Emprisonné à Téhéran depuis six mois et condamné à une peine de six ans de prison pour « participation à des rassemblements et propagande contre le système » le cinéaste iranien est en grève de la faim. Ses proches sont extrêmement préoccupés par un état de santé qui se dégrade très rapidement.

Caméra d’or à Cannes en 1995, Ours d’Or à Berlin en 2018 pour Taxi Téhéran et lauréat l’année dernière du prix spécial du jury à la Mostra de Venise avec Aucun Ours, Jafar Panahi est un immense cinéaste. Il est victime de la répression d’un régime qui s’asseoit sur ses propres lois. Aux termes-même d’une décision de la cour suprême iranienne, il aurait dû être remis en liberté il y a plusieurs jours.

L’arbitraire dont Panahi est victime contribue à anéantir des décennies d’émergence du cinéma iranien qui tant en documentaire qu’en fiction, s’inscrit comme l’un des plus inventifs du monde.

Les 50 000 autrices et auteurs de la Scam tous répertoires confondus, et au premier chef tous ses membres cinéastes mais aussi journalistes et gens de radio sont à ses côtés.

Contact presse

astrid Lockhart – astrid.lockhart@scam.fr