Dublin, qui s’étend du Phoenix Park au port, à travers l’histoire, la musique et les paysages d’une rue qui relie certains des endroits les plus aimés et les plus craints du pays.
Grand Prix documentaire Musical 2023 doté par la Sacem

Dimanche 16 avril – 11h
Sauvage de Léonore Mercier

France – 20′ – 2022 – Paraiso Production
En pleine nature Galice, en Espagne, voyage à fleur de peau, au pays des chevaux sauvages. Au plus près de leur environnement, de leur monde sensoriel, le film nous entraîne dans une tradition initiatique : « le rasage des bêtes » qui voit leur capture et leur soumission à l’homme.
Prix du court métrage 2023

Last Call de Noah Cohen

France – 26′ – La CinéFabrique
Fin de l’an 2000 à New York, mon père Michel Cohen cumule 24 chefs d’accusation pour fraude et encourt 30 ans de prison ; il part en cavale avec ma mère, ma sœur et moi. Vingt ans plus tard, je raconte notre histoire.
Prix Jeune Création 2023

Dimanche 16 avril – 20 h
Crows are white de Ahsen Nadeem

Etats-Unis  2022 – 97′ – Argent Pictures, Normal Content
Absen est musulman et cache son mariage à sa famille. Il se rend dans un monastère japonais en quête de conseils pour sortir du mensonge, mais le seul moine qui l’écoute préfère la crème glacée et le heavy métal à la méditation. Exploration de la vérité, de la foi et de l’amour, entre temple zen et vénération du coran.
Grand Prix documentaire International 2023 doté par la Région Nouvelle Aquitaine

À l’occasion du 90e anniversaire du Prix Albert-Londres, créé en 1933, l’association éponyme donne à entendre la langue de celui qui sera à l’origine du grand reportage moderne et propose de découvrir Albert Londres (1884-1932) au travers de ses écrits les plus remarquables. De grands textes lus par de grandes voix, qui éclairent d’un nouveau jour le rythme de cette plume, ce style, ce regard inédit, ce talent d’enquêteur…

Alors que les infox pullulent, la méthode Albert Londres reste un phare tant pour la profession que pour le public : « Notre métier n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie. »

Une collection, accessible à tous, que le Prix Albert-Londres est heureux de mettre à la disposition des curieux en tous genres, des amateurs d’enquêtes, des amoureux de la langue française, des professeurs et de leurs élèves, des journalistes…

Épisode 1 – Le style d’Albert Londres avec André Dussollier

Épisode 2 – Le regard d’Albert Londres avec Macha Makeïeff

Épisode 3 – La concurrence avec Annick Cojean et Pierre Deladonchamps

Épisode 4 – La disparition d’Albert Londres avec Robin Renucci

Épisode 5 – La formule choc d’Albert Londres avec Sandrine Bonnaire et Julie Gayet

Épisode 6 – Le redresseur de torts avec Pierre Arditi

Épisode 7 – Le risque avec Nicolas Lormeau

Épisode 8 – Le voyage selon Albert Londres avec Philippe Torreton

Épisode 9 – L’engagement d’Albert Londres avec Gaël Faye

Épisode 10 – La censure et le bourrage de crâne avec Lydie Salvayre

Une série écrite par Hervé Brusini (Prix Albert Londres 1991) et présentée par Anne Poiret (Prix Albert Londres 2007).
Réalisation : Guillaume Girault / Coordination : Isabelle Duriez
Une production wave.audio pour le Prix Albert-Londres.

Contact presse

Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93 – albert.londres@scam.fr

Le Prix Albert Londres remercie ses partenaires grâce auxquels cette collection voit le jour :

Le Prix François Billetdoux porte le nom du romancier, dramaturge, auteur « multimedia » de radio et télévision qui fut l’un des fondateurs de la Scam. Doté de 5000 €, il est attribué à l’autrice ou l’auteur d’un ouvrage littéraire en langue française, évoquant l’univers de la littérature, de la photographie, du cinéma, de la radio, du journalisme ou de la télévision.

Le jury, composé de Laura Alcoba, Arno Bertina, Catherine Clément, Colette Fellous, Simonetta Greggio, Nedim Gürsel, Ivan Jablonka, Isabelle Jarry, Michèle Kahn, Bertrand Leclair et Pascal Ory, a dévoilé sa sélection :

  • Baldwin, Styron et moi de Mélikah Abdelmoumen (Mémoire d’encrier, 2022)
  • Sur les pouvoirs de la littérature de Justine Augier (Actes Sud, 2023)
  • Le Vingtième siècle d’Aurélien Bellanger (Gallimard, 2023)
  • Sylvia P. d’Ananda Devi (Editions Bruno Doucey, 2022)
  • Si nous avions su que nous l’aimions tant, nous l’aurions aimé davantage de Thierry Frémaux (Grasset, 2022)
  • Héctor de Léo Henry (Payot & Rivages, 2023)
  • Sidonie Gabrielle Colette d’Emmanuelle Lambert (Gallimard, 2022)
  • Totalement inconnu de Gaëlle Obiégly (Christian Bourgois Editeur, 2022)
  • Le Risque de voir de Thierry Soulard (Les Editions du Cerf, 2022)
  • Les Sables savants d’Isabelle Vouin (Editions du Jasmin, 2022)

La Scam rassemble des auteurs et des autrices qui œuvrent à la création documentaire audiovisuelle ou sonore, aux reportages et grands reportages, à la traduction, la vidéo, la photographie, le dessin et l’écrit sous toutes ses formes. Elle négocie, collecte et répartit leurs droits d’auteur, défend leurs intérêts et mène une action culturelle et sociale. Ainsi, elle décerne chaque année de multiples prix, dont plusieurs dans le domaine de l’écrit : le Prix Joseph Kessel, le Prix Marguerite Yourcenar, le Prix François Billetdoux et le Prix du Récit dessiné.

Contact presse

Cristina Campodonico – 06 85 33 36 56 – cristina.campodonico@scam.fr

La Scam et la SGDL, rendent public leur 9e baromètre des relations auteurs éditeurs lors d’un webinaire en partenariat avec Livres Hebdo, organisé le 28 mars à 17h, en présence d’éditeurs du syndicat national de l’édition.

1 033 auteurs et autrices ont répondu à l’enquête en ligne menée en novembre 2022. A-valoir en baisse ou inexistants, taux de rémunération qui stagnent, redditions de compte à la traîne… Les résultats de ce baromètre révèlent une précarisation à l’œuvre face à un monde éditorial campé sur ses certitudes.

L’enquête a été menée en novembre 2022, avant la signature de l’accord CPE- Ligue des auteurs/SNE du 20 décembre qui prévoit, entre autres, deux redditions de comptes annuelles accompagnées d’un versement de droits. Espérons que le prochain baromètre montrera une amélioration à ce sujet.

La relation avec l’éditeur : peu d’amélioration

28 % des auteurs et autrices déclarent avoir des relations non satisfaisantes, voire conflictuelles avec tous leurs éditeurs, un chiffre encore trop élevé malgré une très légère amélioration (31 % en 2020). L’insatisfaction ne concerne pas le travail de création, mais essentiellement les contrats, en amont de la publication, la diffusion et le paiement des droits, en aval.

Le contrat : mieux, mais encore très insuffisant

50% seulement des auteurs et autrices estiment que leurs contrats papier sont clairs et explicites (en baisse d’un point par rapport à 2020) et ils ne sont plus que 28% lorsqu’il s’agit des contrats numériques. 40 % d’entre eux font encore appel à un avis extérieur pour décrypter le contrat !

La rémunération : tous genres confondus, un taux moyen pour le livre papier, de 8,2 % et de 11% pour l’exploitation numérique.

Ces taux trop faibles et qui n’ont pas évolué depuis deux ans, cachent des disparités selon les genres. Pour l’exploitation papier en littérature générale, 1 % seulement des auteurs et autrices perçoit entre 15 et 20 % de rémunération sur le prix de vente hors taxe du livre. La moitié des contrats prévoit un taux de droits d’auteur moyen de 9%. Ils sont encore 11 % à déclarer une rémunération sous la barre des 5 %. Et presque un tiers des auteurs et autrices (30%), tous genres confondus, ne perçoit aucun à-valoir ! Un chiffre en légère baisse depuis 2020 (34%).

Droits dérivés : l’information ne coule pas de source

L’accord entre auteurs et éditeurs signé en décembre 2020 prévoit « une obligation d’information à la charge de l’éditeur lorsqu’il procède à une sous cession de l’œuvre ». En attendant les futurs effets de cet accord, les auteurs sont encore très nombreux à découvrir fortuitement les exploitations dérivées de leurs œuvres : 13% n’ont pas été informés de l’impression à la demande, 17% de l’exploitation numérique … de mauvaises pratiques qui perdurent…

 La reddition des comptes et le paiement des droits : tributaires du bon vouloir des éditeurs !

16% des auteurs et autrices reçoivent une reddition de comptes non accompagnée du versement des droits. 56% ont écrit à leur éditeur au moins une fois pour réclamer le paiement des droits. Et ils sont encore 46 % à avoir rencontré des difficultés pour se faire payer le solde dû. Notons toutefois une amélioration par rapport à 2020 (ils étaient 58 %).

Contacts Presse

Scam – Cristina Campodonico – cristina.campodonico@scam.fr – 06 85 33 36 56
SGDL – Virginie Frenay – communication@sgdl.org  – 01 53 10 12 15

Remis au festival Vidéoformes, le Prix Scam de l’Œuvre expérimentale a été décerné cette année à Gala Hernández pour son film La mécanique des fluides.

La mécanique des fluides
de Gala Hernández

38’47 – L’Heure d’été – 2022 – France, Espagne
Film issu de la compétition Labo, au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand.

En 2018, un incel appelé Anathematic Anarchist a publié une lettre de suicide sur Reddit intitulée « L’Amérique est responsable de ma mort ». En tentant d’expliquer ses propos, le film propose une dérive virtuelle sur Internet à la recherche de ses traces numériques, puis un voyage intérieur entre nos solitudes connectées.

La mécanique des fluides de Gala Hernández - Prix de l’Œuvre expérimentale 2023
La mécanique des fluides de Gala Hernández - Prix de l’Œuvre expérimentale 2023

« Gala Hernández, vous avez réalisé un documentaire de création exemplaire autant dans la pluralité des formes esthétiques qu’il empreinte que celles que vous inventez pour traitement d’un sujet de société – celui des Incels – un sujet mortifère dont vous avez su désarmer (toute) la violence !

Le ton que vous avez choisi d’une empathie assumée, le regard sociétal, (voire politique) étayé par une recherche documentaire illustrée par des images et du design graphique cherché sur internet, que vous avez intégrés et retravaillé au pixel près, dans une performance audio-visuelle de plus de 38 minutes, est un exploit qui mérite bien le Prix de l’œuvre expérimentale décerné par la Société Civile des Auteurs et autrices Multimédia.

Avec toutes nos félicitations ! »

Le jury 2023

Gala Hernández
(suite…)

Rendez-vous au Centre Pompidou à Paris pour fêter le réel durant dix jours ! Partenaire historique du festival, la Scam sera présente aux rencontres professionnelles de Parisdoc et remettra son Prix International. Rémi Lainé la représentera cette année au sein du Jury longs métrages.
A noter, la reprise le 5 avril à la Scam d’une sélection de films issus du Palmarès 2023.

Parisdoc – First Contact
Mardi 28 mars, 10h – 15h

First Contact propose aux producteurs de découvrir 10 projets en cours d’écriture, développés à partir de travaux de recherche en sciences sociales, en sciences exactes ou en création artistique. Parmi ces projets, figurera la bourse Brouillon d’un rêve de la Scam Mars Academy de Hugo Saugier.

Parisdoc – Matinale #4 : Matinée des idées
Cinéastes : Quel soucis politique de l’art ?
Vendredi 31 mars à 10h30 à la Maison de la Poésie

En collaboration avec l’ACID, l’ADDOC, la SRF et la SCAM.

“Les artistes, lorsqu’il leur arrive d’être appréciés, le sont dorénavant à la condition de n’avoir pas le souci de l’art. On les aime conformes à l’imagerie du militant culturel dévoué, du poète échauffé, du citoyen indigné ou de l’animateur impliqué.”
Ce constat, posé par Olivier Neveux, s’adresse au champ du théâtre. A-t-il une pertinence dans le champ du cinéma ? Cette Matinée des idées, plutôt que de questionner la définition du “cinéaste engagé”, se propose d’interroger les négociations possibles entre le geste esthétique et le geste militant. Le souci politique de l’art pour le cinéma réclame peut-être de ne pas se laisser enfermer dans une obsession de l’efficacité immédiate qui conduit volontiers à conclure que “mieux vaut directement militer”, ou à se faire engloutir par la vision quantitative de la réception, laquelle concerne d’abord l’insertion d’une œuvre dans le marché.

En artiste : comment se situer politiquement ? Intervenir dans la conjoncture ou s’en détacher ? Se situer par le choix de son sujet ou de ses matériaux ? Par des procédés qui affirment un regard ? En déjouant les fonctions attendues de ce qu’on produit ?

Se réclamer d’un cinéma politique, n’est-ce pas chercher un point de rencontre entre une ambition politique et le champ de l’art : l’artisanat de la dimension esthétique, de la recherche formelle ? Par exemple, ne faut-il pas faire le deuil de la maîtrise des effets de l’œuvre, suivant la mise en garde formulée par Jacques Rancière : “L’émancipation, c’est aussi de savoir que l’on ne met pas sa pensée dans la tête des autres, qu’on n’a pas à anticiper l’effet.” ? Cela doit-il pour autant faire renoncer à viser des effets ?

Modération : David Faroult (maître de conférence, ENS-Louis Lumière)
Avec la participation des réalisateurs et réalisatrices :
Marina Déak – Les Profondeurs (2005), Poursuite (2011), Si on te donne un château, tu le prends ? (2017), Navire Europe (2023)… (adhérente à l’Acid)
Manuela Frésil Entrée du Personnel (2011), Le Bon grain de l’ivraie (2018)…  (adhérente à l’Addoc)
Nicolas KlotzLa Blessure (2011), Low Life (2011) et L’héroïque lande, la frontière brûle (2017) réalisés avec Élisabeth Perceval… (adhérent à la SRF)
Pierre Carles La Sociologie est un sport de combat (2001), Fin de concession (2010), Opération Correa, épisodes 1&2 (2015-2016), réalisés avec Nina Faure … (membre du conseil d’administration de la Scam)

Remise des Prix le 2 avril à 16h30

Le Prix International de la Scam, doté de 5 000 euros, est attribué chaque année à un long métrage étranger de la compétition. Cette année, le réalisateur Rémi Lainé représente la Scam au sein du jury.

Reprise du palmarès à la Scam le 5 avril

Projection d’une sélection de films primés lors de cette édition (liste disponible à partir du 3 avril).

Lien vers le site du Cinéma du réel

Doté de 5 000 €, ce Prix consacre l’auteur ou l’autrice d’un ouvrage littéraire en langue française dans l’esprit des écrits de Joseph Kessel, biographie, roman, récit de voyage, récit documentaire ou essai. Il sera remis le dimanche 28 mai à Saint-Malo, dans le cadre du Festival Étonnants Voyageurs.

Le jury, présidé par Olivier Weber et composé de Tahar Ben Jelloun, Catherine Clément, Annick Cojean, Patrick Deville (lauréat 2022), Colette Fellous, Pierre Haski, Isabelle Jarry, Michèle Kahn, Pascal Ory et Guy Seligmann, a dévoilé la liste des huit ouvrages finalistes :

L’Inventeur de Miguel Bonnefoy (Rivages, 2022)
Les Utopistes de Paulina Dalmayer (Grasset, 2023)
Les Aurores incertaines de Samuel Forey (Grasset, 2023)
Le Dernier des siens de Sibylle Grimbert (Editions Anne Carrière, 2022)
Le Tumulte de Sélim Nassib (Éditions de l’Olivier, 2022)
Notre royaume n’est pas de ce monde de Jennifer Richard (Albin Michel, 2022)
Les Méditerranéennes d’Emmanuel Ruben (Stock, 2022)
Les Sentiers obscurs de Karachi de Olivier Truc (Editions Métailié, 2022)

Logo Prix Joseph Kessel
design Catherine Zask

La Scam rassemble des auteurs et des autrices qui œuvrent à la création documentaire audiovisuelle ou sonore, aux reportages et grands reportages, à la traduction, la vidéo, la photographie, le dessin et l’écrit sous toutes ses formes. Elle négocie, collecte et répartit leurs droits d’auteur, défend leurs intérêts et mène une action culturelle et sociale. Ainsi, elle décerne chaque année de multiples Prix, dont quatre dans le domaine de l’écrit : le Prix Joseph Kessel, le Prix Marguerite Yourcenar, le Prix François Billetdoux et le Prix du Récit dessiné.

Contact presse

Cristina Campodonico – 06 85 33 36 56 – cristina.campodonico@scam.fr

Bravo à Mila Nijinsky, coup de cœur du jury pour sa série photographique « Queer Family » et Salomé Hévin, coup de cœur du public pour « Paradis ».

Queer Family de Mila Nijinsky

Queer,freaks, trash…
Des mots qu’utilisent certaines personnes pour me désigner moi ou les personnes que je prends en photo avec mes appareils argentiques. Iels sont mes ami.es, ma famille.
Moi, je ne cherche pas à me définir.
Je n’aime pas les petites cases, je crois que je n’aime pas trop ces mots non plus.

Que ce soit chez moi, en France, ou durant mes voyages dans le reste du monde, d’une Nouvelle-Orléans extravagante à un Patan traditionnel au Népal, les personnes que j’y croise et avec qui il se crée un lien, ce sont elleux.

Je ne cherche pas à leur donner un nom, je veux simplement qu’on puisse les voir.

Paradis de Salomé Hévin

J’utilise le média photographique pour explorer l’intime, inventer une poésie du quotidien aux notes impressionnistes. Mon sujet de prédilection : l’adolescence, les questions qu’elle soulève et les transformations qu’elle implique. Travailler dans le temps me permet d’observer les mutations profondes qui traversent les individus et les espaces.

Rendez-vous à la maison de la Poésie pour deux jours de rencontres et débats autour de l’importance des festivals et salons du livre en France.
Hervé Rony interviendra à la table ronde « Un enjeu culturel, social et économique pour les territoires ».
A suivre en direct sur la chaîne YouTube de la SOFIA.

Vendredi 17 mars de 14h15 à 15h45
Un enjeu culturel, social et économique pour les territoires

Importance économique des festivals et salons du livre en France (maillage, nombre, diversité…) pour les collectivités, le public, la lecture.
Modérateur : Yann Nicol
Intervenants

  • Emmanuelle Brandenburger Cheffe du service industries créatives, Direction de la culture de la Région Grand Est
  • Laurance Bussière Présidente de l’Association des maires ruraux de l’Eure
  • Laure Darcos Sénatrice et Conseillère départementale de l’Essonne
  • Régis Penalva Conseiller culture, Montpellier Méditerranée Métropole, Directeur littéraire de la Comédie du livre
  • Hervé Rony Directeur général de la SCAM/ Président du Comité du CFC

Les premiers États généraux des festivals et salons du livre

Ces deux jours de rencontres et de débats seront l’occasion de réunir l’ensemble des acteurs de la vie littéraire en France et de mettre en avant la qualité et la diversité du maillage des festivals et salons du livre sur notre territoire, leur importance tant pour la diffusion du livre et le développement de la lecture et des publics que pour l’économie locale et pour toute la filière du livre, mais aussi de s’interroger sur leur fragilité économique, sur les conditions de leur pérennité et de leur développement et sur l’évolution souhaitée ou inéluctable de leurs modèles actuels.

Un événement organisé par La SOFIA, qui est devenue aujourd’hui l’un des principaux partenaires de la vie littéraire en France aux côtés du CNL, des DRAC, des collectivités locales et des autres organismes de gestion (SCAM, ADAGP, CFC, etc.), en collaboration avec les acteurs du livre (fédération des structures régionales pour le livre, associations d’auteurs et d’autrices, associations d’éditeurs et d’éditrices…).

Le jury a retenu 9 projets cette année.
Bravo aux récipiendaires de la bourse Brouillon d’un rêve écritures et formes émergentes !

Les lauréates et lauréats

  • BENEATH de Ugo Arsac
  • Métae de Elisabeth Caravella
  • 67 millisecondes de Galdric Fleury et Antoine Fontaine
  • The Feral (Epoch 1) de Fabien Giraud et Raphaël Siboni
  • SkyGirls de Benjamin Goubet (première œuvre)
  • Les Cogitations de Jupiter de Sébastien Godard et Jupiter Moumouni Sodre
  • Never the same ocean de Virginie Ittah et Kaj Yoda
  • The Parliament of Owls de Lina Laraki
  • Dé-payser de Laure Nillus

Le Jury et le lectorat

Ces projets ont pu bénéficier du soutien de la Scam grâce à l’engagement des membres du lectorat et du jury, composés exclusivement d’auteurices.

  • Jury : Antonie Bergmeier, Géraldine Brézault, Nelson Bourrec Carter, Jean-Marc Chapoulie, Aymeric Colletta, Julie Desmet Weaver, Véronique Godé, Claudia Marschal, Marianne Rigaux.
  • Lectorat : Géraldine Brézault, Jean-Marc Chapoulie, Aymeric Colletta, Véronique Godé, Claudia Marschal, Marianne Rigaux, membres de la commission des Écritures et Formes Émergentes de la Scam.