Cap sur Bayeux pour fêter les 30 ans du festival et honorer le journalisme de terrain si essentiel à nos démocraties. Un rendez-vous incontournable soutenu depuis sa création par la Scam qui gère les droits d’auteur de ces hommes et femmes qui nous informent et dont l’essence est de témoigner à tout prix pour que le monde sache. #PBCN2023
Vendredi 13 octobre à 21h – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières
La Scam parraine pour la cinquième année consécutive la Soirée Grands Reporters, moment fort du Prix Bayeux.
L’Afghanistan n’est officiellement plus en guerre, mais le nouveau pouvoir taliban installé depuis 2021 accentue sa répression à l’égard des femmes et des filles, condamnées à rester invisibles, sans droit ni perspective. Interdiction d’étudier, de travailler, de circuler et de manifester. Plus de 3,5 millions de personnes sont déplacées en raison de l’insécurité et de nombreux enfants ne sont pas scolarisés. Cette année, la population civile au Panshir a subi des exactions : exécutions extrajudiciaires, torture, prise d’otages, détention illégale et persécutions au motif que les forces de sécurité de l’ancien gouvernement s’étaient réfugiées dans cette province. Le trafic de drogue serait combattu mais il est prégnant dans une économie effondrée qui accentue l’extrême pauvreté. La liberté de la presse est bafouée. Les journalistes, intimidés, oppressés, arrêtés, ne sont plus en mesure d’exercer leur métier. La guerre serait finie mais dans cette paix apparente subsistent la violence, les attentats, les flagellations en public, la charia, la peur, les privations.
Trente ans après avoir pris les armes, quel est le projet des talibans dans l’Afghanistan d’aujourd’hui ? Une guerre est-elle déclarée contre les femmes comme nulle part ailleurs dans le monde ? Que peut la communauté internationale ? Quelle est la responsabilité des Etats-Unis dans l’effondrement de la république afghane et le retour des talibans ? L’Afghanistan est-il condamné à vivre en circuit fermé sous le poids d’un régime qui opprime sa population ?
Préparée et animée par Éric Valmir, en présence de nombreuses et nombreux témoins
Samedi 14 octobre à 18h30 – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières
Présentée par Nicolas Poincaré.
Cette année, Marie-Pierre Samitier et Christian Dauriac, membres de la commission des journalistes, représentent la Scam au sein du jury du Prix international de journalisme, présidé par l’un des plus grands photographes de guerre, l’américain Don McCullin.
La cinéaste franco-polonaise Agnieszka Holland essuie sur les réseaux depuis la semaine dernière une volée d’insultes d’une rare élégance : « Poubelle antipolonaise », « collaboratrice », « juive aux racines bolcheviques ».
Le ministre polonais de la Justice, issu du parti ultra-conservateur qui fait campagne pour les prochaines élections a pour sa part qualifiée Agnieszka de «propagandiste nazi». Un « tourbillon de haine » se déchaîne contre la cinéaste, relève la correspondante du journal Le Monde.
Ce qui lui vaut tel traitement ? La sortie de son film Green Border, inspiré du refoulement violent en 2021 par les autorités polonaises d’un flot de réfugiés et la levée d’un rideau de fer pour leur barrer la route vers l’ouest. Cette opération dont la brutalité s’était avérée inversement proportionnelle à son efficacité, avait provoqué la mort d’une cinquantaine de pauvres hères. La fiction, très réaliste, (Holland est une inconditionnelle du genre documentaire) vient de décrocher le prix du jury à la Mostra de Venise.
Ce qui renforce la vindicte.
Mur de fer contre les migrations, mur de mots haineux contre la liberté d’expression et la création. « Il faut toujours choisir son camp » disait Ken Loach qui a décidé de « prendre le parti de ceux qui souffrent et se battent ». Agnieszka présidait à notre demande, l’année dernière, le jury de l’Œil d’or, le prix du documentaire du festival de Cannes. Nous avons mesuré sa puissance de feu, son engagement, son désir de faire partager une vision du monde empreinte de valeurs humanistes.
Netflix France, l’USPA, le SPI, AnimFrance, le SATEV, le SEDPA, la SACD et la SCAM annoncent avoir signé un accord de partenariat dans le cadre des obligations d’investissement issues du décret SMAD.
Cet accord traduit la vision partagée des parties en faveur de la diversité, du renouvellement et du rayonnement de la création audiovisuelle française. Il confirme une volonté de l’industrie audiovisuelle française et des auteurs d’accompagner Netflix et lui reconnaît un rôle de premier plan.
● consacre 100 % de son obligation d’investissement dans les œuvres audiovisuelles à des œuvres patrimoniales (fiction, animation, documentaires de création, spectacle vivant, vidéos-musiques) à compter de 2023 ;
● porte son investissement en matière d’œuvres d’expression originale française à 85 % et à 68 % pour les œuvres indépendantes d’ici 2026 ;
● double son engagement de diversité pour atteindre 10 % de son obligation dans les œuvres audiovisuelles, dont 5 % dans le documentaire de création et 5 % dans l’animation.
Cet accord est conclu pour une durée initiale de quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2026 et a vocation à être repris dans la convention entre Netflix et l’ARCOM.
Iris Bucher, présidente de l’USPA : L’USPA se réjouit d’avoir réussi à mener à bien, avec l’ensemble de ses partenaires, des négociations qui ont permis d’arriver à un accord satisfaisant pour la création française, tout particulièrement pour le documentaire de création. Un accord qui fait entrer pleinement Netflix, leader du marché de la SVoD en France, dans le dispositif de l’exception culturelle française et permet d’établir une relation de confiance avec la production indépendante.
Nora Melhli, présidente du bureau audiovisuel du SPI, a déclaré Nous sommes heureux de ce premier accord avec Netflix. Il démontre la capacité des professionnels français à accompagner dans la durée les nouveaux partenaires, dès lors qu’ils s’engagent à nos côtés afin de renforcer la production indépendante et la création française.
« Nous nous félicitons de cet accord qui est l’aboutissement d’un processus de négociations interprofessionnelles menées depuis l’entrée en vigueur du décret SMAD en juillet 2021. Il confirme notre volonté de collaborer toujours plus étroitement avec l’industrie créative française afin de faire émerger ensemble les talents et histoires de demain » a déclaré un porte-parole de Netflix.
Emmanuelle Jouanole, présidente du SEDPA : Le SEDPA se félicite de l’aboutissement de ce premier accord interprofessionnel avec Netflix faisant la preuve de son engagement en faveur de la création audiovisuelle française.
Pascal Rogard, directeur général de la SACD : Ce 1er accord interprofessionnel conclu avec Netflix jette les bases d’un nouvel engagement en faveur de la création française et tout particulièrement de la création d’oeuvres patrimoniales. C’est un pas important fait à l’égard des auteurs de fiction et d’animation représentés par la SACD et la marque d’une volonté commune de conjuguer le développement des plateformes et le dynamisme de la création française.
Hervé Rony, directeur général de la Scam : Je me réjouis que cet accord ait pu enfin être trouvé avec un acteur majeur tel que Netflix. Le répertoire documentaire est reconnu. Netflix prend des engagements qui sont cohérents avec ses promesses et sa volonté affichée de défendre des œuvres originales.
Contacts presse
● Contacts auteurs, producteurs, distributeurs
○ USPA & AnimFrance : Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr – 06 60 23 53 96
○ SPI : Emmanuelle Mauger – 06 63 01 83 06
○ SATEV : Florence Braka – 06 03 51 70 18
○ SEDPA : Emmanuelle Jouanole – 06 33 68 36 54
○ SACD : Martin Dawance – martin.dawance@sacd.fr – 06 85 12 29 59
○ SCAM : Cristina Campodonico cristina.campodonico@scam.fr 06 85 33 36 56
● Netflix France : Line Zouhour – lzouhour@netflix.com
La Scam procède au renouvellement d’une partie des auteurs et autrices membres des commissions qui assistent le conseil d’administration dans ses travaux. Cette année, 26 postes à pourvoir pour octobre 2023 dans les commissions suivantes :
Les commissions ont un rôle consultatif. Elles ont pour mission d’étudier les questions qui leur sont soumises par le conseil d’administration relativement au répertoire qu’elles représentent et de lui proposer les solutions appropriées. Elles participent également à l’action culturelle de la société (Prix, Brouillons d’un rêve…).
Les membres des commissions sont nommés pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois. Peuvent faire acte de candidature les membres de la Scam justifiant d’une activité dans le répertoire concerné. Les candidatures sont ensuite examinées par le conseil d’administration qui nomme les commissaires, après avis de la commission du répertoire concerné. Leur sélection se fonde principalement sur les critères suivants : représentativité professionnelle et sens de l’engagement au service de la communauté des auteurs.
Article 37-2 des statuts : III. – Les candidats aux commissions et leurs membres en cours de mandat ne doivent pas se trouver dans l’une des situations suivantes :
1. être sous le coup d’une peine d’inéligibilité prononcée à titre de sanction disciplinaire,
2. être privé de l’exercice de leurs droits civiques et civils,
3. exercer une fonction exécutive dans une structure bénéficiant ou demandant à bénéficier d’une aide ou d’un partenariat de la société.
Et, sauf dérogation du conseil d’administration :
4. faire partie d’un organe de gestion d’une structure bénéficiant ou demandant à bénéficier d’une aide ou d’un partenariat de la société.
5. faire partie des organes de direction ou de consultation de toute autre société, association ou structure s’occupant à titre principal ou accessoire de l’administration ou de la défense des droits d’auteur ou de la défense des intérêts des organisations visées aux 6 et 7 ci-dessous. En raison des particularités du régime applicable aux auteurs représentés au sein d’une commission, des dérogations spécifiques peuvent être prévues dans le règlement de ladite commission et s’appliquer automatiquement.
6. exercer des fonctions de direction ou de gestion dans toute entreprise intéressée à la commande et la production ou d’une manière générale l’exploitation d’œuvres relevant du répertoire de la société, ou susceptible d’être en conflit d’intérêts avec la société. Dans ce cas, une dérogation éventuelle ne sera possible que si le candidat atteste avoir respecté vis-à-vis des auteurs qu’il emploie les obligations contractuelles proposées par la société et justifie avoir déclaré au répertoire, dans les cinq ans qui précèdent, au moins une œuvre relevant du répertoire qu’il souhaite représenter.
7. exercer des fonctions de direction ou de gestion dans toute entreprise intéressée à la commande, la diffusion et la programmation ou d’une manière générale l’exploitation d’œuvres relevant du répertoire de la société, ou susceptible d’être en conflit d’intérêts avec la société. Dans ce cas, une dérogation éventuelle ne sera possible que si le diffuseur qui emploie le candidat est lié à la société par un contrat général de représentation et de reproduction pour l’utilisation de son répertoire et dans la mesure où ce contrat est respecté.
Il est entendu que les candidats et les membres des organes précités au […] III ne peuvent être salariés ni appartenir au personnel de la société.
IV. – En cours de mandat, les membres […] d’une commission ont l’obligation d’informer le conseil d’administration de tout changement de situation dans les meilleurs délais, et au plus tard dans un délai d’un mois.
Article 37-3 des statuts : Dès le début de leur mandat et tant que celui-ci court, les membres […] des commissions ne peuvent prétendre à aucune aide à la création, aucun prix, aucune subvention ou partenariat de la Scam, à quelque titre que ce soit. Si une demande d’aide à la création, de prix, de subvention ou de partenariat est en cours de traitement au moment de son élection, le membre devra y renoncer avant le
début de son mandat.
L’interdiction de toute aide ou distinction s’étend à leur(s) coauteur(s) éventuel(s).
Article 37-4 des statuts : Tout membre d’un organe collégial de la société, intéressé à une décision quelle qu’elle soit, directement ou indirectement, se retire pendant le temps de la délibération et du vote ; il est tenu compte de ce retrait pour le calcul de la majorité nécessaire au vote de la décision.
Les membres du comité de surveillance ne peuvent appartenir à une commission ni se voir confier de mission dans la cadre d’une commission (article 37-2 II des statuts).
– par courrier électronique contre accusé de réception électronique à commission@scam.fr,
– ou par pli recommandé avec avis de réception, à l’attention du directeur général Hervé Rony.
Vous devez indiquer obligatoirement :
* votre nom, prénom et qualité
* le répertoire dans lequel vous vous présentez : audiovisuel, traducteurs, sonore, écrit, écritures et formes émergentes, journalistes, images fixes
* un texte motivant les raisons de votre engagement et votre curriculum vitae (l’ensemble n’excédant pas 4 pages)
* une déclaration sur l’honneur attestant que vous ne vous trouvez pas dans les cas d’incompatibilité visés aux statuts de la Scam (cf. ci-dessus)
La Scam est membre de l’association européenne du documentaire (DAE- Documentary Association of Europe). À ce titre, vous pouvez bénéficier d’un tarif préférentiel de 80 euros (au lieu de 100) avec le code DAE20LaScam si vous souhaitez adhérer à titre individuel et participer au Marché du film, à l’IDFA, au Sunny Side of the doc,…
La DAE est une association de professionnels qui agit et défend les intérêts de toutes celles et ceux qui travaillent dans le domaine de la narration documentaire. En y adhérent, vous pouvez bénéficier :
Au programme de la 35e édition des États généraux du film documentaire, cinq films engagés qui ont été soutenus par le dispositif d’aide à la création de la Scam Brouillon d’un rêve, et le nouveau programme de la Nuit de la radio 2023 proposé par Judith Bordas.
Une fois de plus, la Scam vous convie à un grand voyage dans les limbes des brouillons devenus films. Voyage dans le temps, voyage intérieur, voyage lointain d’Alep à Ahmedabad. Des voyages qui « ouvrent une brèche de contradiction » comme le disait si joliment à propos du genre documentaire l’ami Jean-Louis Comolli, disparu l’an dernier – lui qui aimait le foisonnement de Lussas.
A propos de voyage, je voudrais m’attarder un instant sur Kadib Abyad – La Mère de tous les mensonges qui terminera avec éclat notre journée Brouillon d’un Rêve. Asmae El Moudir, sa réalisatrice, est casablancaise. Elle se souvient depuis son tout-jeune âge d’un « besoin inné de raconter ». Sans doute son film vibrait-il déjà en elle sans même qu’elle le sache. « On a grandi ensemble », dit-elle. Il lui a fallu dix années pour le faire mûrir, pour « apprendre à raconter avec des images ». Le chemin de son rêve a été semé d’embûches, les sorcières et les bonnes fées étaient à l’affût. Asmae l’a porté en elle du Maroc au Sénégal, d’Ecosse en Italie, de Suisse aux Pays-Bas au gré des pitchs et des ateliers. Il y a eu des écritures, des réécritures, des aléas de production, des aides promises et jamais parvenues, d’autres trop modestes « pour un si grand rêve » même si tout était bon à prendre. Des prétendus sachants et sachantes ont tout remis en question. Il y a eu des moments de désespoir, des essaims de doutes et une force intérieure pour les esquiver : Asmae n’a jamais-jamais perdu de vue une petite étoile qui scintillait au bout du tunnel, le film à l’écran. Le Festival de Cannes a sélectionné Kadib Abyad pour Un Certain Regard. Asmae y a décroché le prix de la mise en scène puis dans la foulée, l’Œil d’or, le prix du documentaire créé par la Scam avec la complicité de Thierry Frémaux. Le voyage s’est poursuivi de festival en festival. Tchéquie, Afrique du sud en attendant Lussas. L’horizon s’élargit sans cesse, rien n’est désormais trop grand pour le rêve d’Asmae : lauréat de l’Œil d’or, La Mère de tous les mensonges est présélectionné pour les Oscars 2024. Asmae osait-elle l’imaginer quand toute petite elle éprouvait ce besoin de raconter ? Je dirais oui. Dix ans, elle n’a rien lâché. Asmae parle de « patience ». On pourrait dire « foi ». C’est surtout ce que l’on appelle être cinéaste.
Rémi Lainé, président de la Scam
Présentation du dispositif Brouillon d’un rêve Documentaire avec Lise Roure, responsable de l’aide à la création de la Scam (Bâtiment L’imaginaire).
Filmer l’autre côté du palier. Filmer comme un pacte scellé avec soi-même, avec sa ville, avec ses proches. Filmer la folle érudition d’un simple Monsieur. Filmer comme autant de subtils actes d’élévation, d’impertinence. La journée Brouillon d’un rêve vous convie à la découverte de cinq films remarquables, soutenus dès l’écriture par le dispositif d’aide à la création de la Scam.
(75’ – France – Dryade Films)
(90’ – France – La Société des Apaches)
(103’ – France, Syrie, Qatar – Caractères Productions)
(61’ – France – Les Films de l’Aqueduc)
(1h36’ – Maroc, Egypte – Insight Films, Fig Leaf Studios – Prix L’Œil d’Or Cannes 2023)
La Nuit de la radio 2023 vous invite à une expérience d’écoute collective, à Saint-Laurent sous Coiron, casque sur les oreilles, pour découvrir Les morts ne l’entendent pas de cette oreille de Judith Bordas.
Cette promenade dans des extraits mythiques de la radio, issus des collections de l’INA, est une enquête sur notre manière d’accompagner les morts, de faire rite, pour leur permettre de devenir des morts heureux.
Sur pré-inscription à l’accueil public.
A l’occasion de l’année du doc, Ciné concert La Fête sauvage avec les Percussions de Strasbourg.
La Fête Sauvage a nécessité plus de deux ans de tournage aux quatre coins de la planète, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, au réalisateur Frédéric Rossif pour créer cette ode à la nature et aux animaux qui la peuplent.
Le nouveau conseil d’administration, réuni ce jour, a élu le nouveau Bureau : Rémi Lainé réélu président à l’unanimité, Anja Unger vice-présidente et Isabelle Jarry, trésorière.
Mercredi 21 juin, lors de leur assemblée générale ordinaire, les auteurs et autrices de la Scam ont renouvelé une partie de leur Conseil d’administration.
Répertoire audiovisuel : Nina Barbier*, Aurélia Bloch*, Pierre Carles (représentant cinéma), Karine Dusfour, Stéphanie Elbaz**, Pascal Goblot (représentant des écritures et formes émergentes), Valérie Julia* (représentante des traducteurs), Patrick Jeudy, Rémi Lainé**, Virginie Linhart*, Camille Ménager**, Alice Odiot*, Anne Poiret* (représentante des journalistes audiovisuels), Anja Unger
Répertoire sonore et radiophonique : Leila Djitli**, Anne de Giafferri*, Ovidie*, Christian Rosset
Répertoire de l’écrit : Isabelle Jarry, Ernestine Ngo Melha*
Répertoire des images fixes : Sandra Reinflet*
Répertoire des journalistes : Marie-Pierre Samitier, Nathalie Sapena
Présidente du comité belge : Isabelle Rey
*nouveau mandat / **mandat reconduit
L’assemblée a également élu, pour un mandat de deux ans : René-Jean Bouyer, Julie Chansel, Bernard Chenez, Christopher Jones et Janine Marc-Pezet.
Le Conseil d’administration réuni ce jour, a élu le nouveau Bureau : Rémi Lainé président, Anja Unger vice-présidente et Isabelle Jarry trésorière.
Documentariste et reporter, Rémi Lainé préside la Scam depuis 2021. Il a été réélu à l’unanimité par le nouveau Conseil d’administration. Il fait ses premières armes à la télévision au début des années 1990 aux côtés du cinéaste Daniel Karlin. Depuis une vingtaine d’années, il alterne des coproductions internationales sur des sujets politiques ou de société, dont La Rançon (2017), SIDA, sur la piste africaine (2016), Prisonniers du FLN (2015), Global Gay (Grand Prix du Festival International des Films des Droits de l’Homme, 2014) ; des films plus intimistes, Vingt ans le bel âge (2003), Né séropositifs (2011) ; et une approche singulière d’histoires retentissantes comme Outreau, notre histoire (2005), Beautés volées, retour sur l’affaire Maure (2011), Le Monde s’arrête à Bugarach (2012).
Parmi ses films récents : Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps, co-réalisé avec Pascale Robert-Diard (2023), Marcus Klingberg, un pur espion, co-réalisé avec Yaël Vidan (2022), Il était une fois… Moi, Daniel Blake, une rencontre avec Ken Loach (2021).
Contact presse
Cristina Campodonico – 06 85 33 36 56 – cristina.campodonico@scam.fr
Réunie mercredi 21 juin, l’assemblée générale de la Scam a adopté, à une très large majorité, l’ensemble des résolutions soumises au vote. Les auteurs et les autrices de la Scam ont élu leurs représentants au conseil d’administration et au comité de surveillance.
Le nouveau conseil d’administration se réunira vendredi 23 juin pour élire la ou le prochain président de la Scam !
Nombre d’associés inscrits : 50 506
Nombre total de votants (votes électroniques) : 3 353 (soit 6,64 %)
Pour rappel, les sociétaires disposent de 3 voix et les adhérents/héritiers/légataires de 1 voix
Ont été élus membres du conseil d’administration pour un mandat de quatre ans
Répertoire audiovisuel : Nina Barbier, Aurélia Bloch, Stéphanie Elbaz, Valérie Julia (représentante des traducteurs), Rémi Lainé, Virginie Linhart, Camille Ménager, Alice Odiot, Anne Poiret (Représentante des auteurs d’oeuvres journalistiques)
Répertoire sonore et radiophonique : Leïla Djitli , Anne de Giafferri et Ovidie
Répertoire de l’écrit : Ernestine Ngo Melha
Répertoire des images fixes : Sandra Reinflet
Ont été élus membres du comité de surveillance pour un mandat de deux ans : René-Jean Bouyer, Julie Chansel, Bernard Chenez, Christopher Jones et Janine Marc-Pezet
1/ Rapport d’activité et de transparence 2022
Nombre de « Oui » : 6 151 voix soit 97,99%
Nombre de « Non » : 126 voix soit 2,01 %
2/ Comptes annuels 2022
Nombre de « Oui » : 6 053 voix soit 97,80 %
Nombre de « Non » : 136 voix soit 2,20 %
3/ Affectation de l’excédent de gestion 2022
Nombre de « Oui » : 6 363 voix soit 96,63 %
Nombre de « Non » : 222 voix soit 3,37 %
4/ Utilisation des sommes irrépartissables durant l’exercice 2022
Nombre de « Oui » : 5 781 voix soit 96,40 %
Nombre de « Non » : 216 voix soit 3,60 %
5/ Budget prévisionnel des indemnités, défraiements et rétributions des membres des instances décisionnaires
Nombre de « Oui » : 5 315 voix soit 96,67 %
Nombre de « Non » : 359 voix soit 6,33 %
6/ Budget culturel 2023
Nombre de « Oui » : 6 030 voix soit 97,24 %
Nombre de « Non » : 171 voix soit 2,76 %
Le budget culturel 2023 est approuvé à la majorité des 2/3.
7/ Modification de la politique générale de déductions sur droits relative au prélèvement sur les perceptions réalisées en Belgique
Nombre de « Oui » : 5 164 voix soit 97,18 %
Nombre de « Non » : 150 voix soit 2,82 %
8/ Désignation des commissaires aux comptes
Nombre de « Oui » : 5 866 voix soit 98,03 %
Nombre de « Non » : 118 voix soit 1,97 %
9/ modification du barème de répartition des œuvres audiovisuelles
Nombre de « Oui » : 5 717 voix soit 96,41 %
Nombre de « Non » : 213 voix soit 3,59 %
Ces chiffres clés sont extraits du rapport d’activité et de transparence d’Hervé Rony, directeur général-gérant, présenté à l’assemblée générale.
Notre maison se transforme. Dans la foulée du plan immobilier voté lors de la dernière assemblée générale, les locaux de l’avenue Vélasquez vont être rénovés et réorganisés pour créer de nouveaux espaces dédiés aux autrices et aux auteurs. Les travaux débuteront le 1er juillet 2023.
Si notre maison se transforme c’est pour mieux vous accueillir. Le rez-de-jardin, les salles autour de la cour centrale, et au premier étage, la réception et les bureaux de la direction, vont devenir de nouveaux espaces d’information, de détente et de travail. L’actuelle salle du conseil d’administration va être transformée en studios d’enregistrement audiovisuel et radio/podcast à disposition de toutes et tous. Figurent également sur les plans salon-médiathèque, club des auteurs, bibliothèque, espace de restauration… La salle de projection Charles Brabant, du nom de l’un de nos fondateurs, va être remise aux normes son et image, avec un écran plus grand et des sièges plus confortables. Enfin l’espace-accueil va être déplacé et entièrement remanié. Tout cela dans un esprit d’ouverture, de convivialité … et de gratuité.
Cela passe par une période intermédiaire de fermeture, le temps de mener à terme cette seconde naissance, à peu près neuf mois, pur hasard ! La Scam Vélasquez va donc fermer ses portes à partir du 1er juillet. S’ouvre ce temps d’inconfort, propre à toute grande transformation. Il m’apparaît cependant essentiel que nous puissions, durant ces quelques mois, nous retrouver et échanger autour des projections et des divers événements qui nous relient les uns aux autres.
Nous mettons tout en œuvre pour que les aléas de cette transition perturbent le moins possible notre fonctionnement et nous assurerons la pleine continuité des services de la Scam. Ainsi, un espace de travail, aménagé provisoirement tout proche de l’avenue Vélasquez, sera dédié aux auteurs et autrices, substitut provisoire à l’actuelle maison Agnès Varda. Les réunions entre auteurs et autrices se poursuivront dans des locaux temporaires. Les équipes salariées sont hébergées d’une part dans les locaux acquis l’année dernière boulevard Malesherbes et d’autre part dans des bureaux loués le temps des travaux.
Nous vous tiendrons informés de l’avancée du chantier. Si vous souhaitez plus de détails et d’infos, nous vous convions à l’assemblée générale de la Scam, dans les locaux de l’avenue Vélasquez avant leur fermeture, le 21 juin prochain. On s’en parlera de vive-voix.
Et je compte sur vous pour partager la grande fête qui marquera la réouverture des portes de notre nouvelle Scam augmentée à la rentrée 2024.
Rémi Lainé, président