Changer de domaine d'exploitation

La Scam…

Plus de 50.000 auteurices (documentaire et reportage audiovisuel, cinématographique, sonore et web ; littérature, journalisme ; traduction ; web vidéo ; photographie et dessin) se sont rassemblés pour gérer collectivement leurs droits. Toute entreprise (télévisions, radios, plateformes, distributeur, Smad…) qui souhaite exploiter leurs œuvres, doit négocier avec la Scam.

Trois bonnes raisons de signer avec la Scam

En signant un contrat général avec la Scam, vous obtenez le droit d’utiliser toutes les œuvres de son répertoire.   

Nous contacter
  1. 1

    D’abord, la sécurité juridique. La Scam vous garantit une exploitation sereine de votre activité.
  2. 2

    Ensuite, une gestion simplifiée. La Scam est votre interlocuteur unique pour accéder à des millions d’œuvres.
  3. 3

    Enfin, un tarif juste. L’autorisation est encadrée par un tarif tenant compte de votre économie, votre chiffre d’affaires, vos audiences…

Pourquoi signer un accord d’exploitation avec la Scam ?

La Scam est votre partenaire privilégiée. Elle facilite l’exercice de votre activité pour :

  • exploiter son répertoire de millions d’œuvres (audiovisuelles, sonores, littéraires, multimedia…),
  • entrer en contact avec ses auteurices,
  • obtenir votre autorisation d’exploitation dans les meilleurs délais,
  • répondre aux questions relatives à vos obligations en matière de droits d’auteur. 

3 bonnes raisons de signer avec la Scam

En signant un contrat général avec la Scam, vous obtenez le droit d’utiliser toutes les œuvres de son répertoire en contrepartie du règlement des droits d’auteur.

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    D’abord, la sécurité juridique. La Scam vous garantit une exploitation sereine de votre activité.
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Les atouts de la gestion collective

La Scam, en tant qu’organisme de gestion collective, négocie avec les exploitants (télévision, radio, plateformes web…) des contrats prévoyant une rémunération pour l’exploitation des œuvres de ses membres.

Une sécurité juridique pour les exploitants

Les auteurs et les autrices, lorsqu’ils adhèrent à la Scam, lui apportent leurs droits. C’est l’apport de ces droits qui permet à la Scam de vous garantir la sécurité juridique nécessaire à l’exercice de votre activité. Grâce aux contrats signés avec la Scam, vous diffusez sereinement l’ensemble des œuvres déclarées à son répertoire ainsi que les œuvres dont l’exercice des droits lui a été confié par des sociétés d’auteurs étrangères, en vertu d’accord de réciprocité. C’est le principe dit de gestion collective des droits.

Une gestion qui a fait ses preuves

La Scam facilite votre gestion des droits qui peut s’avérer complexe et chronophage pour vos équipes. En étant votre interlocuteur unique, la gestion collective des droits proposée par la Scam vous dispense ainsi de négocier individuellement des droits au cas par cas. Depuis deux siècles, le droit d’auteur s’adapte à toutes les évolutions technologiques et aux nouveaux moyens de diffusion des œuvres (radio, cinéma, télévision, CD, DVD, VoD, podcast…).

Un modèle gagnant/gagnant

La gestion collective des droits vous permet ainsi de réaliser des économies de gestion et aux auteurices de percevoir effectivement leurs droits. La Scam prélève de 3 à 13 % sur les sommes réparties à ses membres selon les droits gérés (retenue approuvée par l’assemblée générale). La Scam est une société civile, ce n’est pas une société commerciale, elle ne fait donc pas de bénéfices ; les excédents de gestion sont reversés aux membres au prorata des droits répartis.

Une gestion contrôlée par l’État

Depuis 2000, les organismes de gestion collective (OGC) sont contrôlés par une commission permanente composée de hauts magistrats siégeant à la Cour des Comptes. Cette commission publie un rapport annuel sur la gestion des OGC.

« Cher Jean-Louis,
Tu viens de nous faire un bien sale coup.
A la veille de la publication de ton dernier opus sur « ce qui fait le réel » que nous t’avions demandé d’écrire pour nourrir nos colonnes et nos pensées, tu meurs.

Et ce n’est pas du cinéma.

Pilier des Cahiers, issu de ce grand sud qui t’avait vu naître sur l’autre rive de la Méditerranée, exégète des bouillabaisses politiques marseillaises et auteur de maints autres contes, toi, le documenteur revendiqué, le cinéaste qui nourrissait de pensée nos pratiques, tu allumais des lumières dans nos têtes.

Je vais te lire encore et encore.
Je vais revoir tes films.
Nous avons encore tant à apprendre de toi.
Tu es mort pour de vrai.
Mais il est tout aussi réel que tu vas vivre encore des lustres dans nos esprits.
Merci à toi, Camarade Jean-Louis, de nous avoir offert ces dernières lignes.
Pour nous, tu es immortel. »

Rémi Lainé.

 

 

Qu’est-ce qui fait le réel ? Comment le cinéma le transpose-t-il ?
Voici les dernières réflexions que nous livre Jean-Louis Comolli, explorant le lien entre réalisation et « art de mentir vrai », comme le dit Aragon.

Ce que nous appelons « réel », selon moi, ne se transpose pas.

Les cinéastes, comme les autres artistes, ont affaire aux réalités qui font ce monde. Mais le cinéma est une machine à artificialiser ce qu’elle enregistre des réalités de ce monde. Comme la photographie, comme la peinture, elle nous invite à passer d’une réalité à trois dimensions (vision binoculaire) à une représentation de cette réalité à deux dimensions (largeur et hauteur : vision monoculaire). Manque la 3ème dimension, celle de la profondeur, du relief, des plis de la matière. La peinture du Quattrocento avait répondu par la mise en œuvre de la perspective dite « artificielle », qui donne l’illusion d’une profondeur, d’un relief, d’un étagement dans l’espace. Mais c’est une illusion : comme l’écran de la salle de cinéma, la surface d’une peinture est plate. Et d’ailleurs tous les écrans sont des écrans plats.

Le cinéma est une machine à artificialiser ce qu’elle enregistre des réalités de ce monde.

Jean-Louis Comolli

Ce qu’on nomme « réel » se trouve donc aplati dans un film, dans une peinture. C’est donc autre chose : un artefact, le produit d’un artifice. Tout ce qui est projeté ou engendré par un écran est artificiel (l’un des antonymes de réel). Comme le dit Christian Metz : « Tous les films sont des films de fiction » (i.e. les “documentaires” aussi). C’est-à-dire qu’ils sont fondés sur un leurre, celui de la profondeur, qui est une illusion conventionnelle (une fiction) acceptée par les spectateurs. Les films ne poussent pas sur les arbres. Ils sont fabriqués par des femmes et des hommes.

Il n’empêche. L’artificialisation des représentations du monde par le cinéma, du fait même de son réalisme plus ou moins naturaliste, implique un état naturel du monde visible par le système optique humain, — état non transposé artificiellement. Le passage du visible par la machine cinéma opère cette transposition et met fin à l’apparente immédiateté de la vision humaine, la faisant passer par une série de relais optiques (lentilles, filtres, cadres, etc.) et de délais techniques.

Cent trente ans de cinéma, de circulation des films dans le monde entier, l’arrivée partout de la télévision (un cinéma minoré, réduit, miniature, mais tout de même la plupart du temps, réaliste) a transformé de plus en plus le monde visible en monde filmé. L’artificialisation des espaces naturels en est le meilleur exemple. Pour celles et ceux qui filment, l’hyper-présence de l’artificiel menace de fausser toute tentative de filmer une réalité quelconque sans la trahir.

La plupart des choses visibles aujourd’hui, y compris les êtres humains, sont déjà artificialisés par les flux d’images en circulation permanente. Une telle pression de l’artificiel sature notre rapport au monde visible. Le désir d’aller vers un peu de réel devient un besoin qui nous rassure sur la réalité de notre être au monde. Vivre toujours dans l’artifice finit par devenir insupportable. Le cinéma, summum de l’artifice, gagne en force et en crédibilité s’il retrouve le contact avec les réalités, avec le réel. Mais comment ? On peut faire comme Ingmar Bergman (Persona) et truquer la bande image pour qu’elle paraisse s’arrêter et se fixer sur une image, laquelle, comme il arrive dans le monde réel, est vite brûlée par la chaleur du projecteur. Un « accident » (= un coup de réel) suspend l’illusion et nous fait apercevoir le fondement machinique des images projetées.

C’est à travers des couches d’artifices que nous croyons découvrir une réalité vraie.

Jean-Louis Comolli

« Réel » peut être défini comme ce qui fait obstacle au bon cours de la projection et perturbe le déroulement mécanique du film, nous faisant soudain prendre conscience que c’est à travers des couches d’artifices que nous croyons découvrir une réalité vraie. La pellicule se déchire sur l’écran mais elle tourne toujours dans le projecteur.

Dans le même sens, on peut qualifier d’intervention du « réel » les différentes impossibilités qui empêchent de filmer. Les interdictions, les législations, les polices, ne cessent des mettre des bornes au désir de filmer : ces limites témoignent du cadre réel d’exercice du cinéma. C’est d’ailleurs pourquoi des situations « infilmables » en documentaire sont transposées en fiction. Les innombrables « morts » qui peuplent les films de fiction sont toutes des morts simulées, et les spectateurs le savent bien. Très vite, il a été interdit de filmer, par exemple, des décapitations ou des pendaisons réelles, pourtant légales, mais considérées comme obscènes et perverses, parce qu’elles étaient vraies.

En conclusion, au cinéma, le désir, le besoin de vérité, ne peuvent passer que par l’artifice et le mensonge. C’est le cas de toutes les représentations. Aragon avait trouvé cette formule, « le mentir vrai » : c’est une définition du cinéma. Et, dans « Pourquoi tout n’a-t-il pas déjà disparu ? » (2007), Jean Baudrillard écrit : « Derrière la réalité virtuelle sous toutes ses formes (télématique, informatique, numérique, etc.), le réel a disparu — et c’est cela qui fascine tout le monde. »

Au cinéma, le désir, le besoin de vérité, ne peuvent passer que par l’artifice et le mensonge.

Jean-Louis Comolli

Critique de cinéma, notamment aux Cahiers du cinéma où il fut rédacteur en chef, Jean-Louis Comolli poursuit en parallèle une carrière de réalisateur de documentaires. Tout au long de sa carrière, il a défendu et théorisé le cinéma documentaire. Son dernier ouvrage, « Jouer le jeu » vient de paraître aux éditions Verdier.

La Scam affirme la place singulière des auteurs et des autrices dans la société. Astérisque en est le porte-voix.

Comment transposer le réel ?

La Scam (Société civile des auteurs multimedia) et le Groupe TF1 se félicitent de la signature, ce jour, d’un nouvel accord. Cet accord pérennise l’exploitation des œuvres du répertoire de la Scam sur les services linéaires et non linéaires du Groupe TF1, pour une durée initiale de 5 ans à compter du 1er janvier 2021.

Avec l’objectif d’accompagner la transformation du marché des médias audiovisuels vers le numérique, la Scam et le Groupe TF1 ont souhaité conclure un nouvel accord global et équilibré, qui vient redéfinir et moderniser les conditions d’utilisation du répertoire de la Scam par le Groupe TF1.

Cet accord a donc pour ambition de pérenniser l’exploitation du répertoire de la Scam sur l’ensemble des chaines et services associés du Groupe TF1, pour la période 2021 à 2025, tout en garantissant une juste rémunération aux autrices et auteurs membres de la Scam (documentaristes de télévision, radio et web ; journalistes ; vidéastes ; écrivains ; traducteurs ; photographes, dessinateurs…).

La Scam et le Groupe TF1 s’associent dans une logique partenariale qui vise à mieux intégrer dans leurs modèles respectifs l’évolution des usages et les nouveaux modes de monétisation (digital, TV segmentée…).

Ce nouvel accord avec l’une des sociétés de gestion des droits d’auteur majeure du paysage audiovisuel français, nous permet d’affirmer une nouvelle fois notre attachement au secteur de la création et aux auteurs, grâce auxquels nous sommes en mesure de proposer des programmes toujours plus qualitatifs sur nos antennes.

Ara Aprikian, Directeur Général Adjoint Contenus du Groupe TF1

Par la signature de ce nouvel accord, la Scam marque sa volonté de consolider dans le temps sa relation avec le groupe TF1, acteur clef de l’audiovisuel français. C’est un gage de confiance pour l’avenir de notre partenariat, dans un contexte de forte évolution du marché.

Hervé Rony, Directeur Général de la Scam

À propos du Groupe TF1

Le Groupe TF1 est un acteur global dans la production, l’édition et la distribution de contenus.
A travers ses contenus, son ambition est d’inspirer positivement la société.
Les activités du Groupe TF1 recouvrent :
. Le Broadcast avec 5 chaînes en clair (TF1, TMC, TFX, TF1 séries films, LCI), 4 chaînes thématiques (Ushuaia TV, Histoire TV, TV Breizh, Série Club), 3 plateformes de contenus à la demande (MYTF1, TFOU MAX, Salto) et la régie TF1 PUB.
. La Production avec Newen, qui regroupe plus de 30 labels en France et à l’international.
. Le Digital via les activités web natives du Groupe et les communautés digitales les plus puissantes (dont aufeminin, Marmiton, Doctissimo, My Little Paris).
. La Musique et les Spectacles.
Présent dans plus d’une dizaine pays, le Groupe TF1 compte près de 3 700 collaborateurs. En 2020, il a réalisé un CA de 2 081,7 M€ (Euronext Paris : ISIN FR0000054900).

À propos de la Scam

La Scam rassemble 49 000 auteurs et autrices qui explorent différentes formes du genre documentaire : audiovisuel, radio, littérature, journalisme, traduction, photographie, dessin, écritures et formes émergentes. Elle les représente auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes (vidéo, podcast), des producteurs et des éditeurs. Elle discute, collecte et répartit leurs droits d’auteur, défend leurs intérêts et mène une action culturelle ambitieuse.

Contacts presse

Maylis Carcabal – Directrice de la Communication et des Marques de TF1 – 06 63 59 87 05 – mcarcabal@tf1.fr
Coline Pechere – Communication Corporate de TF1 – 06 26 07 68 52 – cpechere@tf1.fr
Astrid Lockhart – Responsable de la presse et des partenariats de la Scam – 06 73 84 98 27 – astrid.lockhart@scam.fr

La Scam, Société civile des auteurs multimedia, et Sybel, plateforme de diffusion de contenus audio à la demande, se félicitent de la signature d’un accord inédit pour les droits d’auteur, le premier du genre entre une plateforme de diffusion de contenus audio (avec et sans abonnement) et la Scam.

Au moment où la production de podcasts natifs connaît une forte dynamique, portée par des usages en pleine croissance, l’accord entre Sybel et la Scam a pour objectif de renforcer et professionnaliser les droits des autrices et auteurs d’œuvres audio-digitales. Ceux-ci percevront, comme c’est déjà le cas pour la radio, des droits pour la diffusion de leurs œuvres sur Sybel.

L’accord couvre aussi bien les créations originales de Sybel que les podcasts natifs des studios indépendants et les programmes sonores des radios, en diffusion gratuite comme payante.

Il permet d’aménager les meilleures conditions pour l’exposition du répertoire de la Scam dans toute sa diversité – documentaires, reportages, enquêtes, investigations, chroniques, témoignages, débats, entretiens, etc.

« Ce nouvel accord que je salue consolide la protection du droit d’auteur pour les créateurs et créatrices d’œuvres sonores. Intervenant après la signature de nombreux accords dans ce secteur, l’accord avec Sybel confirme le rôle de la Scam et sa capacité d’adaptation aux formes innovantes de diffusion et de création radiophonique. »

Hervé Rony, directeur général de la Scam

« Nous nous réjouissons de ce partenariat avec la Scam qui participe à la mise en place d’un écosystème vertueux au sein d’un secteur important de l’industrie culturelle française et contribue au financement de la création audio. Il intervient dans la foulée de notre récent partenariat avec le PIA, syndicat des Producteurs Indépendants Audio, qui pour la première fois, prévoyait un partage de la valeur entre les créateurs et la plateforme. »

Virginie Maire, Présidente de Sybel

A propos de la Scam

La Scam rassemble 49 000 auteurs et autrices qui explorent différentes formes du genre documentaire : audiovisuel, radio, littérature, journalisme, traduction, photographie, dessin, écritures et formes émergentes. Elle les représente auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes (vidéo, podcast), des producteurs et des éditeurs. Elle discute, collecte et répartit leurs droits d’auteur, défend leurs intérêts et mène une action culturelle ambitieuse.

A propos de Sybel

Fondée par Virginie Maire et Matthieu Viala, Sybel est la plateforme de streaming audio qui propose des heures de podcasts, créations originales exclusives, documentaires inédits, livres audio. Élue “Meilleure application de l’année toutes catégories confondues” par Google seulement six mois après son lancement, et sélectionnée dans le Top 50 des start-ups Européennes (TechCrunch). Cette alternative aux écrans offre un catalogue riche et diversifié axé sur la culture, l’éducation et le divertissement. Entreprise de la French Tech et acteur du rayonnement de la culture française à l’international, Sybel est aujourd’hui disponible en français, en espagnol et en anglais.

Contacts presse

Scam – astrid.lockhart@scam.fr – 06 73 84 98 27
Sybel – Laurence Gallot – laurence@mondayconseil.com – 06 24 11 00 80
Sybel – Antoine Banet-Rivet – antoine@mondayconseil.com – 06 21 72 35 27

Alors que le Paris Podcast Festival ouvre ses portes aujourd’hui à la Gaîté Lyrique et s’apprête à célébrer la créativité et le dynamisme foisonnant du secteur du podcast en France, Paradiso Media et la Scam annoncent la signature d’un accord qui renforce les droits des auteurs et autrices d’œuvres audio-digitales.

Le studio de podcasts prend ainsi la suite de Binge Audio, Bababam, Louie Media, Nouvelles Écoutes, Slate audio, Initial studio…, dans la signature de ces accords qui sécurisent et valorisent le rôle central des créateurs et créatrices de podcasts tout en leur garantissant une juste rémunération.

Lorenzo Benedetti, co-fondateur et CEO de Paradiso Media : « Paradiso Media est fier d’accompagner depuis plus de 2 ans de nombreux talents dans la création de podcasts à la fois ambitieux et populaires à destination de nos partenaires, les plateformes audio-digitales. En tant que producteurs et maintenant diffuseurs, c’est une priorité de garantir une juste rémunération de nos auteurs et autrices. Grâce à cet accord, nous poursuivons cette démarche en renforçant leurs droits et en contribuant à l’amélioration des conditions de leur rémunération, favorisant ainsi un partage de valeur essentiel à notre écosystème. »

Hervé Rony, directeur général de la Scam : « La Scam se réjouit tout particulièrement d’inaugurer cette 4ème édition du Paris Podcast Festival par la signature d’un nouvel accord sur les droits d’auteur avec Paradiso Media. Cet accord est le symbole de ce que doit être l’écosystème vertueux et pérenne du secteur du podcast, auquel tous les acteurs doivent contribuer, en particulier les plateformes de streaming. »


A propos de Paradiso Media

Paradiso Media crée des podcasts originaux de fiction et de documentaire, à destination des adultes et de la jeunesse, pour la France et l’international. Drame, comédie, société, intime, thriller, science-fiction, jeunesse. Nous voulons explorer de nouveaux territoires créatifs mais aussi questionner l’époque, ses normes, ses valeurs, ses récits. Fondé en 2019 par Lorenzo Benedetti, Louis Daboussy et Benoit Dunaigre, le studio a déjà produit près de 30 programmes avec, entre autres : L’Affaire B52, Frootch, Brut., Défense de Filmer, Mes 14 ans, Habana business club, À Propos de mon film, Chosen, Cornebidouille, L’École des Loisirs à écouter, etc. en partenariat avec Spotify, Audible, Deezer, Sybel ou Stitcher. Les programmes du studio totalisent aujourd’hui plus de 100 heures de programmes audio multilingues et plusieurs millions d’écoutes.

A propos de la Scam

La Société civile des auteurs multimédia rassemble 49 000 auteurs et autrices unies autour de toutes les formes de créations du réel : audiovisuelles, sonores, littéraires, journalistiques, de traduction, photographiques, dessinées, innovantes et émergentes. Partenaire historique du Paris Podcast Festival et de la création radiophonique, la Scam est présente cette année encore autour d’une programmation riche et variée : table ronde sur le fonds de création sonore DGMIC Scam, masterclass sur l’écriture documentaire suivi d’un atelier pour appréhender les rouages du droit d’auteur. Enfin, la remise du Prix Scam du Podcast Documentaire, dimanche 17 novembre, lors de la cérémonie de clôture.


Contacts presse

Scam – astrid.lockhart@scam.fr – 06 73 84 98 27
Paradiso Media – gaelle.job@gmail.com – 07 61 18 70 41

En vidéo

9h30 accueil

Laurence Engel, présidente de la BnF
Hervé Brusini, président du Prix Albert Londres

10h – L’information, une question de liberté

La loi de 1881 est souvent méconnue. Elle structure pourtant sur des points essentiels la liberté d’expression. 140 ans plus tard, elle est encore au cœur de débats, comme par exemple la liberté ou non de filmer les forces de l’ordre lors des manifestations. Ou encore la question des relations avec le pouvoir, récurrente tant en France qu’aux États-Unis où de Trump à Biden, les médias ont vécu et vivent encore sous tension. Sans oublier les dérives de la technologie numérique dont l’affaire Pegasus est la parfaite illustration de l’intrusion à grande échelle pour qui peut se payer un logiciel capable de renseigner, espionner, bloquer le travail d’enquête des journalistes.

  • Mindy Marques (Miami Herald / Association Prix Pulitzer)
  • Laurent Richard (Forbidden stories)
  • Catherine Jentile (TF1 / Prix Albert Londres)
  • Sylvain Louvet (Brut / Prix Albert Londres)
  • Animé par : Olivier Tesquet (Télérama)

11h15 – L’information, une question de confiance

Dès son apparition, en France, l’information de masse a été abondamment critiquée, considérée comme une offre dépourvue de qualité aux yeux des tenants de la presse d’opinion politique et artistique. Puis on l’accusa de mettre le sang à la Une pour multiplier les ventes. On pointa les fausses nouvelles, la corruption, le chantage des journalistes… En 1918 une première charte déontologique fut l’une des réponses fortes adressées par le monde de l’information à une opinion qui ne lui faisait plus confiance. Aujourd’hui, on mesure les hauts et surtout les bas de la crédibilité accordée aux médias. Pourquoi cette dégradation (variable selon les supports) mais qui semble globalement inéluctable ? Comment y remédier en France et aux Etats-Unis ?

  • Tristan Waleckx (France TV)
  • Aude Favre (journaliste, chaîne YouTube What the Fake)
  • Claire Sécail (Laboratoire Irisso)
  • Stephen Engelberg (ProPublica / Association Prix Pulitzer)
  • Animé par Hervé Brusini (Prix Albert Londres)

12h30 pause déjeuner

14h – L’information, une question d’argent

D’emblée, l’information de masse a été l’apanage d’entrepreneurs. Politiques, capitaines d’industrie, ou patrons de presse, ils furent à la naissance de « la grande presse ». Et la question n’a cessé de tarauder l’info : Jusqu’où cette origine capitaliste permet-elle l’exercice d’une liberté de l’information ? La crise du groupe Lagardère est un exemple parmi tant d’autres. Et surtout le monde numérique et les Gafam constituent la toile de fond de cette redoutable question.

  • Stephen Engelberg (ProPublica / association Prix Pulitzer)
  • Julia Cagé (autrice « L’information est un bien public ») 
  • Pascal Perri (Groupe TF1)
  • Isabelle Roberts (Les Jours)
  • Jean-Marie Charon (sociologue)
  • Animé par Antoine Perraud

15h15 – L’information, une question de vérité

« Fausse nouvelle », c’est ainsi que l’on parlait d’infox en 1881. Les débats furent nourris à ce sujet à l’assemblée nationale. De fait, l’histoire a inventorié depuis l’antiquité grecque, en passant par la royauté française ou même la révolution, de grands « artistes » de la fausse information. Aujourd’hui, la question semble être passée au stade industriel. Des factory à déstabilisation semblent agir massivement et violemment dans les rapports entre États. De plus, une part importante des citoyens du monde semble avoir basculé dans le complotisme. La fascination pour le mystérieux le plus irrationnel emporte nombre d’esprits. Et la vérité de se retrouver au cœur des questions posées au journalisme.

  • Philippe Pujol (journaliste Prix Albert Londres)
  • Philippe Mezzasalma (BnF)
  • Samuel Laurent (Le Monde)
  • Stephen Engelberg (ProPublica / association Prix Pulitzer)
  • Animé par : Doan Bui (L’Obs)

16h30 – L’information, une question de reportage

Ils n’ont pas attendu 1881, mais cette loi a accompagné l’émergence d’un art majeur de faire l’info, le reportage. Des figures de femmes ont promu les fondements mêmes du reportage. Récits de voyage, immersion, investigation, dénonciation… Des deux côtés de l’atlantique, ces femmes se sont engagées, corps et âme pourrait- on dire, dans la grande narration des choses de l’existence, nourrissant ainsi la vie démocratique. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quid de leurs conditions professionnelles et salariales ? Et plus globalement, où en est cette pratique du reportage ? Les éditeurs répondent-ils toujours présents à l’appel ? Peut-on en vivre ? A-t-il toujours son utilité dans un monde d’images instantanées, sur une planète où chacun parle de soi sur sa chaîne d’information personnelle ? France et Etats-Unis sont encore une fois logés à la même enseigne.

  • Mindy Marques (Prix Pulitzer)
  • Caroline Hayek (L’Orient-Le Jour / Prix Albert Londres)
  • Claude Guibal (France Inter)
  • Martine Laroche-Joubert (France télévisions)
  • Animé par Delphine Minoui (Le Figaro)

Colloque Prix Albert Londres

Réservez

Une journée pour réfléchir, apprendre, débattre sur les questions qui agitent et bousculent le journalisme, autrement dit, plonger la plume dans nos propres plaies… Un débat nourri à la fois des expériences passées grâce aux archives et du regard d’au-delà nos frontières avec les confrères du Prix Pulitzer. Avec et depuis la loi de 1881, l’information est une question aux multiples visages.

Molotov et la Scam annoncent la signature d’un accord pour la rémunération des auteurs et autrices d’œuvres audiovisuelles diffusées sur le service français n°1 de distribution en OTT de chaînes de télévision gratuites ou payantes, en direct ou en « replay », Molotov.tv.

Tout comme Molotov se donne pour mission de « réinventer la manière de consommer la télévision », la Scam se félicite de permettre à ses auteurs et autrices de bénéficier pour la première fois d’une juste rémunération pour la diffusion de leurs œuvres portées par un service de distribution novateur dont l’offre principale repose sur de nombreuses chaînes de la TNT gratuites.


Grégory Samak, Directeur Général de Molotov
: « Pour la première fois, une société de droits d’auteur de premier plan prend en compte la spécificité du modèle de Molotov qui place notamment la distribution gratuite des chaînes de la TNT au cœur de sa stratégie de croissance. C’était essentiel pour nous de démontrer qu’il existe une manière raisonnable et vertueuse pour les auteurs et un distributeur tel que nous de s’entendre pour mieux mettre en valeur et rémunérer la création audiovisuelle, comme s’y attache le modèle unique de Molotov.»


Hervé Rony, Directeur Général de la Scam :
« Cet accord innovant, le premier signé entre Molotov et un organisme de gestion collective de droits d’auteur, permet non seulement de régulariser la situation de Molotov au regard des droits des auteurs représentés par la Scam, mais pose aussi les bases d’un accord durable et modulable selon les évolutions du modèle économique de notre nouveau partenaire. Il prévoit également l’avenir proche puisque les deux parties se sont déjà donnés rendez-vous pour étendre la couverture de leur accord à l’activité émergente de l’AVOD, qui constitue un axe important de développement pour Molotov et sur laquelle la Scam porte une grande attention, à l’aune de l’arrivée de nouveaux acteurs économiques sur ce segment de marché. »


A propos de la Scam

La Société civile des auteurs multimédia rassemble 46 000 auteurs et autrices unis autour de toutes les formes de créations du réel : audiovisuelles, sonores, littéraires, journalistiques, de traduction, photographiques, dessinées, innovantes et émergentes. La Scam les représente auprès des producteurs, des diffuseurs, des éditeurs, des distributeurs… Elle négocie, collecte et répartit leurs droits patrimoniaux. Elle affirme leur droit moral et mène, grâce au dispositif de rémunération pour copie privée, une ambitieuse action culturelle pour promouvoir la création.

A propos de Molotov

Fondée par Jean David Blanc (fondateur d’AlloCiné) et Pierre Lescure (co-fondateur de Canal+), Molotov est une plateforme de streaming qui révolutionne l’accès à la télévision, disponible sur tous les écrans et appareils connectés (TechCrunch). Molotov offre une expérience inédite associant dans une même interface les programmes linéaires et non-linéaires de près de 180 éditeurs et chaînes de télévision. Sélectionnée dans l’indice gouvernemental French Tech 120, parmi le 10 Top Start-ups LinkedIn 2020, et distinguée à quatre reprises ‘‘Meilleure application de l’année’’ par les utilisateurs de l’App Store (Apple), de Google Play (Android) et par AppAnnie, Molotov compte, après 4 années d’existence, près de 13 millions d’utilisateurs, devenant ainsi le leader français de la distribution de programmes en streaming.


Contact presse

Scam : astrid.lockhart@scam.fr – 06 73 84 98 27 – scam.fr
Molotov : presse@molotov.tv – molotov.tv