Partenaire fidèle du Festival International du Documentaire de Marseille, la Scam consacre une carte blanche à Pierre-Yves Vandeweerd, lauréat 2015 du Prix Scam de l’œuvre de l’année.



Ils sont 37.000 auteurs, ils composent la Scam, une famille inventive et chamarrée.

Leurs œuvres, protéiformes, se répondent : écrites et photographiques, sonores et audiovisuelles, journalistiques et multimédia. De facture classique, novatrice ou expérimentale, elles racontent des histoires, elles construisent notre histoire, auprès d’un public toujours plus nombreux et avide d’échapper au récit cathodique normé.

À la croisée des chemins entre les diffuseurs,  les organismes professionnels et les lieux de promotion, la Scam est leur porte-parole. Elle défend leurs intérêts professionnels, matériels et moraux. Elle mène une politique culturelle ambitieuse et généreuse pour accompagner, encore et toujours, des projets en devenir avec les bourses Brouillon d’un rêve, reconnaître des auteurs, fragiles ou confirmés, avec des Prix ou des Etoiles… Mais l’action culturelle de la Scam ne s’arrête pas là. Partout en France et à l’étranger, grâce au soutien de la Scam, des festivals,  animés par des équipes passionnées mais le plus souvent précaires, continuent à repérer et mettre en lumière de nouveaux talents ou à ranimer des œuvres trop vite disparues.

La programmation du FID fait écho à cette richesse documentaire, tant par l’exigence artistique dans le choix des œuvres en compétition que par la proposition stimulante des écrans parallèles.

Jeunes et moins jeunes s’y côtoient, en une tour de Babel bruissante de sons et d’images du monde entier !

Partenaire historique du FID, la Scam s’inscrit dans cette exposition de talents et de visions cinématographiques le temps d’une Carte blanche.  Un auteur, tout juste récompensé  par un Prix Scam de l’année, présentera ses films et les confrontera aux imaginations du public.

Nous souhaitons au 26e FID et à ses invités une belle et chaleureuse édition 2015 !

Julie Bertuccelli, présidente de la Scam

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Du 30 juin au 6 juillet, la 26e édition du Festival International du Documentaire de Marseille propose quinze films en compétition internationale, dix en compétition française, dix également en compétition Premier et six « écrans parallèles » suivis par des tables rondes.

Au programme également la carte blanche à Pierre-Yves Vandeweerd, jeudi 2 juillet à partir de 14h30 au Cinéma Les Variétés : projection suivie d’un débat en présence du réalisateur.

* Les Tourmentes
de Pierre-Yves Vandeweerd
2014 – 77’ – Zeugma Films, Cobra Films, CBA, ARTE
« Brouillon d’un rêve de la Scam , Prix Scam de l’œuvre de l’année 2015
La tourmente est une tempête de neige qui désoriente et égare. Elle est aussi le nom donné à une mélancolie provoquée par la dureté et la longueur des hivers.
Là où souffle la tourmente, des hommes érigèrent des clochers pour rappeler les égarés. Et des bergers, au gré de leurs transhumances, usèrent de leurs troupeaux pour invoquer des âmes perdues ou oubliés.
Guidé par les sonnailles d’un troupeau et par les évocations des égarés, ce film est une traversée des tourmentes ; celles des montagnes et de l’hiver, des corps et des âmes, celles qui nous révèlent que ce que la nature ne peut obtenir de notre raison, elle l’obtient de notre folie.
(Deuxième projection, le samedi 4 juillet à 17 h à l’Alcazar.)

* Territoire Perdu
de Pierre-Yves Vandeweerd
2011 – 75’ – Zeugma Films, Cobra Films, CBA, ARTE
Traversé par un mur de 2400 kilomètres construit par l’armée marocaine, le Sahara occidental est aujourd’hui découpé en deux parties, l’une occupée par le Maroc, l’autre sous contrôle du Front de Libération du Sahara occidental (Polisario).
À partir de récits de fuite et d’exil, d’interminables attentes, de vies arrêtées et persécutées, venus des deux côtés du mur, ce film témoigne sur le peuple sahraoui, sur son territoire, sur son enfermement dans les rêves des uns et des autres.
Dans une esthétique qui sublime le réel, « Territoire perdu » résonne comme une partition contrastée entre paysages sonores, portraits en noir et blanc et poétique nomade.
(Seconde projection, le vendredi 3 juillet à 17h à l’Alcazar.)

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