La Scam a mis en lumière les talents qui font la richesse et la diversité de ses répertoires, lors de la soirée Scam en scène.

Sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin, se sont succèdés Jane Evelyn Atwood, Victor Castanet, Pauline Horovitz, Rebecca Manzoni, Mathieu Palain, Camille Ponsin, Moïse Togo et Elene Usdin.

En quelques tableaux, elles et ils ont partagé des histoires vraies, des anecdotes, des instantanés drôles ou graves, des récits emblématiques de leur création.

En association avec le Live Magazine.

Scam en scène Mathieu Palain

Mathieu Palain

Scam en scène Pauline Horovitz

Pauline Horovitz

Scam en scène Moïse Togo

Moïse Togo

Scam en scène Jane Evelyn Atwood

Jane Evelyn Atwood

Scam en scène

Scam en scène Camille Ponsin

Camille Ponsin

Scam en scène Elene usdin

Elene Usdin

Scam en scène Victor Castanet

Victor Castanet

Scam en scène Rebecca Manzoni

Rebecca Manzoni

Scam en scène Rémi Lainé

Rémi Lainé, président de la Scam

Scam en scène

Lauréats et lauréates des Prix Scam 2022

Jane Evelyn Atwood

Jane Evelyn Atwood est photographe, autrice de treize livres, dont le monumental Trop de peines, Femmes en prison, un travail documentaire de dix ans, dans neuf pays, qui a récemment été adapté au théâtre. Elle avait commencé sa carrière par un reportage tout aussi puissant, qui se concentrait sur la vie d’un seul lieu pendant “seulement” un an : une maison de passe Rue des Lombards. Ensuite, il y a eu des récits sur la Légion étrangère, les jeunes aveugles, un malade du Sida, Haïti… Autodidacte, elle a raflé le prix W. Eugene Smith alors qu’elle avait 32 ans, et le Prix Scam du Portfolio un peu plus tard. La Maison Européenne de la Photographie à Paris lui a consacré une rétrospective, et la collection Photo Poche, considérée comme une référence, une monographie.

Victor Castanet

Victor Castanet est journaliste indépendant, lauréat 2023 du Prix Albert Londres. Pendant trois ans, il a enquêté sur Orpéa, le numéro un mondial du secteur des Établissements d’Hébergement pour personnes âgées Dépendantes. Et ses révélations pointent, aussi, les défaillances du système de santé français. Son best-seller Les Fossoyeurs a été réimprimé 14 fois depuis sa sortie. Ce livre, il l’a fait au nom de son grand-père, Antoine, qui lui a appris ce qu’était “une vie de panache, d’insouciance et de grandes réflexions”. D’ailleurs, après cinq ans (de réflexion) à dompter le flux de l’info mondiale pour I-Télé et Canal +, il avait tout arrêté pour faire son métier autrement.

Pauline Horovitz

Pauline Horovitz est diplômée de l’École nationale des chartes, de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, et ancienne pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid. Elle a réalisé une vingtaine de films courts, notamment Polanski et mon père (2009) pour la revue Cut up d’Arte, Pleure ma fille, tu pisseras moins (2011) pour la collection Les gars et les filles d’Arte (Étoile de la Scam en 2013) et Des châteaux en Espagne (2012), sélectionné à l’IDFA en 2013. Elle recherche dans son travail le potentiel romanesque du réel, pour construire des récits teintés à la fois d’humour et de gravité. Elle vient de finir Peur sur la ville, une web série documentaire sur les légendes urbaines, pour Arte Creative.

Rebecca Manzoni

Après des études d’histoire et l’IUT de journalisme de Bordeaux, Rebecca Manzoni décide très tôt de faire de la radio. Elle débute en 1997 au Mouv’ en animant une chronique autour de la bande dessinée, fait son entrée à France Inter en 1999 puis, l’été suivant, se voit confier sa première émission en tant que productrice : T’as pensé au parasol. Elle fait ensuite ses armes à la télévision comme chroniqueuse à Rive droite / Rive gauche de Thierry Ardisson et dans l’émission d’Anne Sinclair, Le Choc des cultures. Après avoir participé aux Culturelles d’Isabelle Giordano et animé Ça ne va pas durer sur France 5, elle anime la nouvelle version de Metropolis sur Arte dont elle est rédactrice en chef de janvier 2007 à décembre 2011. Depuis septembre 2022, elle propose le magazine culturel quotidien « Totémic » à 9h30. Elle participe régulièrement à l’émission Le Cercle sur Canal+ Cinéma.

Mathieu Palain

Remarqué pour ses talents de portraitiste dans la revue XXIMathieu Palain débute sa jeune carrière en tant que journaliste. Il publie son premier roman, Sale Gosse, en 2019, qui rencontre un vrai succès critique et public. Avec Ne t’arrête pas de courir (éditions l’Iconoclaste), récompensé par de nombreux prix littéraires, il affirme son goût pour une littérature du réel, dans la lignée des journalistes écrivains. Il est également auteur de documentaires pour France Culture, avec deux séries de podcasts, Des hommes violents et La Photo de classe.

Camille Ponsin

Camille Ponsin est réalisateur de documentaires. Son truc, c’est l’immersion radicale dans des pays (la Chine, l’Inde, la Turquie) dont il ne parle pas la langue. Pour Les Demoiselles de Nankin – Étoile de la Scam – il devient professeur et filme des étudiantes modernes dans une université à l’ancienne. Avec Bollywood Boulevard, il bouleverse la vie d’un gitan qui vit sur le trottoir à Delhi : c’est Slumdog millionaire pour de vrai. Et dans le Droit au baiser, il parle jouissance avec des passants stambouliotes. Son documentaire La Combattante, un portrait de Marie-José Tubiana est actuellement au cinéma.

Moïse Togo

Diplômé du conservatoire de Bamako (Mali) et du Fresnoy-Studio national des arts contemporains (France), passionné par l’art, Moïse Togo a commencé ses études universitaires en sciences juridiques et politiques en 2010. Ensuite, ses ambitions artistiques l’amènent au conservatoire de Bamako puis au Fresnoy à travers le prix Bakary Diallo. Son travail questionne l’évolution de la croyance africaine dans un monde moderne, la nouvelle technologie et les conditions sociales de l’être. En 2020, il remporte le grand prix du jury de Dakar-court avec son film « GWACOULOU ». La plasticité de son travail varie d’une réalisation à une autre, sa démarche passant par l’expérimentation afin de créer d’autres écritures cinématographiques. Actuellement, il vit et travaille entre la France et le Mali.

Marie-José Tubiana

Marie-José Tubiana est ethnologue. Ses terrains ? Les confins du Soudan et du Tchad, arpentés depuis 60 ans pour en décrire précisément les systèmes économiques et sociaux. Tout avait commencé en 1945 : la jeune Marie-José Pénissou, bachelière à 15 ans, obtient de l’université de Bordeaux de créer spécialement pour elle un département d’ethnologie. Ses parents finissent par la laisser “monter à Paris” : au Musée de l’Homme, ses maîtres s’appellent Claude Lévi-Strauss, Michel Leiris et Jean Rouch. Quant à “ses” peuples ? Les Zaghawas, les Bideyats, les Massalits, et les Fours (du Dar-Four, donc), elle les connaît, littéralement, comme personne.

Elene Usdin

Née en 1971 à Paris, Elene Usdin est une artiste française protéiforme qui vit entre Paris et Bruxelles. Diplômée des Arts Décoratifs de Paris, elle a été peintre pour le cinéma, illustratrice de presse et de livres jeunesse et lauréate du Prix Picto de la photographie de mode en 2006. Ses influences multiples se traduisent par une grande liberté et une forte inventivité dans son dessin. Elle séjourne régulièrement en Amérique du Nord.  Ce premier roman graphique en témoigne, s’inspirant des rafles des années 1960 dont ont été victimes les peuples autochtones du Canada.

Jane Evelyn Atwood Prix Roger Pic 1996
photo Sylvain Girard

Jane Evelyn Atwood

Victor Castanet Prix Albert Londres 2022 du Livre
photo Benjamin Géminel / Hans Lucas

Victor Castanet

Pauline Horovitz

Pauline Horovitz

photo Claude Gassian.
photo Claude Gassian.

Rebecca Manzoni

Mathieu Palain
photo Stéphane Ramael

Mathieu Palain

Camille Ponsin & Marie-José Tubiana

Moïse Togo
Photo Benjamin Géminel

Moïse Togo

Elene Usdin
photo Benjamin Geminel / Hans Lucas.

Elene Usdin