« Il n'y a pas une occupation du terrain et une indépendance des personnes. C'est le pays global, son histoire, sa pulsation quotidienne qui sont contestés, défigurés, dans l'espoir d'un définitif anéantissement. Dans ces conditions, la respiration de l'individu est une respiration observée, occupée. C'est une respiration de combat. »
Frantz Fanon

En mêlant création, documentaire et recherche, son projet « Une respiration de combat » s’articule autour de trois récits (photographies, correspondances manuscrites, vidéos). Trois formes de récits qui vont s’entremêler et dialoguer afin d'engager une réflexion sur un territoire en mutation à la marge de l'histoire et de la représentation.
Où il sera question de mémoires sélectives et d’occultations, de bouleversements identitaires et de désordres sociaux, d’accommodations et de révoltes, de fanatismes et de peurs, de puissance de désir et pouvoir d'anéantir. L'intention finale est ici de co-créer avec les habitants une polyphonie narrative, qui donnera à voir et écouter ces respirations en tension, ce grisou qui peine à être perceptible.


Camille Szklorz Coup de cœur du jury de la session #2 à Lyon, pour sa série  » Identités en chantier », a défendu son nouveau projet aux côtés des douze autres finalistes devant le jury composé de :

– Florence AT, photographe, Vice présidente Freelens

– Caroline Benichou, galeriste, Galerie VU' 

– Olivier Culmann, photogaphe, Tendance Floue

– Charlotte Flossaut, fondatrice de Photo Doc.

 – Magdalena Herrera, directrice photo de Géo

– Eric Karsenty, directeur revue Fisheye

– Francis Khon, ex directeur photo de l'AFP

– Thierry Ledoux, photographe, président de la commission des images fixes / Scam

– Béatrice Tupin, iconographe & directrice / Festival «Les femmes s’exposent»



La finale 2018 a également été l’occasion pour Cyril Abad, lauréat du Prix Mentor 2017 de nous présenter son projet primé « In God We Trust ». 

  


Tel un incubateur, l’objectif de Mentor est de fournir au lauréat les meilleures conditions au développement d’un projet qui utilise la photographie comme médium source. Il récompense le ou la photographe sous plusieurs formes : une dotation de 5000 euros, une formation d’une valeur de 2500 euros au sein du CFPJ Media de Paris et un accompagnement personnalisé pour la conduite du projet par la Scam et Freelens.