2023 – 43 minutes – produit par l’Assocation Petite-Terre
Ils s’appellent Mohamed, Abdullah, Ujjal…Tous ont un jour quitté le Bangladesh pour rejoindre l’Europe, espérant une vie meilleure. Certains ont réussi le « game » en s’installant à Paris, même s’ils sont sans-papiers. D’autres n’ont pas eu cette chance et racontent le calvaire qu’ils ont subi en Libye, pris au piège par leurs passeurs. En France, le débat sur l’immigration fait rage. Le film, tourné dans la région de Sylet au Bangladesh et à Paris, donne un visage à ces migrants bangladais.
2023 – 52 minutes – produit par Macalube Films, en co-production avec Lyon Capitale TV
Lauréat de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la Scam
J’ai rencontré Jérôme dans son autre vie alors qu’il était jeune acteur. Aujourd’hui, Jérôme touche les gens pour les guérir. Je lui propose de revenir devant la caméra pour comprendre comment il s’est réinventé.
2023 – 52 minutes – produit par Point du Jour – Les Films du Balibari – ZED
On a grandi dans des villes que les gens des villes appellent des patelins. Gagner sa vie, quand on était enfants, c’était avoir un travail, une situation. Faire comme tout le monde. Que reste-t-il de tout cela ? Et surtout, à quoi rêvent aujourd’hui les enfants de la France périphérique ?
2023 – 92 minutes – produit par Hello Visions
C’est la grande semaine où les cinémas d’Afrique sont célébrés. Une jeune femme, montée sur un cheval et armée d’un carquois, galope à vive allure. Une voix lointaine se fait entendre : Yennenga !!! Ignorant les préoccupations de la cavalière Yennenga, la ville de Ouagadougou s’est revêtue de ses plus belles parures pour recevoir ses invités parmi lesquels des réalisateurs qui ont leur film en Compétition au Fespaco. Comme une course hippique, quatre réalisateurs, s’attèlent pour une longue chevauchée à la conquête du prestigieux trophée « l’Étalon d’or de Yennenga ».
2023 – 100 minutes – produit par Les Films du Jour Prochain
Un lecteur de l’écrivain H. P. Lovecraft est invité à se rendre dans une étrange bibliothèque. Dans ce lieu, réel ou imaginaire, il s’entretient avec des spécialistes de l’œuvre de Lovecraft, des chercheurs, des traducteurs, des essayistes, des illustrateurs au fil d’un parcours thématique et fantastique. Ce documentaire invite à s’engouffrer dans les abîmes du monde lovecraftien pour mieux en saisir les enjeux et subtilités.
2004/2024 – 43 minutes – produit par Les Films du Horla, avec le concours du CNC, du Centre National du Livre, de la Procirep et de l’Angoa, d’Aqui TV et de la Télévision arménienne
Chronique filmée des voyages et séjours insolites effectués par Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir en URSS au cours des étés 1963-1965, le premier film est soutenu par le propre récit de l’autrice et permet la rencontre de témoins privilégiés. Il se veut aussi une réflexion sur la situation actuelle des pays visités. De Tbilissi à Erevan, de Vilnius à Nida, ces escapades méconnues, censurées par les médias soviétiques, sont restées ancrées dans la mémoire locale.
2023 – 87 minutes – produit par Zadig Productions, Vià93 et Antarès Bassis
Dans la cour abandonnée d’un immeuble, des habitants semblent se découvrir pour la première fois et décident d’y faire société. Ce lieu austère, qui s’apparente à une cour de prison, se métamorphose en place de village animée, porteuse de promesses. Lorsque le confinement s’arrête, ce vivre-ensemble disparaît. Un an après, je retrouve mes voisins chez eux, pour évoquer ce confinement unique et le comparer avec leurs existences.
2023 – 53 minutes – produit par l’INA – Stéphane Gabet, avec la participation de Ciné +
Tout commence en 1958 par une partie de flipper que Claude Chabrol n’interrompt même pas pour regarder la belle jeune femme qui lui adresse la parole. Elle a 26 ans, s’appelle Stéphane Audran. L’actrice incarne à la fois un type féminin fait de force, de lucidité, de refus des illusions, et un type de comédienne qu’affectionne le réalisateur. Le couple qu’elle forme avec Claude Chabrol est l’un des plus prolifiques de l’histoire du cinéma. Ils tournent ensemble 22 films. La forte personnalité d’Audran, cette complice gaie, intelligente et spirituelle, au caractère farouchement indépendant, faire valoir son influence sur l’œuvre de son cher Chabrol.
Ces bourses « web vidéo » et « podcast ou reportage radio en ligne » dotées de 8 000 € chacune, sont destinées aux journalistes indépendants francophones de moins de 40 ans et non permanents d’une entreprise de presse.
Les lauréates des bourses Albert Londres 2024 sont :
Une série d’enquête et d’infiltration à destination de Tik-Tok et d’Instagram. À travers le profil fictif d’un garçon de 17 ans, la journaliste plonge dans la sphère masculiniste, des vidéos de coachs en séduction aux contenus d’extrême-droite autoritaires et suprématistes.
Un podcast qui évoque les aspirations d’adolescents francophones vivant dans différents pays, et confrontant leurs regards sur les amours, les amitiés, les réseaux sociaux, les relations familiales, l’écologie…
Le jury était composé de Jean-Philippe Baille, Sophie Bouillon, Hervé Brusini, Florence Dauchez, Wilson Fache, Julien Fouchet, Manon Loizeau, Célia Mériguet, Delphine Minoui, Philippe Rochot.
Il salue l’ambition de la démarche des trois journalistes, la singularité de leur réflexion sur des sujets contemporains et universels, ainsi que la pertinence et l’originalité des formats proposés.
« Bientôt, les journaux changeront de formule. C’est à la radio que je continuerai mes enquêtes. Il faut aller de l’avant… ». Nous sommes en 1931, et Albert Londres confie à sa fille son enthousiasme pour le nouveau média. Autant dire que les bourses que décernent ensemble, aujourd’hui le Prix Albert Londres et franceinfo s’inscrivent dans le droit fil de l’envie et la nécessité d’être en accord avec son temps.
Hervé Brusini, président du jury des Bourses Albert Londres