Dans le cadre de l’Année du documentaire 2023, la Scam, ARTE et le CNC ont le plaisir de vous convier à la deuxième session de la série de rencontres « Le Documentaire : matière à penser ».
Une des grandes tendances qui domine la production documentaire contemporaine, prône les récits et dramaturgies centrés sur un personnage (« character-driven »), particulièrement apte à incarner son réel et vécu dans un film, et qui réfracte les critères politiques, sociaux, culturels d’une réalité spécifique. Les documentaires portés par des personnages sont le produit de l’appétence pour le « storytelling » et son corolaire le désir du scénario documentaire. Tout ceci à condition que l’auteur ou l’autrice se positionne à l’extérieur du monde qu’il ou elle capte, et reste à « sa place ». Or ce n’est jamais possible, le rapport entre un personnage et le documentariste est toujours complexe, multiple et se joue sur différents niveaux. Ce rapport peut évoluer autour, par exemple, du dédoublement, de la projection, de l’identification, ou même d’un refoulé. Les documentaires de personnages portent invariablement une mise en danger de l’auteur ou l’autrice à qui incombe en retour, une grande responsabilité.
11h00 : Introduction par Christian Salmon
11h45 : Dialogue entre Perrine Kervran et Mohamed El Khatib animé par Élodie Font
14h30 : Étude de cas avec Yolande Zauberman et Selim Nassib, accompagnés du monteur Rafael Torres Calderón pour le documentaire La Belle de Gaza
16h30 : Table ronde avec Dominique Cabrera, Pierre Carles, Pauline Horovitz, Sonia Kronlund animée par Élodie Font
Christian Salmon est écrivain et chercheur au CNRS. Il a fondé et animé, de 1993 à 2005, le Parlement international des écrivains et un réseau international de villes refuges en solidarité avec les écrivains persécutés dans leurs pays d’origine. En 2007, son livre « Storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits » révèle l’importance des nouveaux usages du récit dans la communication politique, le management et le marketing qu’il décrit comme un « nouvel ordre narratif ». En 2017, il publie un roman, « Le Projet Blumkine », fruit de trente années de recherches.
Perrine Kervran est productrice et animatrice de l’émission « LSD, la série documentaire » sur France Culture. Historienne de formation, elle a travaillé pour RFI et ARTE Radio. Productrice à France Culture depuis 1998, ses documentaires ont été diffusés notamment dans les « Nuits magnétiques » et « Surpris par la nuit ». Longtemps productrice déléguée de « La Fabrique de l’histoire », elle a ensuite coordonné « Une vie, une œuvre », avant de lancer « LSD » en 2016. Productrice d’une « Grande Traversée » consacrée au Vatican en 2015, elle enseigne le reportage à l’université Paris 8.
Mohamed El Khatib développe des projets de fictions documentaires singuliers dans le champ du théâtre, de la littérature et du cinéma. Après « Moi, Corinne Dadat », qui proposait à une femme de ménage et à une danseuse classique de faire un point sur leurs compétences, il a poursuivi son exploration de la classe ouvrière avec la pièce monumentale « Stadium » qui convoque sur scène 58 supporters du Racing Club de Lens. Il obtient le Grand Prix de Littérature dramatique 2016 avec la pièce « Finir en beauté » où il évoque la fin de vie de sa mère. Son texte « C’est la vie », primé par l’Académie française, vient clore ce cycle sur la question du deuil, qui démontre qu’une comédie n’est qu’une tragédie avec un peu de recul… Au cinéma, il aborde la question de l’héritage dans son film « Renault 12 », road-movie entre Orléans et Tanger, puis celle du divorce au travers du regard des enfants dans « La Dispute » en 2022.
La réalisatrice, artiste et cinéaste française Yolande Zauberman commence sa carrière avec un premier documentaire sur l’apartheid en Afrique du Sud, « Classified People » qui remporte entre autres le Grand Prix du Festival de Paris et le Bronze Rosa au Festival de Bergame (Italie). Son deuxième film, « Caste criminelle » (1989), tourné en Inde, est sélectionné aux Festival de Cannes. Trois ans plus tard, elle se tourne vers la fiction avec la sortie de « Moi Ivan, toi Abraham » (1992) qui remporte le Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes. En 2011, « Would You Have Sex with an Arab? » est sélectionné au Festival international du film de Venise et, en 2020, son film « M » reçoit de nombreux prix dont le César du meilleur film documentaire.
Rafael Torres Calderón grandit à Mexico, avant de rejoindre la France où il entreprend des études de cinéma à La Fémis, d’où il sort diplômé du département montage, en 2018. Il a notamment collaboré en qualité de chef monteur sur le film « Rodéo » (2022) de Lola Quivoron qui a reçu le prix Coup de cœur Un certain regard au Festival de Cannes 2022.
Journaliste, écrivain et scénariste, Sélim Nassib a collaboré à différents journaux (« Libération », « Le Monde diplomatique », « El Pais »…), et signé plusieurs romans et récits dont « L’Homme assis », « Fou de Beyrouth », « Oum » et « L’Insoumise de Gaza », traduits en plusieurs langues. Coscénariste du long-métrage (en cours de production) de Yolande Zauberman, « La Belle de Gaza », inspiré de l’un de ses livres, il a participé à un film documentaire de la même réalisatrice, « Would You Have Sex with an Arab? », tourné en Israël en 2011. En 2022, il publie « Le Tumulte » aux Éditions de l’Olivier.
Après des études d’animation socio-culturelle et de journalisme à Bordeaux, Pierre Carles travaille comme caméraman d’actualité à France 3 régions. Il réalise ses premiers courts-métrages documentaires pour l’émission belgo-française « Strip-Tease ». Son premier film, « Pas vu pas pris » (1998), est sélectionné par l’ACID à Cannes et au Festival international du film de Locarno. Depuis vingt-cinq ans, il a réalisé et coréalisé une douzaine de longs-métrages, dont « La sociologie est un sport de combat » (2001), « Un berger et deux perchés à l’Élysée » (2018), « Guérilla des FARC » (2023). Il siège au conseil d’administration de la Scam en qualité de représentant du cinéma documentaire.
Pauline Horovitz est diplômée de l’École nationale des chartes et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Elle a réalisé une vingtaine de films courts, notamment « Polanski et mon père » (2008) pour la revue « Cut Up » d’ARTE, « Pleure ma fille, tu pisseras moins » (2011) pour la collection Les Gars et les Filles d’ARTE (Étoile de la Scam en 2013), « Des châteaux en Espagne » (2013), sélectionné à l’IDFA en 2013 et montré au Jeu de Paume dans l’exposition collective « Inventer le possible » (2014), ou encore « Peur sur la ville », une web-série documentaire sur les légendes urbaines, pour ARTE Creative. Son dernier film, « Papa s’en va » a été sélectionné dans de nombreux festivals et a été récompensé par les Étoiles de la Scam en 2021.
Normalienne et agrégée de lettres, Sonia Kronlund a collaboré à l’écriture de nombreux scénarios, réalisé des documentaires et dirigé plusieurs collections pour la télévision. Après un bref passage aux « Cahiers du cinéma », elle entre à la radio en 1995 sur France Inter. Elle produit, depuis 2002, l’émission quotidienne de documentaires « Les Pieds sur Terre » sur France Culture. Pour ARTE et France Culture, elle tourne plusieurs films et documentaires sonores sur l’Iran et l’Afghanistan, pays qu’elle parcourt depuis une quinzaine d’années. En 2012, elle publie chez Actes Sud un recueil de récits « Nouvelles du réel ». Son premier long-métrage en tant que réalisatrice, « Nothingwood », a été sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et a été récompensé par les Étoiles de La Scam en 2018. Elle vient de terminer un deuxième long-métrage documentaire, « L’Homme aux mille visages » dont la sortie est prévue en 2023.
Née en Algérie, Dominique Cabrera tourne en 1991 ses premiers documentaires : « Rester là-bas », avec des pieds-noirs devenus citoyens algériens, et au Val Fourré à propos de l’histoire d’une tour, « Chronique d’une banlieue ordinaire », suivi en 1992 et 1993 de « Rêves de ville » et « Réjane dans la tour ». En 1995, « Une poste à La Courneuve » explore les rapports entre les agents du service public et ses usagers. « Demain et encore demain – Journal 1995 » ouvre la série des documentaires autobiographiques qu’elle poursuivra avec « Ranger les photos » (2009), « Grandir » (2010) et « Un Mensch » (2023). En 1996, elle a pris l’Algérie contemporaine comme point de départ du long-métrage « L’Autre Côté de la mer » dont le réalisme lyrique s’épanouira dans « Le Lait de la tendresse humaine » en 2000, « Folle embellie » en 2004 et « Corniche Kennedy » en 2017. Avec « Nadia et les Hippopotames », « Ça ne peut pas continuer comme ça », « Le Beau Dimanche », « Notes sur l’appel de Commercy », « Je marche avec #noustoutes » et « Je ne lâcherai pas ta main » en 2022, elle continuera de réaliser des films directement politiques avec une grande liberté de durée et de forme.
Dans le cadre de l’Année du documentaire 2023, la Scam, ARTE et le CNC ont le plaisir de vous convier à la première session de la série de rencontres « Le Documentaire : matière à penser ».
Parfois le « je » est exactement ce qu’il annonce, la subjectivité assumée de la réalisatrice ou du réalisateur ; mais d’autres fois, il se dérobe, se déjoue, et la singularité de son adresse glisse, ou s’amplifie pour devenir un « nous ». Ce glissement s’opère dès que la spectatrice ou le spectateur commence à se reconnaître, malgré toutes les différences – générationnelles, culturelles, sociales ou d’identité. Dans notre culture occidentale qui prône l’individualisme, nos sociétés fragmentées et notre attention parcellisée, écrire et reconstruire le « nous » n’est-il pas devenu une des formes nécessaires de l’engagement ?
11h00 : Introduction par Ovidie
11h30 : Dialogue entre Mohamed El Khatib et Karim Miské
14h30 : Étude de cas avec Alice Diop pour son documentaire Nous
16h30 : Table ronde avec Nina Faure, Gilles Perret, Marie Mandy et Jean-Pierre Thorn
19h00 : Projection Silent House de Farnaz Jurabchian et Mohammadreza Jurabchian (Prix Mitrani , Fipadoc 2022)
Dans le cadre de l’appel à candidatures pour le renouvellement de l’attribution de deux fréquences TNT actuellement occupées par TF1 et M6, trois groupes-candidats ont été auditionnés mercredi 15 février par l’Arcom.
Avant que le régulateur ne rende sa décision, la Scam tient à exprimer ses attentes.
La Scam rappelle avoir signé des accords avec TF1 et M6 couvrant la diffusion des œuvres de son répertoire et la rémunération de ses auteurs et autrices.
Récemment, de nouveaux accords sur les investissements dans la création ont été conclus avec ces deux groupes. Pour la première fois, des éditeurs de services de télévision privée s’engagent sur des obligations dans la création documentaire. En tant que signataire de ces accords, la Scam a ainsi œuvré pour garantir le financement de la création audiovisuelle et cinématographique.
Rappelons qu’en 2021, au vu des chiffres du CNC, les diffuseurs finançaient en moyenne plus de 45% du coût des documentaires audiovisuels. C’est une contrepartie incontournable à l’occupation des fréquences publiques, indispensable à l’économie de la création.
Tout en réaffirmant que l’engagement des candidats dans la création audiovisuelle et cinématographique française doit rester déterminant dans le choix de l’Arcom, la Scam tient ici à souligner l’importance qu’elle attache aux formats généralistes qui laissent une place significative notamment aux magazines d’information.
Astrid Lockhart – 06 73 84 98 27 – astrid.lockhart@scam.fr
Cet accord avec les organisations professionnelles de l’audiovisuel réaffirme l’attachement du Groupe M6 au maintien d’une diversité des producteurs représentée à l’antenne et d’une diversité de genres, de formats et d’écritures, au service de la création et de l’émergence des talents.
Cet accord interprofessionnel, qui inclut l’ensemble des éditeurs de services de télévision et de médias audiovisuels à la demande du Groupe M6, prévoit notamment :
Ainsi, dès 2023, le Groupe M6 renforce sa position de partenaire privilégié du documentaire de création et de l’animation en consacrant plus de 11% de son obligation patrimoniale dans chacun de ces genres.
Avec cet accord, le Groupe M6 et les organisations professionnelles de l’audiovisuel confirment leur volonté de travailler dans un climat de confiance avec l’ambition de s’adapter aux nouveaux enjeux du secteur audiovisuel français et de soutenir la diversité de la création audiovisuelle.
Contact presse
Scam – Astrid Lockhart – astrid.lockhart@scam.fr
Le Groupe TF1, AnimFrance, le SATEV, le SPECT, le SPI, l’USPA, le SEDPA, la SACD et la SCAM sont heureux d’annoncer la signature d’un nouvel accord de partenariat.
Cet accord, le tout premier conclu par un groupe de télévision couvrant à la fois les décrets TNT et cabsat du 30 décembre 2021 et le décret SMAD du 22 juin 2021, illustre la volonté commune du Groupe TF1 et des acteurs de la filière audiovisuelle de nouer un partenariat ambitieux et durable au bénéfice de la création française et d’accompagner les transformations du secteur et l’évolution des usages.
Cet accord est conclu pour une durée de trois ans, jusqu’au 31/12/2025.
Les organisations professionnelles représentatives des producteurs et des distributeurs audiovisuels, les sociétés d’auteurs et le Groupe TF1 ont ainsi convenu des éléments suivants :
• Le Groupe TF1 renouvelle son engagement en faveur de la création d’oeuvres patrimoniales à hauteur de 12,5% de son chiffre d’affaires.
Afin d’accompagner les évolutions des modèles d’exploitation des oeuvres, le périmètre de l’accord intègre désormais les plateformes éditées par le groupe, à savoir l’offre de streaming gratuit et payant de MYTF1, MYTF1 Max et TFOU Max.
De plus, dans le cadre de ses engagements de diversité, le Groupe TF1 :
– prend pour la première fois un engagement d’investissement dans les documentaires de création indépendants, à hauteur de 5,4% de l’obligation ;
– consolide son engagement auprès de la filière animation avec un nouveau sous-quota porté à 5,2% de l’obligation dont 4,8% de l’obligation au titre des oeuvres inédites et dont 3,6% de l’obligation au titre des oeuvres indépendantes et inédites.
Le Groupe TF1 maintient le taux minimum consacré aux oeuvres EOF à 90% de son obligation et la définition encadrée de l’européen pour le solde (Œuvres européennes éligibles aux aides du CNC).
• Le Groupe TF1 renouvelle son engagement auprès de la production indépendante, à 70% de son obligation.
Cet accord donne accès au Groupe TF1 à l’ensemble des droits linéaires et non linéaires (AVOD/FVOD et SVOD) sur une durée portée à 48 mois, pour l’ensemble des œuvres indépendantes qu’il finance à un niveau substantiel (soit 60% pour le documentaire de création et le spectacle vivant et 50% pour la fiction et l’animation).
En dessous de ces seuils, le Groupe TF1 bénéficie également d’un accès à des droits non linéaires élargis par rapport au précédent accord, dans la limite d’une durée de 36 mois.
• Dans le cadre de cet accord, le Groupe TF1 s’engage, conformément aux dispositions du décret TNT du 30 décembre 2021, à ne pas accéder aux mandats de commercialisation des œuvres des producteurs délégués disposant d’une filiale de distribution ou d’un accord-cadre avec une société de distribution (hors reconduction des mandats préexistants).
Cet accord ouvre ainsi au Groupe TF1 un accès à des droits linéaires et non linéaires significativement étendus pour tous les genres relevant de l’obligation et, s’agissant des œuvres substantiellement financées, pendant une durée allongée. Cela lui permettra notamment de développer l’exposition non linéaire de ses contenus et de proposer, à moyen terme, une importante profondeur de catalogue de ses offres digitales.
Enfin, cet accord renforce et pérennise la relation partenariale historique entre le Groupe TF1 et le secteur de la création audiovisuelle. Il démontre la capacité des acteurs de la filière à construire un avenir commun avec pour ambition de relever les nouveaux défis du secteur, d’accompagner l’évolution des usages, de soutenir la diversité de la création audiovisuelle, le tout au bénéfice du public, et de trouver pour chacun des partenaires, un meilleur équilibre économique.
Le Groupe TF1 est un acteur majeur dans la production, l’édition et la distribution de contenus.
Sa raison d’être est d’inspirer positivement la société.
Les activités du Groupe TF1 sont réparties en deux pôles :
– Le pôle Média, rassemble ses chaînes en clair (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI), ses chaînes thématiques (Ushuaia TV, Histoire TV, TV Breizh, Série Club), ses plateformes de contenus à la demande (MYTF1, TFOU MAX, Salto) et la régie TF1 PUB. Le Groupe est également présent avec Muzeek One dans la production musicale et de spectacles.
– Le pôle Production, avec Newen Studios, crée et distribue des programmes dans tous les genres et pour tous les acteurs du secteur, des chaînes publiques et privées aux plateformes digitales, grâce aux 40 sociétés et labels créatifs qu’il regroupe en France et à l’international.
Présent dans une dizaine de pays, le Groupe TF1 compte 3 380 collaborateurs au 31.12.2021. En 2021, il a réalisé un chiffre d’affaires de 2 427 M€ (Euronext Paris, compartiment A : ISIN FR0000054900).
Contact presse
Scam – Astrid Lockhart – astrid.lockhart@scam.fr
Lisez la tribune publiée dans Le Monde à l’initiative de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel.
Nos organisations regroupent des salarié·es travaillant directement ou indirectement pour les entreprises de l’audiovisuel public, des autrices et auteurs, des entreprises de création, de production et de diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
Nous avons, les unes et les autres, alerté, pétitionné, mobilisé, argumenté longuement pour décrire les dangers d’une suppression de la contribution à l’audiovisuel public (CAP, ex-redevance).
Nous avons dit et redit que le pouvoir d’achat était un problème trop sérieux pour se satisfaire de demies ou de fausses mesures qui n’amélioreront pas la vie de nos concitoyens et fragiliseront l’audiovisuel public.
Nous avons démontré la nécessité de conforter les entreprises de l’audiovisuel public, dont l’indépendance de financement par une taxe affectée constitue la base de l’indépendance éditoriale, pour assumer ses missions : informer, éduquer, divertir.
Nous avons rappelé l’utilité indéniable du service public, accrue par la crise sanitaire, permettant in extremis de pérenniser France 4 comme chaîne de la jeunesse et de la culture.
Nous avons montré que les entreprises de l’audiovisuel public, France Télévisions, Radio France, L’INA, France Médias Monde, TV5Monde, Arte jouent un rôle essentiel de soutien à l’investigation, à la création et à la diffusion du cinéma, de la fiction, du documentaire, du film d’animation, du spectacle vivant et de la musique.
Nous n’avons reçu en retour que des assertions se voulant « rassurantes » et aussitôt contredites par des projets de fusion et des propos dénigrant nos activités.
Nous avons été auditionnés par la mission IGAC–IGF (Inspection générale des Affaires Culturelles et Inspection générale des Finances) mandatée par le précédent Premier Ministre, mais nous venons à peine de prendre connaissance de ce rapport, la veille du 14 juillet, alors qu’il pointe un risque constitutionnel.
Nous avons fait des propositions constructives pour faire évoluer la CAP, pour l’adapter aux nouveaux usages et la moderniser, en changer l’assiette, la rendre plus juste par une progressivité selon les revenus, pour aller plus loin que la seule exonération touchant déjà les 4 millions de ménages les plus pauvres. Et surtout ne pas faire dépendre son budget de décisions annuelles dans un contexte forcément tendu.
Nous avons constaté qu’en Europe, les pays (Allemagne, Italie, pays scandinaves, Suisse) qui ont conforté le financement par une taxe affectée ont aussi conforté leurs services publics, dans des contextes où bien souvent la lutte contre la désinformation de masse devient une priorité.
A contrario, dans les quelques pays qui ont fait le choix de la budgétisation et ont délaissé le financement de leur audiovisuel public par une taxe affectée, leur délitement est rapidement arrivé, avec le train des économies et parfois des attaques contre l’indépendance et la liberté, portées par l’extrême droite quand elle est au pouvoir.
Sur l’ensemble de ces points, de ces travaux, nous n’avons été pour l’instant ni écoutés ni entendus par le Président de la République et son Gouvernement.
Aujourd’hui, au-delà de nos différences, nous, salarié·es, journalistes, autrices et auteurs, réalisatrices et réalisateurs, responsables de structures de production et de diffusion refusons, que le nécessaire débat sur l’audiovisuel public et son financement soit confisqué et escamoté au détour d’un projet de loi de finances rectificatif au cœur de l’été et au profit d’un tour de passe-passe budgétaire.
Il n’est pas raisonnable d’improviser ni de préempter l’avenir du service public de l’audiovisuel sans qu’une réflexion approfondie n’existe, sans que les forces vives de ce pays, sans que les parlementaires, n’aient le temps de participer à une réelle concertation et à un débat commun.
Un débat qui porte sur les missions de service public, le besoin de conforter et de développer les œuvres et programmes que nous concevons, fabriquons et diffusons pour et sur nos services publics.
Un débat qui porte sur l’indépendance et sur les enjeux de diversité culturelle et d’information.
Un débat qui porte sur la démocratie et le rôle que doit jouer en sa faveur l’audiovisuel public et tout l’écosystème dont nous sommes les actrices et acteurs.
Un débat qui porte sur un financement public, qui garantisse la justice fiscale et un rendement dynamique.
Nous exigeons ce vaste débat public à la rentrée de septembre, plutôt qu’un passage en force en plein mois d’août.
Un débat public, citoyen, essentiel, républicain.
David André, réalisateur
Feurat Alani, journaliste, écrivain
Laura Alcoba, écrivaine
Yann Arthus-Bertrand, réalisateur
Thaddee Bertrand, monteur
Julie Bertuccelli, cinéaste, présidente de la Cinémathèque du Documentaire
Lise Blanchet, journaliste,
Jean-Pierre Bloc, monteur
Hervé Brusini, journaliste, président du Prix Albert Londres
Gilles Cayatte, réalisateur
Matthieu Chatelier, réalisateur
Catherine Clément, écrivaine, philosophe
Seb Coupy, réalisateur
Mathilde Damoisel, réalisatrice
Florence Dauchez, journaliste
Jean-François Delassus, écrivain
Leila Djitli, journaliste et réalisatrice,
Amalia Escriva, réalisatrice
Marc Faye, réalisateur
Colette Fellous, écrivaine, productrice radio
Anne Georget, réalisatrice, présidente du Fipadoc
Nicolas Glimois, réalisateur
Pascal Goblot, réalisateur
Tania Goldenberg, réalisatrice
Jacques Graf, photographe,
Geneviève Guicheney, journaliste
Danielle Jaeggi, réalisatrice
Isabelle Jarry, écrivain
Patrick Jeudy, réalisateur
Elisabeth Kapnist, réalisatrice
Samy Ketz, journaliste AFP
Baudouin Koenig, réalisateur
Rémi Lainé, réalisateur, président de la Scam
Roméo Langlois, journaliste France 24
Georgi Lazarevski, réalisateur
Karine Le Bail, chercheuse CNRS, productrice radio
Gwen Le Gouil, journaliste
Thomas Legrand, journaliste éditorialiste France Inter
Sébastien Lifschitz, réalisateur
Virginir Linhart, réalisatrice
Marie Maffre, réalisatrice
Marie Mandy, réalisatrice
Alexis Marant, réalisateur
Jean-Paul Mari, journaliste
Xavier Marquis, auteur réalisateur,
Claudia Marschal, réalisatrice
Laëtitia Moreau, réalisatrice
Emmanuel Moreau, journaliste,
Anita Perez, monteuse
Rithy Panh, réalisateur
Jean-Pierre Perrin, journaliste, écrivain
Nicolas Philibert, réalisateur
Anne Poiret, réalisatrice
Jean-Claude Pomonti, journaliste, écrivain
Jérôme Prieur, réalisateur
Philippe Pujol, journaliste, écrivain
Tania Rakhmanova, réalisatrice
Isabelle Rey, autrice,
Philippe Rochot, journaliste
Françoise Romand, réalisatrice
Marie-Monique Robin, réalisatrice
Hervé Rony, directeur général de la Scam
Bertrand Rosenthal, journaliste,
Christian Rosset, producteur de création radiophonique
Patrick de Saint-Exupéry, journaliste
Marie-Pierre Samitier, journaliste
Nathalie Sapena, journaliste
Guy Seligmann, réalisateur, ancien président de la Scam,
Caroline Swysen, réalisatrice
Frédéric Tonolli, réalisateur
Charlotte Tourres, monteuse
Anja Unger, réalisatrice
Bénédicte Van der Maar, photographe
Jean-Robert Viallet, réalisateur
Tomas Van Houtryve, photographe,
Tristan Waleckx, journaliste
Olivier Weber, écrivain, journaliste
Ruth Zilbermann, réalisatrice
Josianne Zardoya, réalisatrice
La Société civile des auteurs multimédia (« la Scam ») et Meta ont conclu un accord démontrant leur engagement commun en faveur de la culture en France, en Belgique et au Luxembourg, ainsi qu’en faveur des auteurs et autrices d’œuvres audiovisuelles.
Cet accord est le résultat d’une étroite collaboration basée sur une approche axée sur les données afin d’évaluer le répertoire de la Scam sur les plateformes de Meta.
La Scam et Meta sont convenus de continuer à collaborer à l’amélioration des outils et des ressources destinés à un large éventail de titulaires de droits de tous types.
Aujourd’hui, la Société civile des auteurs multimédia et Meta ont annoncé avoir conclu un accord qui témoigne de leur engagement commun à soutenir les auteurs d’œuvres audiovisuelles, moteurs de la création culturelle en France, en Belgique et au Luxembourg. L’accord prévoit que Meta se voit octroyer une licence concernant le répertoire de la Scam sur ses plateformes (telles que Facebook ou Instagram), illustrant ainsi l’engagement de Meta en faveur de la protection de la propriété intellectuelle et des objectifs de l’article 17 de la Directive européenne sur le droit d’auteur.
Pour parvenir à cet accord, la Scam et Meta ont travaillé en étroite collaboration en adoptant une approche axée sur les données afin d’évaluer le répertoire de la Scam sur les plateformes de Meta. Ce faisant, elles sont convenues d’un cadre conforme aux engagements des parties en matière de propriété intellectuelle, tout en respectant le modèle économique de Meta.
Grâce à cet accord, les utilisateurs en France, en Belgique et au Luxembourg pourront continuer à visionner et partager librement au sein de leurs communautés les œuvres audiovisuelles du répertoire de la Scam sur les plateformes de Meta, et les auteurs de ces œuvres seront rémunérés en conséquence.
Je salue cet accord historique dans la mesure où c’est le premier du genre dans le secteur audiovisuel en France, en Belgique et au Luxembourg, et me semble-t-il en Europe, signé à la suite de la Directive sur le droit d’auteur. Je me réjouis de constater qu’au terme de négociations approfondies, nous ayons ainsi pu défendre nos intérêts respectifs et mettre en place un cadre protecteur pour les droits de nos membres sur des réseaux sociaux de toute première importance. Ceci démontre notre capacité à nous adapter à l’évolution du secteur des médias. Et ceci est prometteur pour l’avenir et le partenariat qui démarre aujourd’hui.
Hervé Rony, directeur général de la Scam
La signature de cet accord réaffirme notre engagement sans faille à œuvrer pour protéger et soutenir la création audiovisuelle française. Il constitue une étape majeure dans l’action de longue date que nous menons aux côtés des acteurs du monde de la culture en faveur de la promotion des œuvres audiovisuelles et de la protection de la propriété intellectuelle, au service de la création de valeur pour l’écosystème culturel français.
Laurent Solly, Vice-Président Europe du Sud de Meta
Meta s’est engagé de longue date envers les titulaires de droits en créant des outils tels que Creator Studio et Rights Manager pour leur fournir des informations sur leurs contenus et leur permettre de contrôler comment, quand et où leurs contenus sont partagés sur les plateformes de Meta. En outre, la Scam et Meta sont convenus de collaborer pour améliorer les outils qui soutiennent un large éventail de titulaires de droits.
La Scam et Meta sont tous deux des participants actifs du paysage culturel français et européen et se réjouissent de la poursuite de leur partenariat pour développer un écosystème solide pour les utilisateurs et les titulaires de droits.
À propos de la Scam :
La Scam, Société civile des auteurs multimédia, rassemble 49 000 auteurs et autrices qui explorent toutes les formes du genre documentaire : audiovisuel, radio, littérature, journalisme, traduction, photographie, dessin, écritures et formes émergentes. Elle les représente auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes (vidéo, podcast), des producteurs et des éditeurs. Elle négocie en leur nom, collecte et répartit leurs droits d’auteur (plus de 112 millions d’euros en 2020). Elle défend leurs intérêts et mène une action culturelle ambitieuse pour la promotion de leurs œuvres. Elle organise des rencontres professionnelles, propose des bourses d’écriture et des prix et assure le financement de manifestations et organismes dédiés.
À propos de Meta :
Meta construit des technologies qui aident les gens à se connecter, à trouver des communautés et à développer des entreprises. Lorsque Facebook a été lancé en 2004, cela a changé la façon dont les gens se connectent. Des applications comme Messenger, Instagram et WhatsApp ont permis à des milliards de personnes dans le monde de s’émanciper. Aujourd’hui, Meta va au-delà des écrans 2D et s’oriente vers des expériences immersives comme la réalité augmentée et virtuelle pour aider à construire la prochaine évolution de la technologie sociale.
Partenaires de longue date, TV5MONDE, la chaîne de la francophonie, et la Scam viennent de signer un nouveau contrat qui s’inscrit dans le cadre d’une relation bilatérale renforcée à compter de 2021.
Cet accord garantit une juste rémunération aux auteurs et autrices de la Scam, et couvre l’ensemble des exploitations de ses chaînes et services numériques dont la plateforme de vidéo à la demande gratuite TV5MONDEplus.
Il consolide ainsi le lien fort entre la Scam et TV5MONDE, partenaire majeur de la création audiovisuelle francophone présent sur les cinq continents et offre un rayonnement international aux répertoires de la Scam.
Nous nous réjouissons de ce nouvel accord avec la Scam et l’ensemble des ayants-droit qu’elle représente dont nous sommes heureux de diffuser les œuvres et de faire connaître le travail sur l’ensemble de la planète.
Yves Bigot, président directeur général de TV5MONDE
Je me réjouis de cet accord et je salue le dynamisme de TV5MONDE dont le rôle international pour la francophonie est déterminant. La Scam est heureuse tout à la fois de pouvoir agir en faveur de ses membres et de leurs justes rémunérations et de participer ainsi à la diffusion de la création française au-delà de nos frontières.
Hervé Rony, directeur général de la Scam
TV5MONDE, la chaîne de la francophonie, a pour vocation de promouvoir la création francophone et la langue française à travers le monde. Présent dans 198 pays et auprès de 403 millions de foyers, TV5MONDE, qui sous-titre ses programmes en 13 langues, est l’un des plus grands réseaux mondiaux de télévision avec 8 chaînes généralistes régionalisées, 2 chaînes thématiques et une plateforme francophone mondiale gratuite de vidéo à la demande, TV5MONDEplus. La chaîne fait rayonner les programmes de ses chaînes partenaires, ses émissions propres et diffuse des œuvres francophones.
La Scam rassemble 49 000 auteurs et autrices qui explorent toutes les formes du genre documentaire : audiovisuel, radio, littérature, journalisme, traduction, photographie, dessin, écritures et formes émergentes. Elle les représente auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes (vidéo, podcast), des producteurs et des éditeurs. Elle négocie en leur nom, collecte et répartit leurs droits d’auteur (plus de 112 millions d’euros en 2020). Elle défend leurs intérêts en menant une action culturelle pour la promotion de leurs œuvres. Elle organise des rencontres professionnelles, propose des bourses d’écriture et des prix et assure le financement de manifestations et organismes dédiés.
Scam – Astrid Lockhart – astrid.lockhart@scam.fr – 06 73 84 98 27
TV5MONDE – Carole Reichardt – Directrice adjointe de la communication – carole.reichardt@tv5monde.org – 01 44 18 55 62 / Audrey Rolland – Attachée de presse – audrey.rolland@tv5monde.org – 01 44 18 48 10 / 06 77 41 93 6
Cet accord, qui prend le relais de celui initialement conclu en 2010 puis renouvelé en 2018, conforte la collaboration entre les deux entités. Il inscrit dans le long terme la reconnaissance des droits des autrices et auteurs représentés par la Scam, et leur garantit une juste rémunération pour l’exposition de leurs œuvres sur YouTube.
La Scam représente désormais plus d’un millier d’auteurs et d’autrices dans des thématiques diverses, telles que le lifestyle, la culture, les sciences, ou encore le sport, à travers des reportages, interviews, tutoriels… pour lesquels YouTube est aujourd’hui devenu le vecteur principal de diffusion.
« Ce nouvel accord avec la Scam illustre notre ancrage, depuis de nombreuses années désormais, dans l’écosystème audiovisuel français, avec une ambition commune : accompagner les auteurs dans la gestion de leurs œuvres, participer à la création de valeur et promouvoir les créations originales françaises dans le monde entier ».
Justine Ryst, directrice générale YouTube France
« Je me réjouis que la Scam et YouTube aient pu trouver un nouvel accord pour la gestion des droits des vidéastes. Ceci démontre tout à la fois la volonté d’un acteur majeur du net d’assurer le respect des droits d’auteur et le dynamisme du répertoire de la Scam, en particulier celui des « influenceurs » et des « vulgarisateurs » du net qui apportent un regard nouveau sur le réel ».
Hervé Rony, directeur général de la Scam
A propos de YouTube
Lancé en mai 2005, YouTube permet à des milliards de personnes de découvrir, regarder et partager des vidéos originales. YouTube offre un espace où les internautes peuvent discuter, s’informer et inspirer d’autres vidéastes à travers le monde et où les créateurs de contenus et les annonceurs de toutes tailles peuvent être diffusés. YouTube est une filiale de Google.
A propos de la Scam
La Scam rassemble 49 000 auteurs et autrices qui explorent toutes les formes du genre documentaire : audiovisuel, radio, littérature, journalisme, traduction, photographie, dessin, écritures et formes émergentes. Elle les représente auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes (vidéo, podcast), des producteurs et des éditeurs. Elle négocie en leur nom, collecte et répartit leurs droits d’auteur (plus de 112 millions d’euros en 2020). Elle défend leurs intérêts en menant une action culturelle pour la promotion de leurs œuvres. Elle organise des rencontres professionnelles, propose des bourses d’écriture et des prix et assure le financement de manifestations et organismes dédiés.
You Tube – Charles Savreux – presse-fr@google.com – +33 (0)1 42 68 97 44
Scam – Astrid Lockhart – astrid.lockhart@scam.fr – +33 (0)6 73 84 98 27
La Scam, Société civile des auteurs multimedia, et Sybel, plateforme de diffusion de contenus audio à la demande, se félicitent de la signature d’un accord inédit pour les droits d’auteur, le premier du genre entre une plateforme de diffusion de contenus audio (avec et sans abonnement) et la Scam.
Au moment où la production de podcasts natifs connaît une forte dynamique, portée par des usages en pleine croissance, l’accord entre Sybel et la Scam a pour objectif de renforcer et professionnaliser les droits des autrices et auteurs d’œuvres audio-digitales. Ceux-ci percevront, comme c’est déjà le cas pour la radio, des droits pour la diffusion de leurs œuvres sur Sybel.
L’accord couvre aussi bien les créations originales de Sybel que les podcasts natifs des studios indépendants et les programmes sonores des radios, en diffusion gratuite comme payante.
Il permet d’aménager les meilleures conditions pour l’exposition du répertoire de la Scam dans toute sa diversité – documentaires, reportages, enquêtes, investigations, chroniques, témoignages, débats, entretiens, etc.
« Ce nouvel accord que je salue consolide la protection du droit d’auteur pour les créateurs et créatrices d’œuvres sonores. Intervenant après la signature de nombreux accords dans ce secteur, l’accord avec Sybel confirme le rôle de la Scam et sa capacité d’adaptation aux formes innovantes de diffusion et de création radiophonique. »
Hervé Rony, directeur général de la Scam
« Nous nous réjouissons de ce partenariat avec la Scam qui participe à la mise en place d’un écosystème vertueux au sein d’un secteur important de l’industrie culturelle française et contribue au financement de la création audio. Il intervient dans la foulée de notre récent partenariat avec le PIA, syndicat des Producteurs Indépendants Audio, qui pour la première fois, prévoyait un partage de la valeur entre les créateurs et la plateforme. »
Virginie Maire, Présidente de Sybel
La Scam rassemble 49 000 auteurs et autrices qui explorent différentes formes du genre documentaire : audiovisuel, radio, littérature, journalisme, traduction, photographie, dessin, écritures et formes émergentes. Elle les représente auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes (vidéo, podcast), des producteurs et des éditeurs. Elle discute, collecte et répartit leurs droits d’auteur, défend leurs intérêts et mène une action culturelle ambitieuse.
Fondée par Virginie Maire et Matthieu Viala, Sybel est la plateforme de streaming audio qui propose des heures de podcasts, créations originales exclusives, documentaires inédits, livres audio. Élue “Meilleure application de l’année toutes catégories confondues” par Google seulement six mois après son lancement, et sélectionnée dans le Top 50 des start-ups Européennes (TechCrunch). Cette alternative aux écrans offre un catalogue riche et diversifié axé sur la culture, l’éducation et le divertissement. Entreprise de la French Tech et acteur du rayonnement de la culture française à l’international, Sybel est aujourd’hui disponible en français, en espagnol et en anglais.
Scam – astrid.lockhart@scam.fr – 06 73 84 98 27
Sybel – Laurence Gallot – laurence@mondayconseil.com – 06 24 11 00 80
Sybel – Antoine Banet-Rivet – antoine@mondayconseil.com – 06 21 72 35 27