Vous avez jusqu’au 19 juin à 12 heures (heure de Paris) pour voter en ligne.
« Voici revenu le temps des élections. En juin, plus de la moitié du Conseil d’administration sera renouvelée. Cela influera sur la destinée de La Scam : chez nous, ce sont les auteurs et les autrices élu.es au sein du Conseil qui gouvernent. C’est le Conseil qui définit les grandes orientations politiques liées à la défense de nos droits, à la liberté de création, à l’utilisation de nos moyens communs que les services mettent en œuvre. Je regrette toujours que la participation à ce vote que je considère comme fondamental stagne aux alentours de 10 %. Vous trouverez dans la documentation qui vous est fournie, les professions de foi des candidats et candidates pour éclairer vos choix. Nous avons simplifié au maximum les procédures. Désormais, un simple clic suffit.
S’il vous plaît, exprimez-vous, votre vote compte.
Rémi Lainé,
Président
Vous pouvez voter sur le site sécurisé dédié au vote électronique dès l’envoi de la convocation soit le 16 mai 2023 à 10 heures (heure de Paris) et au plus tard jusqu’au 19 juin 2023 à 12 heures (heure de Paris) ou en séance, le mercredi 21 juin à partir de 9h30.
La convocation, le document relatif aux élections des membres du Conseil d’administration et du comité de surveillance ainsi que celui relatif aux résolutions soumises au vote sont disponibles dans votre l’Espace membres, le site sécurisé de la Scam.
L’ensemble des opérations de vote est effectué sous le contrôle de Me Charles Poncet, commissaire de justice.
Si vous avez des questions ou si vous rencontrez des difficultés (codes d’accès, perte d’identifiant…), n’hésitez pas à nous contacter à assemblee@scam.fr
Annoncée par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’Année du documentaire 2023 a été lancée ce 23 janvier au FIPADOC en présence de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture. Cette année du documentaire est destinée à mettre en lumière la richesse et la créativité de ce genre, à valoriser son patrimoine et à accroître sa visibilité auprès du grand public.
Cette Année du documentaire, dont la Cinémathèque du Documentaire est à l’initiative et à laquelle la Scam est associée au nom des auteurs et autrices, va mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur et générer une dynamique collective qui se prolongera au-delà de l’année 2023. Elle est l’occasion de célébrer la grande richesse de cette forme d’expression.
Scientifique, historique, animalier, culturel, musical, social ou encore de découverte et de voyage, le documentaire offre un regard unique sur notre monde et notre société.
Depuis plusieurs années, il rencontre un large public grâce à de nombreux succès en salles comme La Panthère des neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier ; Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent ou encore Merci Patron ! de François Ruffin ; ainsi qu’à la télévision avec les succès récents de Nous paysans de Fabien Béziat et Agnès Poirier ou Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan ; ou encore sur les plateformes avec Orelsan –Montre jamais ça à personne de Clément Cotentin et Christophe Offenstein. Ces succès, publics et critiques, montrent la vitalité et la diversité des formats et des sujets abordés par les documentaristes.
Tout au long de l’année, à travers les grands rendez-vous du documentaire dans des festivals de cinéma, dans les salles de cinéma et sur les chaînes de télévision avec des programmations spéciales, sur les plateformes de vidéo à la demande, des tables rondes, des masterclass de réalisatrices et réalisateurs internationalement reconnus et les talents de la nouvelle génération, l’Année du documentaire 2023 a l’ambition de faire rayonner le genre auprès du public.
Un appel à labellisation a été lancé pour recenser les manifestations, événements ou toutes initiatives qui mettent en valeur le documentaire. Un site internet, anneedudoc23.org, va regrouper l’ensemble des événements, projections et projets, et va s’enrichir tout au long de l’année.
Les acteurs du documentaire sont pleinement engagés dans cette « Année du documentaire 2023 » pour poursuivre la valorisation des œuvres et l’accompagnement des auteurs et autrices à la rencontre du public sur le territoire.
Cette Année du documentaire sera également l’occasion pour le CNC d’engager des réflexions et des réformes – en lien étroit avec les professionnels – sur les soutiens publics pour répondre aux enjeux d’écriture, de financement et de diffusion du documentaire.
« Le documentaire, vecteur de responsabilité.
Un documentaire est un pur constat, il nécessite un œil particulier, avec lui on ne peut pas tricher. Lorsque je réalise un documentaire je m’efface au maximum pour aller chercher quelque chose qu’on ne va pas me donner immédiatement. Le rapport à la distance est très important. On est témoin, lorsqu’on filme, et on doit rester au bon endroit. Un documentaire qui atteint son but ne doit pas être didactique, ni prendre position, c’est au spectateur de se faire son idée. »Sandrine Bonnaire, réalisatrice
« Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis.
Plus qu’un artiste, je me définis comme un témoin au service d’un intérêt. En tant que photographe ou comme réalisateur de film, je suis un passeur. L’image est pour moi le meilleur médium pour transmettre l’information et l’émotion. Et le documentaire ajoute une autre dimension : la force des paroles et l’incarnation de la multitude des chemins de vie. Avec tous ces témoignages du monde entier, j’ai pris conscience de ce que ce travail apporte à ma vie personnelle. Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis. »Yann Arthus-Bertrand, réalisateur
« La France est depuis l’invention du cinéma un pays où le documentaire a toutes ses lettres de noblesse. Dans un monde où les points de rupture s’exacerbent et où les images deviennent des enjeux de vérité et de démocratie, il apporte une diversité de regards d’auteurs absolument salutaire et indispensable. Il faut qu’ils soient soutenus et vus, c’est l’une des missions du CNC et la raison pour laquelle nous voulions lui donner un maximum de visibilité à travers l’Année du documentaire ! »
Dominique Boutonnat, Président du CNC
« Le cinéma est né documentaire. Filmer le réel, c’était en effet le premier geste du cinéma, avec le train entrant en gare de la Ciotat, avec les opérateurs des Frères Lumières lancés à travers le monde pour archiver faits et gestes, garder mémoire, et faire découvrir la marche du monde.
Pour reprendre une image de Thierry Garrel, un de ses grands défenseurs à la télévision, le documentaire a été colonisé par la fiction. A la table du cinéma, le documentaire avait sa place mais tout au bout : on mettait une rallonge, excentré. Eh oui on pensait qu’il était une péninsule du cinéma, alors qu’on comprend enfin que c’est un continent tout entier !
Ce miroir aux brillantes facettes, cet art majeur et protéiforme, méritait qu’un coup de projecteur l’illumine, qu’on lui rende hommage et qu’on le célèbre toute une année ! Vive ce regard libre et singulier des cinéastes qui, explorant le passé, prenant le pouls du présent et réfléchissant à l’avenir, sont aux prises avec la réalité du monde, l’observent, l’analysent, l’éprouvent, le critiquent, et l’interrogent avec compassion et colère, humour et amour, pour mieux le comprendre et pourquoi pas l’améliorer. »
Julie Bertuccelli, réalisatrice et présidente de La Cinémathèque du Documentaire
« Un comédien du jury de L’Œil d’or, chargé de décerner le Prix du documentaire au Festival de Cannes lâchait cette perle au sortir d’une projection : « Une mauvaise fiction, on s’emmerde. Un documentaire, même mauvais, il y a toujours quelque chose à en tirer. » J’y ai entendu quelque chose d’un hommage à la force du réel, sans nulle autre pareille. Elle imprègne notre genre phare du cinéma. Le documentaire, c’est la réalité augmentée par le regard d’une autrice, d’un auteur. Un regard assumé, subjectif, singulier. Chacune et chacun peut à son tour y trouver matière à penser : la connaissance, l’émotion, la révolte, la compassion… autant dire l’humanité. Que cette année s’ouvre sous le signe du documentaire est un signe fort qui se décline en enjeux politiques, économiques, culturels. Un vœu pour 2023 et bien au-delà : que cette force nous mobilise et nous nourrisse. »
Rémi Lainé, réalisateur et président de la Scam
Le Marathon des mots, partenaire de la Scam depuis de nombreuses années, accueillera désormais le Prix Marguerite Yourcenar. Patrick Chamoiseau, lauréat 2023, se verra décerner son prix le 25 juin, lors d’une après-midi consacrée à son œuvre et celle de Marguerite Yourcenar.
La Scam célèbrera également les écritures du réel en invitant Mattia Filice, Élise Costa, Minh Tran Huy, Samuel Forey et Alice Géraud à lire des extraits de leurs œuvres.
C’est pour mieux approcher un auteur, appréhender son univers, (re)découvrir son talent que le Prix Marguerite Yourcenar, doté de 8000 euros par la Scam, couronne un auteur ou une autrice et l’ensemble de son œuvre. Le Prix Marguerite Yourcenar, décerné cette année à l’auteur Patrick Chamoiseau, s’inscrit résolument dans le paysage des grands prix littéraires, aux côtés des prix Joseph Kessel et François Billetdoux.
Beaucoup se souviennent de « l’oiseau de Cham », alias le « rapporteur de paroles » qui orchestrait la spirale polyphonique constituant Texaco. Ce grand roman de la créolité en marche a valu à Patrick Chamoiseau un prix Goncourt retentissant en 1992, six ans à peine après la parution de son premier livre, Chronique des sept misères.
En inventant son chemin sur les traces magiques des conteurs créoles surgis de la catastrophe esclavagiste, son dernier roman, Le vent du nord dans les fougères glacées (Le Seuil, 2022), forme un lumineux diptyque avec l’essai publié, La nuit, le conteur et le panier pour explorer les sources de la création artistique d’une manière inédite, et témoigner ainsi d’une forme d’accomplissement.
Né à Fort-de-France en 1953, nourri de la pensée du Tout-monde élaborée par Edouard Glissant (1928-2011), Patrick Chamoiseau est désormais l’auteur d’une œuvre considérable et hautement singulière, que le jury* du Prix Marguerite Yourcenar est heureux et fier de célébrer alors qu’elle atteint une nouvelle apogée.
Au programme :
Musée Paul Dupuy
« J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore à écrire », explique l’auteur de ce premier roman, rédigé à la fois en prose et en vers. Le narrateur pénètre, presque par hasard, dans un monde qu’il méconnaît, le monde ferroviaire. Nous le suivons dans un véritable parcours initiatique : une formation pour devenir « mécano », conducteur de train. Il fait la découverte du train progressivement, de l’intérieur, dans les entrailles de la machine jusqu’à la tête, la cabine de pilotage. C’est un…
Librairie Privat
Librairie des livres et vous – Saint-Orens-de-Gameville
Librairie La Renaissance
Un matin brumeux de janvier 2011, Samuel Forey découvre qu’une révolution a éclaté en Égypte. Le Caire s’est embrasé et des milliers de révoltés ont pris d’assaut la place Tahrir, centre névralgique et politique de la capitale. Alors qu’il tentait de gagner sa vie comme journaliste depuis de nombreuses années, Samuel Forey prend une décision radicale . Du jour au lendemain, il quitte Paris et s’envole vers l’Egypte, à la recherche du grand soir…
Un homme est accusé de plus de cinquante agressions sexuelles et viols commis pendant 30 ans. Mais ce n’est pas « le violeur de la Sambre » qui intéresse Alice Géraud, c’est l’envers de ce fait divers le long de la Sambre : ce qu’il dit du traitement par la police et la justice des agressions sexuelles sur trois décennies. Qu’a-t-on fait des plaintes des victimes ?
Les formes graves de l’autisme se heurtent en France à l’absence de soins adéquats et à la rareté des structures d’accueil comme à la désinvolture des engagements électoraux. Racontée en écho au parcours de la “miraculée” américaine Temple Grandin, la vie quotidienne de/avec Paul requiert l’énergie d’un combat sans fin. Récit ? Roman ? Témoignage ? Aucun genre ne saurait définir l’histoire d’un fils qui jamais ne saura la lire.
Onze documentaires sortent en salles en juin 2023. Parmi eux trois films lauréats Brouillon d’un rêve documentaire : Petit samedi de Paloma Sermon-Daï, Polaris de Ainara Vera et Pollock & Pollock d’Isabelle Rèbre.
2023 est l’année du documentaire alors raison de plus d’aller voir en nombre ces films dès les premiers jours pour leur donner une chance de rester à l’affiche la semaine suivante !
France – 2022 – 82′ – Bocalupo Films
Un jour, je découvre que j’ai un deuxième profil Facebook : un faux Armel Hostiou avec de vraies photos de moi et plein d’amies vivant toutes à Kinshasa. Il les invite aux castings de mon prochain film censé se dérouler en République démocratique du Congo.
Face à l’impossibilité de clôturer ce compte, je décide de partir à la recherche de mon double…
Sortie en salles le 7 juin 2023.
Distribution : Météore Films
France – 2022 – 93′ – Irrévérence Films
Et si nous réfléchissions à deux fois avant de foncer tête baissée dans les promesses du progrès technique ? A l’heure où nos sociétés basculent dans un désordre inédit et misent sur la surenchère technologique, certains choisissent au contraire de s’investir dans une dynamique de sobriété : la low-tech. Cette démarche écologique consiste à concevoir ou à diffuser des techniques et des savoir-faire utiles, durables et accessibles à tous. Nous partons à la rencontre de citoyens qui se battent pour démocratiser cette approche. Qu’ils soient jeunes ingénieurs, agriculteurs ou entrepreneurs, ils réparent leurs machines du quotidien, s’alimentent en énergie ou fabriquent leurs propres moyens de production. Ces pionniers nous donnent un aperçu de ce que pourrait être le monde d’après…
Sortie en salles le 7 juin 2023.
Distribution : Jour2fête
Belgique – 2020 – 75′ – Singularis Films
Brouillon d’un rêve documentaire 2018
Damien Samedi a 43 ans. Quand il était enfant, dans son village wallon en bord de Meuse, on l’appelait le “Petit Samedi”. Pour sa mère Ysma, Damien est toujours son gamin, celui qu’elle n’a jamais abandonné lorsqu’il est tombé dans la drogue. Un fils qui a, malgré tout, cherché à protéger sa mère. Un homme qui tente de se libérer de ses addictions et qui fait face à son histoire pour s’en sortir.
Sortie en salles le 7 juin 2023.
Distribution : Singularis Films
France – 2020 – 84′ – A perte de vue
Brouillon d’un rêve documentaire 2015
Jackson et Charles Pollock, deux frères, deux peintres, sont pris dans les secousses de l’histoire américaine du XXème siècle. Le centre électrique de leur trajectoire est New York. Leur correspondance y résonne, questionne un mythe et sort un peintre de l’ombre.
Sortie en salles le 7 juin 2023.
Distribution : Cinéma Saint André des arts
France – 2022 – 67′ – France Lumière
De février à juillet 2020, Antonin Bachès a suivi caméra au poing la campagne municipale de Grégory Doucet, candidat écologiste à la mairie de Lyon. Qu’est-ce que « la chose politique » ? Et comment est-elle vécue par un novice qui brigue la troisième ville de France ? Pour répondre à ces deux questions, le réalisateur a accompagné quotidiennement ce candidat, alors inconnu et inexpérimenté, jusqu’à son élection.
Sortie en salles le 7 juin 2023.
Distribution : Carré Suchet Films
Groenland, France, Espagne – 2022 – 78′ – Point du jour, Les films du Balibari, Ánorâk Film
Brouillon d’un rêve documentaire 2020
Soutenu par l’Acid
Capitaine de bateaux dans l’Arctique, Hayat navigue loin des Hommes et de son passé en France. Quand sa sœur cadette Leila met au monde une petite fille, leurs vies s’en trouvent bouleversées. Guidées par l’étoile polaire, elles tentent de surmonter le lourd destin familial qui les lie.
Sortie en salles le 21 juin 2023.
Distribution : Jour2fête
États-Unis – 2013 – 84′ – Ravine Pictures
L’incroyable histoire d’une mystérieuse inconnue, photographe reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes Street Photographers du 20ème siècle. Née à New York, d’une mère française, avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer. Pour être libre d’exercer son art quand elle le voulait, Vivian Maier fut une nanny excentrique toute sa vie. Cachées dans un garde-meuble, c’est par hasard que John Maloof mit la main sur les photos de Vivian Maier en 2007. Depuis, il n’a cessé de chercher à mettre en lumière son travail et les expositions se multiplient partout dans le monde.
Voir la page officielle : https://findingvivianmaier.com/
Sortie en salles le 21 juin 2023.
Distribution : IFC Films, Hanway Films
États-Unis – 2019 – 95′ – 29Pictures
Pauline Kael, longtemps critique de films au New Yorker, s’est battue toute sa carrière pour imposer son empreinte. Une personnalité toute en éclat(s), riche d’une confiance en soi inébranlable, d’un passé complexe, mais surtout d’un amour profond pour l’Art et le cinéma.
Voir la page officielle : https://www.whatshesaidmovie.com/pauline-kael.html
Sortie en salles le 21 juin 2023.
Distribution : Dean Medias
Suisse, Allemagne – 2022 – 83′ – Ensemble Film
Un regard unique sur la vie de la célèbre autrice américaine Patricia Highsmith, d’après ses journaux intimes et ses carnets de notes, ainsi que les réflexions intimes de ses amantes, amis et famille. Se concentrant sur la quête d’amour de Highsmith et son identité troublée, le film jette un nouvel éclairage sur sa vie et son écriture.
Sortie en salles le 21 juin 2023.
Distribution : Dean Medias, Autlook Filmsales
États-Unis – 2011 – 85′ – Gloss Studio
Diana Vreeland, personnalité hors norme, brillante, excentrique, aussi charmeuse qu’impérieuse. Rédactrice en chef du Harper’s Bazaar puis de Vogue, elle régna 55 ans durant sur la mode et éblouit le monde par sa vision unique du style.
Diana Vreeland : The Eye Has To Travel est à la fois un portrait intime et vibrant hommage à l’une des femmes exceptionnelles du XXe siècle, véritable icône dont l’influence a changé le visage de la mode, de l’art, de l’édition et de la culture en général.
Sortie en salles le 21 juin 2023.
Distribution : Happiness distribution
Suède, Norvège, France, Allemagne – 2022 – 103′ – Les Films du Tambour de Soie
Marusya et Kimi, amoureux inséparables, passent à l’âge adulte alors que les rêves autoritaires de la Russie s’installent. En tournant l’appareil photo de Marusya sur eux-mêmes, ils capturent l’anxiété euphorique de leur jeunesse, brûlant la chandelle par les deux bouts – mais alors qu’une lumière brûle plus fort, l’autre pourrait s’éteindre à jamais. Le message d’une génération réduite au silence.
Sortie en salles le 28 juin 2023.
Distribution : La Vingt-Cinquième Heure Distribution
La Scam vous convie à la Nuit de la radio 2023, une expérience unique d’écoute collective. Depuis 2001, la Nuit de la radio propose de (re)découvrir des extraits mythiques de l’histoire de la radio, issus des collections de l’INA.
Construite cette année sur le thème Les morts ne l’entendent pas de cette oreille, ce programme sonore a été écrit et réalisé par Judith Bordas.
Un événement Scam en partenariat avec l’INA.
Durée du programme : 1h
Quand mon voisin est mort, tout a été très vite. Une après-midi, deux heures de cérémonie à tout casser et on n’en parle plus. Deux heures. C’est peu pour parler de quelqu’un.
Deux heures, arrivée de la voiture des pompes funèbres, attroupements et chuchotements, embrassades et proposition de mouchoirs compris.
Deux heures du moment où le corps des convives est lesté au sol, ressent une légère sueur froide jusqu’à celui où on se dit que ce soir on irait bien boire un coup, qu’il faudrait en profiter de cette vie.
Des mois après, j’étais toujours en colère et me demandais si on n’aurait pas pu faire mieux.
Cette promenade dans les archives radiophoniques est une enquête non exhaustive sur notre manière d’accompagner les morts, de leur permettre de devenir, pour paraphraser Vinciane Despret, de « bons » morts, des morts heureux.
Et d’abord, comment ça se fabrique un mort ? Est-ce qu’il existerait une suite de mots, de gestes qui par leur assemblage permettraient au mort de rester un peu parmi nous ? Qu’en est-il pour ceux dont on ne sait rien, dont on ignore le nom, l’histoire ? Et si on pouvait choisir à l’avance notre propre oraison, quelle serait-elle ?
Judith Bordas
Capsule 1 – Mon faire-part de décès
Capsule 2 – Un mort « accompli » selon Vinciane Despret
Capsule 3 – École des métiers du funéraire
Crédits du programme de la Nuit de la radio 2023
Un événement proposé par la Scam en partenariat avec l’INA.
Judith Bordas : autrice sonore, dramaturge, plasticienne et membre de la commission du répertoire sonore de la Scam
Avec le concours de :
Amélie Briand-Le Jeune, documentaliste INA
Martin Delafosse, monteur/mixeur
Remerciements : Antoine Chao, Hélène Chaudeau, Charlotte Bienaimé, Jean-Marie Clairambault et tous les membres de la commission sonore de la Scam
Design : Catherine Zask
Animation : Benoît Wimart
Judith Bordas est autrice pour le théâtre et la radio, dramaturge et plasticienne.
Formée à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon, elle produit des créations radiophoniques en partenariat avec France Culture, la RTBF et la RTS depuis 2013.
Ses créations sonores font l’objet de diffusions ou d’écoutes immersives lors de festivals.
En 2018, elle écrit et produit Traverser les forêts, un essai radiophonique sur la peur ressentie quand on est une femme dans l’espace public. Cette production réalisée avec Annabelle Brouard sur les ondes de France Culture reçoit en 2019 le Prix de l’Oeuvre sonore de l’année de la Scam, ainsi que le Prix Grandes Ondes au festival Longueur d’ondes de Brest et le Prix du Public aux Phonurgia Nova Awards.
En 2020, elle est autrice et co-metteuse en scène avec Annabelle Brouard de Fugueuses, histoires des femmes qui voulaient partir, un road movie sonore et théâtral, en partenariat avec le Théâtre du Point du Jour à Lyon.
Le documentaire radiophonique Par elles-mêmes (L’Expérience, France Culture, 2022), relate une année dans un foyer de l’Aide Sociale à l’Enfance. Ce projet a bénéficié de l’Aide sélective aux autrices et auteurs de podcasts et de créations radiophoniques du Ministère de la Culture.
Elle mène régulièrement des ateliers auprès de publics tenus éloignés des sphères culturelles.
Également plasticienne, son travail est exposé dans différentes galeries en France depuis 2005.
Membre de la Commission du répertoire sonore de la Scam, Judith Bordas a conçu le programme de la Nuit de la radio 2023 – Les morts ne l’entendent pas de cette oreille.
Depuis 2001, les auteurs de la commission des œuvres sonores de la Scam proposent, avec la Nuit de la radio, une expérience unique d’écoute collective, organisée conjointement avec l’INA et Radio France.
Un programme, réalisé à partir d’archives sonores sur un thème renouvelé chaque année, se découvre casque sur les oreilles, sous les étoiles de l’été. Divulguée à Paris pour sa première écoute, la Nuit de la radio s’inscrit également dans la programmation des prestigieux festivals de l’été que sont le FID à Marseille et les Etats généraux du film documentaire, à Lussas.
Le choix des thématiques permet de puiser librement dans l’histoire de la radio et d’inventer un récit singulier libéré des formats et des contraintes chronologiques.
Depuis sa création, la Nuit de la radio a notamment abordé les rivages de l’Ailleurs (2009), L’Esprit des lieux (2014), la censure (Les Oreilles ont des murs, 2010), l’Afrique (2003), les Plaisirs (2013), les Voix des ondes (2005), le Noir (2008), les lendemains qui chantent (Ça ira mieux demain !, 2012), les Ondes de choc (2015), L’adieu aux larmes (2016), Liberté(s) (2017), Le jour tombe, la nuit se lève (2018), Refaire le monde (2019), Avoir 20 ans (2020-2021), Le Panoptique Spatial (2022).
Rémi Lainé, président de la Scam,
Humaira Bilkis, Les Films de l’oeil sauvage, Lyon Capitale TV et Vià93,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 80 minutes – produit par Les Films de l’oeil sauvage, Zoo Films, Lyon Capitale TV et Vià93
Lauréat de la Bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam
Depuis son pèlerinage à la Mecque, ma mère a profondément changé. Désormais cloîtrée dans notre appartement de Dhaka et obsédée par la religion, la poétesse inspirée de mon enfance rejette mon métier de cinéaste et ne pense qu’à une chose : que je me marie enfin.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Guillaume Lhotellier, Frederic Elhorga et Tony Comiti Productions,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2023 – 52 minutes – produit par Tony Comiti Productions
Le Lac Victoria poumon économique et réservoir piscicole vital pour des millions d’habitants est menacé par le réchauffement climatique, la pollution et la surpêche. Au nord du Kenya, l’eau se fait rare, nécessitant de longs trajets pour une maigre survie. Malgré la prospérité de Nairobi et l’attraction de ses parcs animaliers, les laissés-pour-compte du miracle kényan font preuve d’une résilience face au dérèglement climatique, incarnant le proverbe Swahili : « chaque oiseau doit voler de ses propres ailes »
Notre maison se transforme. Dans la foulée du plan immobilier voté lors de la dernière assemblée générale, les locaux de l’avenue Vélasquez vont être rénovés et réorganisés pour créer de nouveaux espaces dédiés aux autrices et aux auteurs. Les travaux débuteront le 1er juillet 2023.
Si notre maison se transforme c’est pour mieux vous accueillir. Le rez-de-jardin, les salles autour de la cour centrale, et au premier étage, la réception et les bureaux de la direction, vont devenir de nouveaux espaces d’information, de détente et de travail. L’actuelle salle du conseil d’administration va être transformée en studios d’enregistrement audiovisuel et radio/podcast à disposition de toutes et tous. Figurent également sur les plans salon-médiathèque, club des auteurs, bibliothèque, espace de restauration… La salle de projection Charles Brabant, du nom de l’un de nos fondateurs, va être remise aux normes son et image, avec un écran plus grand et des sièges plus confortables. Enfin l’espace-accueil va être déplacé et entièrement remanié. Tout cela dans un esprit d’ouverture, de convivialité … et de gratuité.
Cela passe par une période intermédiaire de fermeture, le temps de mener à terme cette seconde naissance, à peu près neuf mois, pur hasard ! La Scam Vélasquez va donc fermer ses portes à partir du 1er juillet. S’ouvre ce temps d’inconfort, propre à toute grande transformation. Il m’apparaît cependant essentiel que nous puissions, durant ces quelques mois, nous retrouver et échanger autour des projections et des divers événements qui nous relient les uns aux autres.
Nous mettons tout en œuvre pour que les aléas de cette transition perturbent le moins possible notre fonctionnement et nous assurerons la pleine continuité des services de la Scam. Ainsi, un espace de travail, aménagé provisoirement tout proche de l’avenue Vélasquez, sera dédié aux auteurs et autrices, substitut provisoire à l’actuelle maison Agnès Varda. Les réunions entre auteurs et autrices se poursuivront dans des locaux temporaires. Les équipes salariées sont hébergées d’une part dans les locaux acquis l’année dernière boulevard Malesherbes et d’autre part dans des bureaux loués le temps des travaux.
Nous vous tiendrons informés de l’avancée du chantier. Si vous souhaitez plus de détails et d’infos, nous vous convions à l’assemblée générale de la Scam, dans les locaux de l’avenue Vélasquez avant leur fermeture, le 21 juin prochain. On s’en parlera de vive-voix.
Et je compte sur vous pour partager la grande fête qui marquera la réouverture des portes de notre nouvelle Scam augmentée à la rentrée 2024.
Rémi Lainé, président
Ksenia Bolchakova, prix Albert-Londres 2022, a eu conscience très tôt de son désir de devenir journaliste. Elle n’imagine pas son existence autrement. Aujourd’hui elle dit surtout cette nécessité d’informer coûte que coûte, sans jamais flancher, celles et ceux qui n’ont d’autres oreilles attentives que les siennes, et dont elle peut restituer les histoires. Témoignage d’une femme engagée.
Je devais avoir vingt ans, tout au plus. Nichée à l’arrière de la grande Volvo 240 Classic blanche familiale, je regardais Paris défiler par la fenêtre, s’engager dans une énième nuit. Les lumières des quais de Seine, les vieilles pierres de ses ponts, les touristes feignant la flânerie à l’heure où pointe la fatigue, où les pieds lourds invitent au repos.
J’étais fatiguée moi aussi. Mon père au volant, ma mère à sa droite, France Info à la radio. Leurs voix, les R roulés de la langue russe que nous parlions entre nous se mêlaient aux flashs d’information de la soirée. Je n’ai gardé aucun souvenir des événements de ce jour-là. Enfin, des événements qui secouaient le monde extérieur, celui qui glissait sur la carrosserie lisse et rassurante de la voiture. Je me souviens en revanche de la discussion animée que j’ai provoquée.
Après deux années en classe préparatoire, une année magnifiquement paresseuse sur les bancs de la fac de philo à la Sorbonne, j’avais passé plusieurs concours pour intégrer une école de journalisme et, ce soir-là, j’annonçais à mes parents en avoir réussi trois sur quatre, haut la main. J’étais prise, et j’avais décidé d’intégrer le tout nouveau master créé par Sciences Po Paris. Qu’elle n’était pas la fierté de mon paternel. Lui-même du métier, dans un genre certes différent, puisqu’encarté jusqu’à la moelle au parti communiste soviétique durant une grande partie de sa carrière (il avait travaillé pour la Pravda, la « vérité » en russe, le grand quotidien du PCUS).
Dans un coin de sa tête, j’imagine que mon père nous voyait déjà en pionniers d’une grande dynastie de gratte-papier ou de grands reporters. Il savait quel avait été son rôle pour moi dans le choix de cette profession…
Ksenia Bolchakova
« Ma fille sera journaliste ! », cria-t-il à gorge déployée, couvrant les voix des présentateurs radio qui n’arrivaient plus à en placer une. « Ma fille sera journaliste ! », répéta-t-il encore une fois, un sourire gigantesque aux lèvres, des lumières dans les yeux que je n’y avais jamais vu, des yeux qui fixaient ceux de ma mère avec un air de défi. Dans un coin de sa tête, j’imagine qu’il nous voyait déjà en pionniers d’une grande dynastie de gratte-papier ou de grands reporters. Il savait quel avait été son rôle pour moi dans le choix de cette profession… Il brillait dans l’obscurité de l’habitacle. Son excitation et sa joie tranchaient avec le calme inquiet de ma mère. « Félicitations », glissa-t-elle enfin, après un long silence. Avant d’ajouter : « Mais si tu fais ce métier Ksenia, tu risques de finir vieille fille. »
Ses mots avaient la brutalité d’un coup de massue sur la tête d’un nouveau-né. À peine avait-il eu le temps d’entrouvrir les yeux, qu’on tentait déjà de les lui refermer. L’impression de me trouver à la frontière entre deux mondes, le mien — celui du métier que je m’apprêtais à apprendre, et celui où les femmes n’avaient qu’une destinée possible : le ménage, le devoir conjugal et la maternité. « Tu as déjà vingt ans, poursuivit-elle, et tu n’es toujours pas mariée. Si tu pars tout le temps en reportage, comment vas-tu faire pour avoir une vie de famille ? » Ces questions-là, je ne me les étais avais évidement jamais posées. Elles n’avaient aucun sens à mes yeux, mais le reproche profond qu’elles impliquaient m’ébranla.
Moi qui avais toujours réponse à tout dans les disputes familiales, je me retrouvais sans voix, sans repartie, blessée d’être réduite à un rôle reproducteur qui ne me tentait absolument pas. Et bizarrement, je ne sais par quel miracle de synchronisation des esprits, mon père fut tout autant blessé que moi. « Elle aura des enfants SI elle veut, QUAND elle veut. Et si elle n’en VEUT PAS, ça sera son choix. Oui, être journaliste, ça implique quelques sacrifices, mais c’est le plus beau métier du monde. Plus qu’un métier, c’est une vie ! » Et se tournant vers moi, il me dit avec force et confiance : « Tu seras journaliste, ma fille ! » Et je le suis devenue.
Notre rôle est d’être des réceptacles attentifs aux sombres histoires des autres, aux peines invivables des autres.
Ksenia Bolchakova
Cet épisode a été déterminant dans mon rapport au « métier ». Pour moi, être journaliste, ce n’est pas un travail. C’est une vocation, un mode de vie, une voie. J’en ai eu conscience très tôt. Il n’a jamais été question d’argent, de poste, de carrière. Mais toujours de vivre par la pratique du journalisme. Mon existence sans elle n’a plus aucun sens, et le sens que je lui donne est le suivant : notre rôle est d’être des réceptacles attentifs aux sombres histoires des autres, aux peines invivables des autres ; d’être les révélateurs des mensonges de certains, des témoins honnêtes de notre temps. Notre responsabilité est de relater des faits que nous avons compris, analysés, vérifiés. Notre tâche est de faire rempart aux faux par tous les moyens possibles, de dompter notre curiosité naturelle, de la structurer, de la transformer en méthode pour fabriquer de l’information.
Alors, pour qui travaillons nous ? Pour ceux dont nous racontons les histoires, pour ceux qui nous font confiance et nous aident à décrypter le monde, pour les malheureux qui n’ont pas d’autres oreilles que les nôtres pour les entendre ; contre les criminels qui voudraient tous nous faire taire. Pour qui travaillons nous ? Pour ceux qui ont encore un peu de compassion pour l’humanité, de la bienveillance pour leur voisin, de la colère et de l’indignation pour ceux qui n’en ont plus. Nos lecteurs, nos auditeurs, nos spectateurs exigent de nous toujours plus de preuves de droiture et d’impartialité ; ils cherchent aussi en nous des miroirs de leurs propres angoisses et de leurs faiblesses.
Ne pas crever, ne pas sombrer, se tenir droit, ne pas mentir, dire la vérité, montrer aussi nos propres émotions, nos fêlures, puisqu’elles ne sont pas si différentes de celles des personnages réels qui peuplent nos récits.
Ksenia Bolchakova
Notre vie est parfois semblable à celle des équilibristes qui marchent sans filet au-dessus du vide. Ne pas crever, ne pas sombrer, se tenir droit, ne pas mentir, dire la vérité, montrer aussi nos propres émotions, nos fêlures, puisqu’elles ne sont pas si différentes de celles des personnages réels qui peuplent nos récits. Le tout, sans jamais se casser la gueule.
Pour qui travaillons nous ? Pour nous tous. Pour vous. Car plus nous partons au cœur des tragédies qu’il nous échoit de couvrir, moins nous en revenons indemnes. Plus nos existences se transforment, plus les larmes étrangères deviennent les nôtres et donnent tout leur sens à nos réveille-matin.
Ksenia Bolchakova est une journaliste franco-russe, lauréate du prix Albert-Londres en 2022, au côté d’Alexandra Jousset, pour le film « Wagner, l’armée de l’ombre de Poutine » sur les enjeux de la géopolitique du Kremlin.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Nicolas Gayraud et la 25 ème heure,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 52 minutes – produit par La 25 ème heure et France 3 Normandie
Lauréat de la Bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam
Inertie de Nicolas Gayraud, deux portraits entrecroisés de marins pêcheurs aux destins divers, à des moments différents de la vie. Plongé dans l’atmosphère du littoral de la pointe du Cotentin – ses lumières claires obscures, sa nature sauvage, sa mer fascinante, le film dessine des ambiances, des atmosphères, entre chien et loup, et plus encore nous raconte la singularité du rapport de ces deux hommes à leur métier, à leur environnement. Ils nous témoignent à leur manière d’un certain rapport au monde, de comment tenter de se protéger de sa vitesse et de sa voracité, pour en (re)trouver, peut-être, la beauté.
Rémi Lainé, président de la Scam et
Stefanie Rieke, autrice et réalisatrice,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 76 minutes – produit par Yvoir et Vosges TV
Lauréat de la Bourse » Brouillon d’un rêve » de la Scam
Comment éviter que l’Histoire ne se répète ? Sur un cimetière militaire allemand en Alsace, Bernard Klein, chef des lieux et gardien de la mémoire, raconte les destins individuels des soldats qui reposent ici. « Si tu ne t’intéresses pas à la politique, c’est la politique qui s’intéresse à toi.. » raconte-t-il aux jeunes par-dessus les tombes.. C’est un portrait actuel de l’éternelle cicatrice allemande à l’époque d’une Europe qui s’interroge sur son avenir et la montée des nationalismes.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Pablo Tréhin-Marçot et le Laboratoire du Cinéma,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2023 – 75 minutes – produit par Le Laboratoire du Cinéma
Novembre 2007. Dans 9 mois Pékin accueille les Jeux Olympiques. Du passé on veut faire table rase, entrer vigoureusement dans la modernité… Et la vieille ville disparaît devant mes yeux.