Dans le cadre de l’Année du documentaire 2023, la Scam, ARTE et le CNC ont le plaisir de vous convier au 3e volet de la série de rencontres « Le Documentaire : matière à penser ».
Le documentaire est l’une des seules formes d’œuvre à utiliser de façon très importante ce que l’on appelle « les archives ». Les images filmées survivent à ceux ou celles qui les ont captées.
Qu’advient-il quand un auteur une autrice s’approprie des images captées par d’autres, professionnels ou amateurs – telles les images d’archives institutionnelles ou privées, images de famille ou trouvées (found footage) – pour tisser un autre récit ?
Entre preuve, trace, ou écran de projection, « les images des autres » contiennent la possibilité de revisiter un événement, renouveler le regard, interroger la façon dont l’histoire a été dite, faire revivre le hors champ et incarner ce qui a été invisibilisé.
11h00 : Introduction par Réjane Hamus-Vallée, professeure des Universités, directrice de l’UFR Sciences de l’Homme et de la Société
11h30 : Dialogue entre la réalisatrice Mila Turajlić et la philosophe Marie-Josée Mondzain, animé par Rasha Salti
14h30 : Étude de cas L’histoire oubliée des femmes au foyer avec la réalisatrice Michèle Dominici, la productrice Juliette Guigon et la monteuse Nathalie Amsellem, modérée par Camille Ménager
16h30 : Table ronde animée par Alice Leroy avec
Eleonore Weber, réalisatrice de Il n’y aura plus de nuit
Alain Kassanda, réalisateur de Colette et Justin – Une histoire congolaise
Sylvie Lindeperg, historienne, autrice de Nuremberg, la bataille des images
Professeure au sein de l’université d’Évry Paris-Saclay, centre Pierre-Naville, Réjane Hamus-Vallée dirige le Master « Image et société : documentaire et sciences sociales ». Ses ouvrages de recherches portent sur l’histoire des effets spéciaux et des effets visuels, sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel et sur la sociologie visuelle et filmique.
Mila Turajlić étudie la production à la faculté des Arts dramatiques de l’université de Belgrade et les sciences politiques à la London School of Economics, puis obtient un doctorat de l’université de Westminster. Son premier documentaire, « Cinema Komunisto », présenté en avant-première à l’International Documentary Filmfestival Amsterdam (IDFA) et au Tribeca Film Festival, a remporté 16 prix dont le Prix FOCAL pour l’utilisation créative de séquences d’archives. « L’Envers d’une histoire », son second film, est la première coproduction de HBO Europe avec la Serbie, prix IDFA du meilleur long-métrage documentaire. Son prochain film « Ciné-Guerrillas: Scenes from the Labudović Reels » sort en salles le 27 septembre 2023.
Philosophe, diplômée de l’École normale supérieure, et directrice de recherche émérite au CNRS, Marie-José Mondzain est spécialiste de l’art et des images. Elle a mené des recherches sur l’iconoclasme depuis la période byzantine. Ses derniers travaux concernent la nature du regard, la manière de dire ce que l’on voit et de faire voir. Elle est également l’autrice de nombreux ouvrages parmi lesquels « Image, icône, économie – Les sources byzantines de l’imaginaire contemporain » ou « Confiscation : des mots, des images et du temps ».
Michèle Dominici a trouvé l’idée de son premier film en lisant le « New Scientist », alors qu’elle travaillait au musée des Sciences de Londres : « Le Clitoris, ce cher inconnu », diffusé sur ARTE en 2003, fut le premier documentaire consacré à cet organe tabou. Il allait donner le ton à ses créations futures, toutes empreintes d’un souci de transmission et d’émancipation, bref de politique. Suivirent une saga des pionnières du féminisme en Angleterre « Les Suffragettes, ni paillassons, ni prostituées », une photographie de la parité en progrès, « Madame la ministre », un portrait critique de la photographe « Bettina Rheims, la fabrique des Icônes », le portrait inattendu d’une femme qui sût vieillir libre, « Simone Signoret, figure libre », un récit méconnu, voire ignoré, « L‘histoire oubliée des femmes aux foyers », et dernièrement, une lecture féministe de l’ascension de Marilyn Monroe vers la gloire « Devenir Marilyn ».
Depuis 2017, Juliette Guigon est productrice chez Squawk . Elle a notamment produit « Il faut ramener Albert » de Michaël Zumstein, Étoiles de la Scam 2023; « Papa s’en va » de Pauline Horovitz, Étoiles de la Scam 2021; « Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée… – Une génération perdue » de Claire Laborey; « Green Boys » d’Ariane Doublet. Elle a également produit des séries web et de grandes enquêtes (« Insecticide : comment l’agrochimie a tué les insectes » de Sylvain Lepetit, Miyuki Droz Aramaki et Sébastien Séga, primé au Figra en 2022. Précédemment, elle fût productrice associée chez Quark Productions avec plus de 110 films produits dont les films de Marion Gervais (« Anaïs s’en va-t-en guerre ») ou de Thomas Balmès (« Happiness », primé à Sundance en 2014), de longs-métrages, « La Sociologue et l’Ourson » et « La Cravate » (sélectionné au César) d’Étienne Chaillou et Mathias Théry. En 2020, elle reçoit le prix Procirep du producteur, partagé avec Patrick Winocour, et totalise 22 Étoiles de la Scam avec 12 films de réalisatrices et 10 films de réalisateurs.
Monteuse et réalisatrice, Nathalie Amsellem a travaillé sur plus de cinquante films documentaires, dont de nombreux films d’archives comme « Ce qu’ils savaient – Les Alliés face à la Shoah » de Virginie Linhart, « L’Histoire oubliée des femmes au foyer » de Michèle Dominici, ou encore des portraits de femmes : Simone Signoret, Alice Guy, Colette, Tony Morrison et Marie Trintignant. Aux côtés de Mireille Darc, elle a aussi réalisé des films sur l’excision, les femmes sans-abri, les travailleuses du sexe.
Éléonore Weber est autrice, metteuse en scène et cinéaste. Jusqu’ici, sa démarche a tour à tour exploré les langages scénique et cinématographique. Elle a réalisé des courts-métrages de fiction, « Temps morts », en 2005, et «Les Hommes sans gravité», en 2007, ainsi que le documentaire « Night Replay », en 2012. En 2020, son premier long-métrage documentaire, « Il n’y aura plus de nuit », primé aux Étoiles de la Scam en 2021, est distingué au festival Cinéma du réel et sélectionné dans de nombreux autres, en France et à l’étranger.
Alain Kassanda, natif de Kinshasa, a quitté la République démocratique du Congo pour la France à l’âge de 11 ans. Après des études de communication, il se lance dans l’organisation de cycles de projection de films dans différents cinémas parisiens. Il devient ensuite programmateur des 39 Marches, une salle de cinéma d’art et d’essai en banlieue parisienne, durant cinq ans, avant de s’installer à Ibadan, au sud-ouest du Nigeria, de 2015 à 2019.
Il y réalise « Trouble Sleep », un moyen-métrage centré sur l’univers de la route. Le film a reçu le Golden Dove du meilleur court-métrage au festival DOK Leipzig, en 2020, et, la même année, la mention spéciale du jury au festival Visions du réel. S’en suit « Colette et Justin – Une histoire congolaise », un long-métrage entremêlant récit familial et histoire de la décolonisation du Congo, sélectionné en compétition internationale à l’IDFA en 2022. « Coconut Head Generation » est son troisième film.
Sylvie Lindeperg est professeure en histoire du cinéma à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre honoraire de l’Institut universitaire de France.
Elle est coautrice des films de Jean-Louis Comolli, « Face aux fantômes » (2009), et de Ginette Lavigne, « Traces filmées de la Résistance – Après la nuit » (2014).
Elle est également l’autrice de plusieurs ouvrages dont « Les Écrans de l’ombre – La Seconde Guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), « Clio de 5 à 7 – Les actualités filmées de la Libération : archives du futur », « Nuit et Brouillard – Un film dans l’histoire », « Univers concentrationnaire et génocide – Voir, savoir, comprendre » avec Annette Wieviorka, « À qui appartiennent les images ? » avec Ania Szczepanska. Elle a également codirigé une dizaine d’ouvrages parmi lesquels « Le Moment Eichmann » avec Annette Wieviorka. Son dernier ouvrage « Nuremberg, la bataille des images » est paru chez Payot en avril 2021.
Le jury de cette 31e édition a consacré Mário Macilau pour son portfolio Faith. Il rejoint ainsi le prestigieux palmarès du Prix Roger Pic décerné par la Scam.
Son travail sera exposé du 12 septembre au 21 octobre 2023 à la Galerie Fisheye. La remise du prix et le vernissage de l’exposition auront lieu le 12 septembre à 19h (sur réservation).
Faith documente la pratique contemporaine de l’animisme au Mozambique. Les religions traditionnelles admettent l’existence d’esprits individuels se manifestant dans les objets et les phénomènes naturels. A ce titre, les esprits des ancêtres peuvent affecter les vivants. La préservation des cultures ancestrales mozambicaines induit la transmission d’un savoir : médecine traditionnelle, méthodes de guérison, rites de passage, règles de vie en communauté, etc. Ces pratiques religieuses reflètent une conception particulière de Dieu et du cosmos.
Il vit et travaille entre le Portugal, le Mozambique et l’Afrique du Sud. Artiste multidisciplinaire et activiste, connu pour son travail photographique, il est considéré comme l’une des figures de proue de la nouvelle génération d’artistes mozambicains. Ses photographies portent un éclairage sur l’identité, les questions politiques et les conditions environnementales. Il travaille avec des groupes socialement isolés pour sensibiliser son public aux nombreuses injustices et inégalités sociales. Avec le portrait pour point de départ, il ouvre le champ et invite à des scènes d’humanité, de fraternité et d’espoir. (suite…)
Annoncée par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’Année du documentaire 2023 a été lancée ce 23 janvier au FIPADOC en présence de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture. Cette année du documentaire est destinée à mettre en lumière la richesse et la créativité de ce genre, à valoriser son patrimoine et à accroître sa visibilité auprès du grand public.
Cette Année du documentaire, dont la Cinémathèque du Documentaire est à l’initiative et à laquelle la Scam est associée au nom des auteurs et autrices, va mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur et générer une dynamique collective qui se prolongera au-delà de l’année 2023. Elle est l’occasion de célébrer la grande richesse de cette forme d’expression.
Scientifique, historique, animalier, culturel, musical, social ou encore de découverte et de voyage, le documentaire offre un regard unique sur notre monde et notre société.
Depuis plusieurs années, il rencontre un large public grâce à de nombreux succès en salles comme La Panthère des neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier ; Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent ou encore Merci Patron ! de François Ruffin ; ainsi qu’à la télévision avec les succès récents de Nous paysans de Fabien Béziat et Agnès Poirier ou Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan ; ou encore sur les plateformes avec Orelsan –Montre jamais ça à personne de Clément Cotentin et Christophe Offenstein. Ces succès, publics et critiques, montrent la vitalité et la diversité des formats et des sujets abordés par les documentaristes.
Tout au long de l’année, à travers les grands rendez-vous du documentaire dans des festivals de cinéma, dans les salles de cinéma et sur les chaînes de télévision avec des programmations spéciales, sur les plateformes de vidéo à la demande, des tables rondes, des masterclass de réalisatrices et réalisateurs internationalement reconnus et les talents de la nouvelle génération, l’Année du documentaire 2023 a l’ambition de faire rayonner le genre auprès du public.
Un appel à labellisation a été lancé pour recenser les manifestations, événements ou toutes initiatives qui mettent en valeur le documentaire. Un site internet, anneedudoc23.org, va regrouper l’ensemble des événements, projections et projets, et va s’enrichir tout au long de l’année.
Les acteurs du documentaire sont pleinement engagés dans cette « Année du documentaire 2023 » pour poursuivre la valorisation des œuvres et l’accompagnement des auteurs et autrices à la rencontre du public sur le territoire.
Cette Année du documentaire sera également l’occasion pour le CNC d’engager des réflexions et des réformes – en lien étroit avec les professionnels – sur les soutiens publics pour répondre aux enjeux d’écriture, de financement et de diffusion du documentaire.
« Le documentaire, vecteur de responsabilité.
Un documentaire est un pur constat, il nécessite un œil particulier, avec lui on ne peut pas tricher. Lorsque je réalise un documentaire je m’efface au maximum pour aller chercher quelque chose qu’on ne va pas me donner immédiatement. Le rapport à la distance est très important. On est témoin, lorsqu’on filme, et on doit rester au bon endroit. Un documentaire qui atteint son but ne doit pas être didactique, ni prendre position, c’est au spectateur de se faire son idée. »Sandrine Bonnaire, réalisatrice
« Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis.
Plus qu’un artiste, je me définis comme un témoin au service d’un intérêt. En tant que photographe ou comme réalisateur de film, je suis un passeur. L’image est pour moi le meilleur médium pour transmettre l’information et l’émotion. Et le documentaire ajoute une autre dimension : la force des paroles et l’incarnation de la multitude des chemins de vie. Avec tous ces témoignages du monde entier, j’ai pris conscience de ce que ce travail apporte à ma vie personnelle. Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis. »Yann Arthus-Bertrand, réalisateur
« La France est depuis l’invention du cinéma un pays où le documentaire a toutes ses lettres de noblesse. Dans un monde où les points de rupture s’exacerbent et où les images deviennent des enjeux de vérité et de démocratie, il apporte une diversité de regards d’auteurs absolument salutaire et indispensable. Il faut qu’ils soient soutenus et vus, c’est l’une des missions du CNC et la raison pour laquelle nous voulions lui donner un maximum de visibilité à travers l’Année du documentaire ! »
Dominique Boutonnat, Président du CNC
« Le cinéma est né documentaire. Filmer le réel, c’était en effet le premier geste du cinéma, avec le train entrant en gare de la Ciotat, avec les opérateurs des Frères Lumières lancés à travers le monde pour archiver faits et gestes, garder mémoire, et faire découvrir la marche du monde.
Pour reprendre une image de Thierry Garrel, un de ses grands défenseurs à la télévision, le documentaire a été colonisé par la fiction. A la table du cinéma, le documentaire avait sa place mais tout au bout : on mettait une rallonge, excentré. Eh oui on pensait qu’il était une péninsule du cinéma, alors qu’on comprend enfin que c’est un continent tout entier !
Ce miroir aux brillantes facettes, cet art majeur et protéiforme, méritait qu’un coup de projecteur l’illumine, qu’on lui rende hommage et qu’on le célèbre toute une année ! Vive ce regard libre et singulier des cinéastes qui, explorant le passé, prenant le pouls du présent et réfléchissant à l’avenir, sont aux prises avec la réalité du monde, l’observent, l’analysent, l’éprouvent, le critiquent, et l’interrogent avec compassion et colère, humour et amour, pour mieux le comprendre et pourquoi pas l’améliorer. »
Julie Bertuccelli, réalisatrice et présidente de La Cinémathèque du Documentaire
« Un comédien du jury de L’Œil d’or, chargé de décerner le Prix du documentaire au Festival de Cannes lâchait cette perle au sortir d’une projection : « Une mauvaise fiction, on s’emmerde. Un documentaire, même mauvais, il y a toujours quelque chose à en tirer. » J’y ai entendu quelque chose d’un hommage à la force du réel, sans nulle autre pareille. Elle imprègne notre genre phare du cinéma. Le documentaire, c’est la réalité augmentée par le regard d’une autrice, d’un auteur. Un regard assumé, subjectif, singulier. Chacune et chacun peut à son tour y trouver matière à penser : la connaissance, l’émotion, la révolte, la compassion… autant dire l’humanité. Que cette année s’ouvre sous le signe du documentaire est un signe fort qui se décline en enjeux politiques, économiques, culturels. Un vœu pour 2023 et bien au-delà : que cette force nous mobilise et nous nourrisse. »
Rémi Lainé, réalisateur et président de la Scam
La cinéaste franco-polonaise Agnieszka Holland essuie sur les réseaux depuis la semaine dernière une volée d’insultes d’une rare élégance : « Poubelle antipolonaise », « collaboratrice », « juive aux racines bolcheviques ».
Le ministre polonais de la Justice, issu du parti ultra-conservateur qui fait campagne pour les prochaines élections a pour sa part qualifiée Agnieszka de «propagandiste nazi». Un « tourbillon de haine » se déchaîne contre la cinéaste, relève la correspondante du journal Le Monde.
Ce qui lui vaut tel traitement ? La sortie de son film Green Border, inspiré du refoulement violent en 2021 par les autorités polonaises d’un flot de réfugiés et la levée d’un rideau de fer pour leur barrer la route vers l’ouest. Cette opération dont la brutalité s’était avérée inversement proportionnelle à son efficacité, avait provoqué la mort d’une cinquantaine de pauvres ères. La fiction, très réaliste, (Holland est une inconditionnelle du genre documentaire) vient de décrocher le prix du jury à la Mostra de Venise.
Ce qui renforce la vindicte.
Mur de fer contre les migrations, mur de mots haineux contre la liberté d’expression et la création. « Il faut toujours choisir son camp » disait Ken Loach qui a décidé de « prendre le parti de ceux qui souffrent et se battent ». Agnieszka présidait à notre demande, l’année dernière, le jury de l’Œil d’or, le prix du documentaire du festival de Cannes. Nous avons mesuré sa puissance de feu, son engagement, son désir de faire partager une vision du monde empreinte de valeurs humanistes.
Netflix France, l’USPA, le SPI, AnimFrance, le SATEV, le SEDPA, la SACD et la SCAM annoncent avoir signé un accord de partenariat dans le cadre des obligations d’investissement issues du décret SMAD.
Cet accord traduit la vision partagée des parties en faveur de la diversité, du renouvellement et du rayonnement de la création audiovisuelle française. Il confirme une volonté de l’industrie audiovisuelle française et des auteurs d’accompagner Netflix et lui reconnaît un rôle de premier plan.
● consacre 100 % de son obligation d’investissement dans les œuvres audiovisuelles à des œuvres patrimoniales (fiction, animation, documentaires de création, spectacle vivant, vidéos-musiques) à compter de 2023 ;
● porte son investissement en matière d’œuvres d’expression originale française à 85 % et à 68 % pour les œuvres indépendantes d’ici 2026 ;
● double son engagement de diversité pour atteindre 10 % de son obligation dans les œuvres audiovisuelles, dont 5 % dans le documentaire de création et 5 % dans l’animation.
Cet accord est conclu pour une durée initiale de quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2026 et a vocation à être repris dans la convention entre Netflix et l’ARCOM.
Iris Bucher, présidente de l’USPA : L’USPA se réjouit d’avoir réussi à mener à bien, avec l’ensemble de ses partenaires, des négociations qui ont permis d’arriver à un accord satisfaisant pour la création française, tout particulièrement pour le documentaire de création. Un accord qui fait entrer pleinement Netflix, leader du marché de la SVoD en France, dans le dispositif de l’exception culturelle française et permet d’établir une relation de confiance avec la production indépendante.
Nora Melhli, présidente du bureau audiovisuel du SPI, a déclaré Nous sommes heureux de ce premier accord avec Netflix. Il démontre la capacité des professionnels français à accompagner dans la durée les nouveaux partenaires, dès lors qu’ils s’engagent à nos côtés afin de renforcer la production indépendante et la création française.
« Nous nous félicitons de cet accord qui est l’aboutissement d’un processus de négociations interprofessionnelles menées depuis l’entrée en vigueur du décret SMAD en juillet 2021. Il confirme notre volonté de collaborer toujours plus étroitement avec l’industrie créative française afin de faire émerger ensemble les talents et histoires de demain » a déclaré un porte-parole de Netflix.
Emmanuelle Jouanole, présidente du SEDPA : Le SEDPA se félicite de l’aboutissement de ce premier accord interprofessionnel avec Netflix faisant la preuve de son engagement en faveur de la création audiovisuelle française.
Pascal Rogard, directeur général de la SACD : Ce 1er accord interprofessionnel conclu avec Netflix jette les bases d’un nouvel engagement en faveur de la création française et tout particulièrement de la création d’oeuvres patrimoniales. C’est un pas important fait à l’égard des auteurs de fiction et d’animation représentés par la SACD et la marque d’une volonté commune de conjuguer le développement des plateformes et le dynamisme de la création française.
Hervé Rony, directeur général de la Scam : Je me réjouis que cet accord ait pu enfin être trouvé avec un acteur majeur tel que Netflix. Le répertoire documentaire est reconnu. Netflix prend des engagements qui sont cohérents avec ses promesses et sa volonté affichée de défendre des œuvres originales.
Contacts presse
● Contacts auteurs, producteurs, distributeurs
○ USPA & AnimFrance : Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr – 06 60 23 53 96
○ SPI : Emmanuelle Mauger – 06 63 01 83 06
○ SATEV : Florence Braka – 06 03 51 70 18
○ SEDPA : Emmanuelle Jouanole – 06 33 68 36 54
○ SACD : Martin Dawance – martin.dawance@sacd.fr – 06 85 12 29 59
○ SCAM : Cristina Campodonico cristina.campodonico@scam.fr 06 85 33 36 56
● Netflix France : Line Zouhour – lzouhour@netflix.com
Rémi Lainé, président de la Scam,
Bouchera Azzouz, autrice et réalisatrice
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2021 – 60 minutes – produit par Patrick Spica Productions
« Meufs de [LA] cité », nous invite, avec beaucoup de nuance et de discernement à regarder la cité à hauteur de filles. Elles sont la 3ème, parfois la 4ème génération issue de l’immigration. Camilya 29 ans de la cité du Luth à Gennevilliers, Imane, Sarah, Kamba, 17 ans, 3 copines de Corbeil-Essonnes, sont à la fois fières de leurs origines, fières de leurs banlieues, sans pour autant, négliger les problèmes auxquels elles se confrontent, identité, citoyenneté, héritage familiale et religieux, discriminations, racisme, sexisme, repli communautaire, sentiment d’exclusion, mais aussi leurs stratégies pour contourner tous ces obstacles.
Rémi Lainé, président de la Scam,
Géraldine Boudot et MOVIE DA Productions
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 52 minutes – produit par MOVIE DA Productions, avec la participation de CINÉ+ et du CNC
Deux jeunes réalisateurs trouvent une bobine de film avec une étiquette « Duvivier ». Dans une vieille salle de cinéma, ils la projettent et découvrent sur l’écran des extraits de films qui les émerveillent. Bientôt, ce sont différents personnages qui les interpellent depuis l’écran et leur donnent des pistes pour un futur documentaire consacré à ce réalisateur français, Julien Duvivier. Sous nos yeux se construit de lui-même le documentaire, comme par magie.
Avec Maxime Mailhou, Seunghui Choi, Rose Duvivier, Guillemette Odicino, Serge Bromberg, Noël Herpe, Christian Viviani et Jean-Dominique Nuttens.
Un film documentaire lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve de la Scam
Rémi Lainé, président de la Scam,
Giulia Amati et Les Films de l’œil sauvage,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2022 – 88 minutes – produit par Les Films de l’œil sauvage, Blink Blink Prod, Bad Crowd, ARTE France, E.R.T s.a, Aljazeera Documentary channel, Lyfta
Bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam
Sur l’île grecque d’Arki, vivent un millier de chèvres, trente habitants et, désormais, un seul enfant : Kristos, 10 ans, l’unique élève de Maria, dans la petite école qu’ont fréquentée avant lui ses grands frères, tous devenus bergers, comme leur père. L’institutrice voudrait voir Kristos poursuivre ses études au collège, mais il lui faudrait pour cela quitter l’île et rejoindre le continent par la mer.
Alors que les journalistes du JDD sont entrés dans leur deuxième mois de grève, les membres de l’Association du Prix Albert Londres tiennent à formuler leur entière solidarité envers leurs consœurs et confrères, en lutte pour la préservation de l’indépendance éditoriale de leur journal.
Albert Londres en son temps fut de ce combat-là. Ses mots sont connus : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », répondit-il à ses détracteurs après avoir été insulté, menacé, promis à une fin prochaine.
C’était en 1929.
Près de cent ans plus tard, cette profession de foi reste brûlante d’actualité et demeure le mantra du journalisme français.
Ses reportages, publiés dans Le Petit Parisien, venaient de mettre en lumière les pertes massives des travailleurs noirs sur la construction d’une voie de chemin de fer nommée Congo Océan. Sa déclaration, publiée quelques mois plus tard dans un livre intitulé « Terre d’ébène », ambitionnait d’opposer à ce qu’on appellerait aujourd’hui le lobby colonial le souci de justice, de lutte contre l’arbitraire et de respect de la dignité humaine.
Parce qu’un reportage n’est pas une tribune d’opinion, parce que le terrain et les faits sont la matrice de notre profession, parce que l’éthique et la pluralité ne sont pas dissociables de la liberté de la presse, il nous semble important de rappeler le caractère crucial de ces valeurs aujourd’hui menacées et d’affirmer notre plus total sincère soutien aux journalistes du JDD.
D’une manière plus générale, l’indépendance des rédactions, actuel sujet d’inquiétude et objet d’un projet de loi en cours, est une nécessité pour nos démocraties.
Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93
La Scam procède au renouvellement d’une partie des auteurs et autrices membres des commissions qui assistent le conseil d’administration dans ses travaux. Cette année, 26 postes à pourvoir pour octobre 2023 dans les commissions suivantes :
Les commissions ont un rôle consultatif. Elles ont pour mission d’étudier les questions qui leur sont soumises par le conseil d’administration relativement au répertoire qu’elles représentent et de lui proposer les solutions appropriées. Elles participent également à l’action culturelle de la société (Prix, Brouillons d’un rêve…).
Les membres des commissions sont nommés pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois. Peuvent faire acte de candidature les membres de la Scam justifiant d’une activité dans le répertoire concerné. Les candidatures sont ensuite examinées par le conseil d’administration qui nomme les commissaires, après avis de la commission du répertoire concerné. Leur sélection se fonde principalement sur les critères suivants : représentativité professionnelle et sens de l’engagement au service de la communauté des auteurs.
Article 37-2 des statuts : III. – Les candidats aux commissions et leurs membres en cours de mandat ne doivent pas se trouver dans l’une des situations suivantes :
1. être sous le coup d’une peine d’inéligibilité prononcée à titre de sanction disciplinaire,
2. être privé de l’exercice de leurs droits civiques et civils,
3. exercer une fonction exécutive dans une structure bénéficiant ou demandant à bénéficier d’une aide ou d’un partenariat de la société.
Et, sauf dérogation du conseil d’administration :
4. faire partie d’un organe de gestion d’une structure bénéficiant ou demandant à bénéficier d’une aide ou d’un partenariat de la société.
5. faire partie des organes de direction ou de consultation de toute autre société, association ou structure s’occupant à titre principal ou accessoire de l’administration ou de la défense des droits d’auteur ou de la défense des intérêts des organisations visées aux 6 et 7 ci-dessous. En raison des particularités du régime applicable aux auteurs représentés au sein d’une commission, des dérogations spécifiques peuvent être prévues dans le règlement de ladite commission et s’appliquer automatiquement.
6. exercer des fonctions de direction ou de gestion dans toute entreprise intéressée à la commande et la production ou d’une manière générale l’exploitation d’œuvres relevant du répertoire de la société, ou susceptible d’être en conflit d’intérêts avec la société. Dans ce cas, une dérogation éventuelle ne sera possible que si le candidat atteste avoir respecté vis-à-vis des auteurs qu’il emploie les obligations contractuelles proposées par la société et justifie avoir déclaré au répertoire, dans les cinq ans qui précèdent, au moins une œuvre relevant du répertoire qu’il souhaite représenter.
7. exercer des fonctions de direction ou de gestion dans toute entreprise intéressée à la commande, la diffusion et la programmation ou d’une manière générale l’exploitation d’œuvres relevant du répertoire de la société, ou susceptible d’être en conflit d’intérêts avec la société. Dans ce cas, une dérogation éventuelle ne sera possible que si le diffuseur qui emploie le candidat est lié à la société par un contrat général de représentation et de reproduction pour l’utilisation de son répertoire et dans la mesure où ce contrat est respecté.
Il est entendu que les candidats et les membres des organes précités au […] III ne peuvent être salariés ni appartenir au personnel de la société.
IV. – En cours de mandat, les membres […] d’une commission ont l’obligation d’informer le conseil d’administration de tout changement de situation dans les meilleurs délais, et au plus tard dans un délai d’un mois.
Article 37-3 des statuts : Dès le début de leur mandat et tant que celui-ci court, les membres […] des commissions ne peuvent prétendre à aucune aide à la création, aucun prix, aucune subvention ou partenariat de la Scam, à quelque titre que ce soit. Si une demande d’aide à la création, de prix, de subvention ou de partenariat est en cours de traitement au moment de son élection, le membre devra y renoncer avant le
début de son mandat.
L’interdiction de toute aide ou distinction s’étend à leur(s) coauteur(s) éventuel(s).
Article 37-4 des statuts : Tout membre d’un organe collégial de la société, intéressé à une décision quelle qu’elle soit, directement ou indirectement, se retire pendant le temps de la délibération et du vote ; il est tenu compte de ce retrait pour le calcul de la majorité nécessaire au vote de la décision.
Les membres du comité de surveillance ne peuvent appartenir à une commission ni se voir confier de mission dans la cadre d’une commission (article 37-2 II des statuts).
– par courrier électronique contre accusé de réception électronique à commission@scam.fr,
– ou par pli recommandé avec avis de réception, à l’attention du directeur général Hervé Rony.
Vous devez indiquer obligatoirement :
* votre nom, prénom et qualité
* le répertoire dans lequel vous vous présentez : audiovisuel, traducteurs, sonore, écrit, écritures et formes émergentes, journalistes, images fixes
* un texte motivant les raisons de votre engagement et votre curriculum vitae (l’ensemble n’excédant pas 4 pages)
* une déclaration sur l’honneur attestant que vous ne vous trouvez pas dans les cas d’incompatibilité visés aux statuts de la Scam (cf. ci-dessus)
La Scam invite cinq auteurs ou autrices à participer à l’IDFAcademy. Vous avez jusqu’au lundi 24 juillet 15 heures pour adresser votre candidature.
La formation et les candidatures se faisant en anglais, le message ci-dessous est également rédigé dans la langue de Shakespeare
Taking place from November 9 to 12 in Amsterdam during IDFA, IDFAcademy gives emerging international filmmakers the opportunity to meet a broad spectrum of highly esteemed documentary professionals willing to share their knowledge of the industry.
During this intensive training program, participants gain up-to-date market knowledge of the documentary industry and learn first-hand about the current trends in documentary filmmaking. Trends and models in various parts of the world are dealt with to ensure that participants develop a broad view of the sector. The program consists of masterclasses of well-known directors and smaller sessions on subjects like outreach and distribution. See the program.
LaScam invites* 5 authors, making their first or second feature length, who have proven their talent on a national scale and would like to expand their career internationally. Applications from experienced authors are not accepted.
This invitation is exclusively dedicated to authors recipient of, either Brouillon d’un rêve grant, Etoile de la Scam, Scam Prize or Albert Londres Prize.
Please note carefully: the program is not project-driven, nevertheless participants should have a project during their attendance. This ensures that participants are constantly applying the general knowledge and advice to their own documentary during the four days program.
Having a producer is not needed. Only one author per project can apply.
Attention will be focused on your motivations. What do you hope to get out of the IDFAcademy program and how can your participation contribute to your career?
In partnership with EURODOC, filmmakers invited by LaScam for the IDFAcademy have the opportunity, during their stay in Amsterdam, to pitch their project to producers from the EURODOC network, benefit from their advice and, in so doing, expand their professional network.
To ensure that these opportunities take place in the best conditions, LaScam offers, several weeks before IDFA, a workshop with Claire Dixsaut « The art of the pitch in English ». It consists of two modules:
Important: If you are selected, in October, you will be asked to submit a complete file of your project in English as soon as possible. Be prepared.
Deadline application: Monday, July 24th at 3pm on LaScam form.
The finale selection in collaboration with IDFA will be made early October.
Workshop “The art of the Pitch in English”:
EURODOC preparation session: late October.
IDFAcademy 2023: from November 9 to 12 in Amsterdam.
EURODOC producers’meetings on November 13 in Amsterdam.
Please use this form to apply before Monday, July 24th at 3pm.
Please have the following details (english only) ready:
* The costs for organization are covered by LaScam and IDFA
Lise Roure, Fanny Viratelle et Maimouna Najib – IDFAcademy@scam.fr – 01 56 69 58 06
La Scam est membre de l’association européenne du documentaire (DAE- Documentary Association of Europe). À ce titre, vous pouvez bénéficier d’un tarif préférentiel de 80 euros (au lieu de 100) avec le code DAE20LaScam si vous souhaitez adhérer à titre individuel et participer au Marché du film, à l’IDFA, au Sunny Side of the doc,…
La DAE est une association de professionnels qui agit et défend les intérêts de toutes celles et ceux qui travaillent dans le domaine de la narration documentaire. En y adhérent, vous pouvez bénéficier :
Au programme de la 35e édition des États généraux du film documentaire, cinq films engagés qui ont été soutenus par le dispositif d’aide à la création de la Scam Brouillon d’un rêve, et le nouveau programme de la Nuit de la radio 2023 proposé par Judith Bordas.
Une fois de plus, la Scam vous convie à un grand voyage dans les limbes des brouillons devenus films. Voyage dans le temps, voyage intérieur, voyage lointain d’Alep à Ahmedabad. Des voyages qui « ouvrent une brèche de contradiction » comme le disait si joliment à propos du genre documentaire l’ami Jean-Louis Comolli, disparu l’an dernier – lui qui aimait le foisonnement de Lussas.
A propos de voyage, je voudrais m’attarder un instant sur Kadib Abyad – La Mère de tous les mensonges qui terminera avec éclat notre journée Brouillon d’un Rêve. Asmae El Moudir, sa réalisatrice, est casablancaise. Elle se souvient depuis son tout-jeune âge d’un « besoin inné de raconter ». Sans doute son film vibrait-il déjà en elle sans même qu’elle le sache. « On a grandi ensemble », dit-elle. Il lui a fallu dix années pour le faire mûrir, pour « apprendre à raconter avec des images ». Le chemin de son rêve a été semé d’embûches, les sorcières et les bonnes fées étaient à l’affût. Asmae l’a porté en elle du Maroc au Sénégal, d’Ecosse en Italie, de Suisse aux Pays-Bas au gré des pitchs et des ateliers. Il y a eu des écritures, des réécritures, des aléas de production, des aides promises et jamais parvenues, d’autres trop modestes « pour un si grand rêve » même si tout était bon à prendre. Des prétendus sachants et sachantes ont tout remis en question. Il y a eu des moments de désespoir, des essaims de doutes et une force intérieure pour les esquiver : Asmae n’a jamais-jamais perdu de vue une petite étoile qui scintillait au bout du tunnel, le film à l’écran. Le Festival de Cannes a sélectionné Kadib Abyad pour Un Certain Regard. Asmae y a décroché le prix de la mise en scène puis dans la foulée, l’Œil d’or, le prix du documentaire créé par la Scam avec la complicité de Thierry Frémaux. Le voyage s’est poursuivi de festival en festival. Tchéquie, Afrique du sud en attendant Lussas. L’horizon s’élargit sans cesse, rien n’est désormais trop grand pour le rêve d’Asmae : lauréat de l’Œil d’or, La Mère de tous les mensonges est présélectionné pour les Oscars 2024. Asmae osait-elle l’imaginer quand toute petite elle éprouvait ce besoin de raconter ? Je dirais oui. Dix ans, elle n’a rien lâché. Asmae parle de « patience ». On pourrait dire « foi ». C’est surtout ce que l’on appelle être cinéaste.
Rémi Lainé, président de la Scam
Présentation du dispositif Brouillon d’un rêve Documentaire avec Lise Roure, responsable de l’aide à la création de la Scam (Bâtiment L’imaginaire).
Filmer l’autre côté du palier. Filmer comme un pacte scellé avec soi-même, avec sa ville, avec ses proches. Filmer la folle érudition d’un simple Monsieur. Filmer comme autant de subtils actes d’élévation, d’impertinence. La journée Brouillon d’un rêve vous convie à la découverte de cinq films remarquables, soutenus dès l’écriture par le dispositif d’aide à la création de la Scam.
(75’ – France – Dryade Films)
(90’ – France – La Société des Apaches)
(103’ – France, Syrie, Qatar – Caractères Productions)
(61’ – France – Les Films de l’Aqueduc)
(1h36’ – Maroc, Egypte – Insight Films, Fig Leaf Studios – Prix L’Œil d’Or Cannes 2023)
La Nuit de la radio 2023 vous invite à une expérience d’écoute collective, à Saint-Laurent sous Coiron, casque sur les oreilles, pour découvrir Les morts ne l’entendent pas de cette oreille de Judith Bordas.
Cette promenade dans des extraits mythiques de la radio, issus des collections de l’INA, est une enquête sur notre manière d’accompagner les morts, de faire rite, pour leur permettre de devenir des morts heureux.
Sur pré-inscription à l’accueil public.
A l’occasion de l’année du doc, Ciné concert La Fête sauvage avec les Percussions de Strasbourg.
La Fête Sauvage a nécessité plus de deux ans de tournage aux quatre coins de la planète, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, au réalisateur Frédéric Rossif pour créer cette ode à la nature et aux animaux qui la peuplent.