L’Association du Prix Albert Londres rejoint le comité de soutien visant à obtenir la libération de Marc Garmirian de l’agence Capa et de Jean-Daniel Guillou du collectif Synchro X appréhendés au Tchad alors qu’ils exerçaient leur métier de journaliste.

Les confrères du Prix Albert Londres joignent leur voix à celles qui dénoncent le maintien en détention de ces deux journalistes alors qu’ils exerçaient simplement leur métier, en observateurs et non en tant qu’acteurs.

Il ne nous appartient pas de juger le bien fondé de l’opération menée par l’Arche de Zoé, mais au nom de la liberté et de l’indépendance de la presse nous demandons la libération
immédiate de nos deux confrères.

Nous invitons les membres de l’Association Prix Albert Londres à se rendre ce jour à 18h30 dans les locaux du CFJ au 35 rue du Louvre, où aura lieu une manifestation de solidarité.

Contact
Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93 – stephane.joseph@scam.fr

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Le jury du Prix Albert Londres* est heureux d’accueillir Jean-Claude Guillebaud à la succession d’Henri Amouroux.

Né à Alger en 1944, Jean-Claude Guillebaud a débuté sa carrière de journaliste en 1965 en tant que grand reporter pour le quotidien Sud-Ouest où il a obtenu le Prix Albert Londres en 1972 pour sa couverture de la guerre du Vietnam et notamment la traversée du pays en guerre, de Saigon au XVIIe parallèle.

Il a notamment travaillé pour Le Monde et il tient actuellement une chronique hebdomadaire sur la vie des médias pour Le Nouvel Observateur.

Ecrivain-essayiste, il a publié plusieurs ouvrages remarqués dont « Le principe d’humanité » et il a participé à la réédition de nombreux écrit d’Albert Londres aux Editions Arléa. Actuellement directeur de collection aux Editions le Seuil, Jean-Claude Guillebaud ne cesse d’être engagé aux côtés des journalistes en parrainant notamment l’agence de presse associative Reporters d’Espoirs.

* Le jury permanent du Prix Albert Londres, présidé par Josette Alia, est désormais composé de : Lise Blanchet, Hervé Brusini, Annick Cojean, Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Jean-Claude Guillebaud, Catherine Jentile, François Hauter, Christian Hoche, Marc Kravetz, Jean-Xavier de Lestrade, Alain Louyot, Jean-Paul Mari, Michel Moutot, Patrick de Saint-Exupéry, Henri de Turenne, Bernard Ullmann et Olivier Weber. Chaque année les lauréats des deux années précédentes font également partie du jury.

Information > Stéphane Joseph : 01 56 69 58 09 – 06 82 90 01 93 – stephane.jospeh@scam.fr

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Gwenlaouen Le Gouil a été enlevé en Somalie alors qu’il effectuait un reportage à Bosasso plaque tournante de l’émigration clandestine dans le golfe d’Aden et le Yémen. Cet enlèvement est d’autant plus inquiétant qu’il a eu lieu dans une zone où les journalistes sont souvent soumis à des menaces, voire à des enlèvements.

Gwenlaouen Le Gouil a été lauréat du Prix Albert Londres audiovisuel 2007 avec Anne Poiret et Fabrice Launay pour leur film Muttur, un crime contre l’humanitaire. Ses confrères et amis du Prix Albert Londres se mobilisent pour qu’il retrouve la liberté dans les plus brefs délais et assurent ses proches de leur solidarité.

L’association du Prix Albert Londres soutient les initiatives du gouvernement français visant à obtenir sa libération et demande aux autorités locales de tout mettre en œuvre pour que Gwenlaouen Le Gouil retrouve rapidement la liberté.

Information >
Stéphane Joseph : 01 56 69 58 88 – 06 82 90 01 93 – albert.londres@scam.fr

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L’association du Prix Albert Londres dénonce le fait que la presse internationale soit empêchée d’entrer dans la bande de Gaza pour exercer son métier.
Les raisons de « sécurité » évoquées par le gouvernement israélien ne sauraient être acceptées par des journalistes reporters sans renier les règles et les principes de leur profession.

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Le jury du Prix Albert Londres* est heureux d’accueillir Philippe Rochot à la succession de Bernard Ullmann, décédé le 31 décembre dernier et qui avait démissionné du jury en octobre en raison de son âge pour « passer la main au moment choisi » comme il l’avait écrit.
Le Jury se félicite de constater que douze journalistes, anciens lauréats du Prix, avaient posé leur candidature, manifestant leur désir de continuer à promouvoir les idéaux professionnels d’Albert Londres et leur passion du grand reportage.

Diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, Philippe Rochot est journaliste au service reportages de France 2. Il a couvert une bonne partie des conflits de ces dernières décennies : en Afghanistan, en Irak, en Afrique. Il a été également correspondant pour la deuxième chaîne de télévision française à Beyrouth, Bonn et Berlin durant la chute du mur, mais aussi en Asie durant six années. Il a été otage au Liban en 1986.
Lauréat du prix Albert Londres audiovisuel en 1986 et du prix franco-allemand du journalisme en 1988.

* Le jury permanent du Prix Albert Londres, présidé par Josette Alia, est désormais composé de : Lise Blanchet, Hervé Brusini, Annick Cojean, Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Jean-Claude Guillebaud, Catherine Jentile, François Hauter, Christian Hoche, Marc Kravetz, Jean-Xavier de Lestrade, Alain Louyot, Jean-Paul Mari, Michel Moutot, Philippe Rochot, Patrick de Saint-Exupéry, Henri de Turenne et Olivier Weber. Chaque année les lauréats des deux années précédentes font également partie du jury.

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Deux « conseillers » très « spéciaux » se prétendant journalistes, ont été enlevés alors qu’ils étaient en mission pour le gouvernement français sur le territoire somalien.

En utilisant notre métier de journaliste comme couverture, ces « conseillers », décrédibilisent notre profession et mettent gravement en danger tous les journalistes qui travaillent sur les terrains conflictuels de la planète.

Lorsqu’un journaliste est arrêté ou pris à partie dans un conflit, sa défense la plus efficace est précisément d’affirmer son statut de journaliste ; par leur comportement, ces « conseillers » assimilent ainsi tous les journalistes à des parties prenantes potentielles dans les conflits.

L’association du Prix Albert Londres espère une libération rapide de ces otages.

Information > Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93

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La première édition du prix web photo franco-brésilien, qui s´est déroulée de juillet à octobre 2010, a remporté un vif succès, avec 237 candidats, 16 000 connexions sur le site du concours et plus de 4 000 votes des internautes pour le prix du public.

Le jury était composé de professionnels des deux pays :

· Agnès De Gouvion Saint-Cyr, commissaire d´exposition et inspectrice générale honoraire pour la photographie au ministère de la Culture français
· Annick Cojean, grand reporter au journal « Le Monde »
· Milton Guran, directeur du festival FotoRio
· Carlos Carvalho, directeur du festival Festfoto Porto Alegre
· Evandro Teixeira, photographe

Ce jury s´est réuni à Rio de Janeiro les 22 et 23 novembre 2010 pour choisir les deux lauréats et remettre des prix dotés chacun de 10 000 reais (soit environ 5 000 euros) :

· Luis TADEU VILANI, de Porto Alegre (Brésil), avec « Molduras » (Encadrements), pour l´intensité formelle de son reportage sur des « vilas » près de l´aéroport Salgado Filho.
· Raed BAWAAYAH, de Paris (France), avec « Deadline », pour son remarquable portfolio sur les hôpitaux psychatriques.

Le jury a décerné, d´autre part, une mention spéciale au photographe brésilien Leonardo SETTE de Recife pour l´originalité de son travail « A imagem apropiada » (L´image appropriée) auprès de communautés indiennes.

Le prix du public, dont la récompense est un voyage en France, a été attribué via un vote internet au brésilien Augusto PESSOA, de João Pessoa, pour ses photos chaleureuses mettant en valeur la richesse de la culture populaire du nord du Brésil, dans un reportage intitulé «Carroça de mamulengo » (La carriole des marionnettes).

Les organisateurs, l´Alliance française du Brésil, la Chambre de Commerce France- Brésil et l´Ambassade de France, ont décidé de reconduire le concours en 2011 sur le thème: « Vivre en France et vivre au Brésil ».

Les portfolios et les informations complémentaires sur cette opération sont accessibles en ligne sur www.prixphotoaliancafrancesa.com

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Après le coup de la « coupable imprudence », voici donc son coût, tout aussi irresponsable et odieux.
Un mois après les propos de Claude Guéant, les déclarations du général Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des armées françaises, concernant nos confrères de France 3, otages en Afghanistan, sont indignes.

Il est déplorable qu’au plus haut sommet de l’armée et de l’Etat, la libération de nos concitoyens soit éclairée à la lumière d’une rentabilité financière de l’opération. Cette soudaine transparence sur les comptes des opérations dites extérieures est surprenante. Le général serait-il enclin à autant de transparence sur d’autres comptes de l’armée française comme, par exemple, ceux des opérations dites spéciales ?
On ne peut pas croire que la « grande muette » lance des chiffres innocemment ; quels sont donc les véritables objectifs de ces annonces fracassantes ?

Puisque le général en appelle au sens des responsabilités, faut-il lui rappeler celle de l’armée ? Etre avant tout au service des citoyens !

Les journalistes du Prix Albert Londres ne pensent pas que cette nouvelle polémique aide d’une quelconque manière à la libération de nos confrères. La « grande muette » a donc perdu une occasion de le rester.

Information : Stéphane JOSEPH 06 82 90 01 93

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APPEL A CANDIDATURES

L’Alliance française, l’Ambassade de France au Brésil et la Chambre de Commerce France-Brésil, avec notamment le soutien de l’Association du Prix Albert Londres créent le PRIX WEB PHOTO dans le but de récompenser, chaque année, des photographes français et brésiliens. Le thème retenu en 2010 est une invitation à traiter les cultures urbaines comme facteur d’intégration sociale.

Le jury professionnel est composé de :

– Carlos Carvalho (coordinateur du Festival de photographie de Porto Alegre),
– Annick Cojean (grand reporter au Monde, membre du jury du Prix Albert Londres),
– Agnès de Gouvion Saint-Cyr (ancienne inspecteur général pour la photographie au ministère de la
Culture),
– Milton Guran (coordinateur du Festival FotoRio),
– Evandro Teixeira (photoreporter brésilien).

Le jury désignera deux lauréats, chacun des deux prix est doté de 10 000 Réais brésiliens (environ 4.500 euros). Un prix du public sera également décerné à partir des votes recueillis via internet, sur le site : www.prixphotoaliancafrancesa.com ; le lauréat du prix public gagnera un billet Rio/Paris ou Paris/Rio (aller/retour).

Le choix d’utiliser la photographie numérique et les nouvelles technologies participe d´une volonté d’ouvrir un
espace de création et de partage ouvert à un large public, grâce à Internet.

De la conception de l’image (dont le modèle peut être virtuel ou réel), jusqu’à son stockage (sur des disques ou des mémoires intégrées) et sa diffusion (sur un écran vidéo, sur le net, ou un autre support), c’est le rapport image-réalité qui est interrogé.
Il s’agit d’offrir aux artistes un espace d´expression d´idées et de réflexions, en confrontant leur imaginaire, leur créativité et leur sensibilité au langage du numérique, du virtuel et des réseaux.
La rencontre de ces environnements créatifs, audacieux, poétiques ou polémiques est aussi une façon différente de raconter nos sociétés avec des photos d’aujourd’hui, qui parlent autant des autres que de nous-mêmes. Elles sont le reflet d’un monde global, qui se décline aussi au niveau local.

17 septembre : Clôture des inscriptions au concours.
Les portfolios des candidats doivent être téléchargés sur www.prixphotoaliancafrancesa.com
1er novembre > Annonce des 12 portfolios présélectionnés par le jury et ouverture du vote public.
25 novembre > Annonce des 3 lauréats à Rio de Janeiro.
Informations et inscriptions : www.prixphotoaliancafrancesa.com
Informations France : Stéphane Joseph 01 56 69 58 88 / 06 82 90 01 93

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Les journalistes du Prix Albert Londres rappellent solennellement que la protection des sources journalistiques constitue le socle fondateur de la liberté de l’information. Ils tiennent à souligner que cette protection de leurs sources donc de leurs informateurs est vitale, tant en France que dans les pays en situation de conflit ou soumis à des dictatures, où ils réalisent leurs reportages.

Ils s’inscrivent en cela dans la lignée d’Albert Londres. Celui-ci qui avait en 1923 dénoncé les horreurs du bagne de Cayenne, s’efforça à son retour à Paris de sauver Eugène Dieudonné, un sympathisant anarchiste condamné aux travaux forcés, qui lui avait raconté les conditions de détention du bagne. A l’époque aucune loi ne protégeait ceux qui avaient le courage de témoigner. Albert Londres alla chercher Dieudonné jusqu’au Brésil, obtint sa grâce et le ramena en France. Question de principe. Question d’éthique et aussi de morale.

Aujourd’hui plus que jamais, la protection des sources journalistiques s’impose. La remettre en cause ou y porter atteinte revient à entraver la liberté d’informer sans laquelle il n’y a plus de liberté de la presse. Une liberté à laquelle les journalistes du Prix Albert Londres, comme tous leurs confrères journalistes, sont passionnément attachés.

Information : Stéphane Joseph – stephane.joseph@scam.fr – 06 82 90 01 93

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