Les auteurs et autrices de documentaires de la Scam adressent leurs plus chaleureuses félicitations à leur consœur Mati Diop, sacrée du trophée de l’Ours d’or à la 74e Berlinale. Son Dahomey, coproduit par Les Films du Bal, Fanta Sy et ARTE France Cinéma, rappelle que plusieurs décennies après la fin du colonialisme, certaines blessures restent ouvertes et il reste des comptes à solder.
Après Nicolas Philibert distingué de l’Ours d’or pour Sur l’Adamant il y a un an, c’est la deuxième année consécutive qu’un documentaire brille au firmament du cinéma et témoigne de la force du réel.
Cristina Campodonico et Stéphane Joseph – communication@scam.fr
La commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale doit examiner la proposition de loi sur l’audiovisuel public le 14 mai prochain, qui prévoit de réunir au sein d’une holding France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. Si les organisations concernées par le rapprochement ont été entendues, la Scam s’étonne qu’aucune consultation digne de ce nom n’ait eu lieu pour un projet qui se veut d’envergure.
Quand bien même les députés Quentin Bataillon et Jean Jacques Gaultier ont publié en juin 2023 un rapport à ce sujet, la Scam s’interroge sur la précipitation avec laquelle ce projet est appelé à être discuté et voté à l’Assemblée nationale. Les exigences d’un débat démocratique devraient justifier une série d’auditions permettant d’aborder de manière précise et étayée les dispositions du texte.
Censée réaliser des économies et simplifier le mode de gouvernance, cette réforme s’annonce coûteuse, chronophage et déstabilisatrice. Les médias de l’audiovisuel public possèdent des réalités différentes. Les réunir dans une seule et même superstructure alourdirait considérablement leur fonctionnement.
La lancinante question « pourquoi une telle réforme » reste donc sans réponse. Où sont les priorités ? Quelle est l’ambition véritable ? En quoi cette réforme serait à même de rajeunir l’audience ou améliorer la qualité des programmes ?
Si des synergies et des coopérations entre les acteurs de l’audiovisuel public sont sans doute opportunes, la seule et unique urgence consiste à pérenniser leur financement et renforcer les moyens consacrés à la création patrimoniale.
Contact presse : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
L’étude sur le partage de la valeur entre éditeurs et auteurs, publiée le 1er février 2024 par le Syndicat national de l’édition (SNE), était attendue et le Conseil permanent des écrivains (CPE) remercie les éditeurs de lever enfin un peu le voile sur leur fonctionnement économique.
Cependant, étant donné que cette étude, entièrement pilotée par le SNE sans que les autres acteurs de la chaîne du livre soient associés à son élaboration, entend installer l’idée que les éditeurs perçoivent en net moins de revenus de la publication des livres que leurs auteurs, le CPE ne peut accepter sans réagir une présentation qui fausse la lecture de la réalité et laisser croire que l’ensemble des auteurs bénéficient de rémunérations satisfaisantes.
On ne peut que s’interroger sur la sélection des données communiquées par les sondés : elle est focalisée sur les grands groupes et exclue les ouvrages scolaires et universitaires, ainsi que les mangas. De plus, le chiffre d’affaires retenu pour déterminer le partage de la valeur dans la chaîne du livre exclut le chiffre d’affaires des diffuseurs-distributeurs, ce qui crée un biais considérable. Car les grands groupes éditoriaux qui ont fourni les données pour l’étude SNE n’existent pas indépendamment de leurs outils de diffusion-distribution.
Sur le montant des droits d’auteurs, il convient évidemment de remarquer que la part auteur est répartie entre tous les auteurs (celui qui lit distraitement l’étude pourrait se dire qu’un auteur est mieux payé que l’éditeur), alors que la part éditeur revient intégralement à la maison. Autrement dit, s’il y a 200 auteurs qui gagnent la même chose au sein d’une maison, la part leur revenant individuellement n’est plus que de 0,12 % du CA net éditeur.
La précarisation croissante des auteurs est déjà largement documentée, quand l’économie du livre est stable et en relative bonne santé, en particulier le secteur jeunesse. Rappelons qu’une étude jeunesse interprofessionnelle, payée par les fonds publics, n’a jamais vu le jour, les éditeurs n’ayant pas rempli leur part du questionnaire. L’approche macro-économique qui nous a été proposée le 1er février a certes le mérite d’exister et de relancer le débat sur le partage de la valeur. Mais au-delà des biais qu’elle présente, elle ne reflète en rien la réalité individuelle vécue par les auteurs.
L’étude économique que vient de proposer le SNE ne saurait servir à écarter toute discussion sur le partage de la valeur. Le CPE entend poursuivre ses échanges avec le SNE sur la question cruciale de la rémunération des auteurs. Il persiste à demander l’adoption d’un dispositif encadrant les pratiques en ce domaine. Et en appelle à la ministre de la Culture pour rapprocher les parties.
Secrétariat CPE : 06 73 69 04 38 contact@conseilpermanentdesecrivains.org
Les membres du Conseil Permanent des Écrivains : Adagp, ATLF, Cose-Calcre, EAT, La Maison de Poésie, PEN club, Sacem, la SAIF, SAJ, Scam , S.E.L.F., SGDL, SNAC, UPP, Union des Poètes & Cie
Parce que le flot d’informations trompeuses et fragmentaires brouille la perception du réel, sape le débat public et la confiance envers les journalistes.
Parce que ceux-ci exercent un métier complexe – le plus souvent invisible – chaque reportage reposant sur des choix éthiques, des décisions humaines et des contraintes de terrain.
Parce qu’écouter leurs voix et leurs enquêtes permet de comprendre l’histoire derrière les faits, de restaurer la confiance et de préserver la mémoire du réel.
Parce qu’on ne raconte pas l’histoire de la peinture par celle de ses faussaires.
Le Prix Albert Londres veut raconter une histoire du grand reportage en publiant la série de podcasts Paroles de reporters qui donne la parole aux journalistes.
Elle fait découvrir des témoignages uniques, couvrant conflits, enquêtes et crises. Chaque récit met en lumière des lauréats et lauréates du Prix Albert Londres et dévoile leur regard sur le métier de reporter de terrain.
Les trois premiers épisodes, disponibles dès aujourd’hui, plongent dans les enquêtes de Christian Hoche, François Missen et Anne Poiret. D’autres sont en préparation ou à venir, avec des voix emblématiques du journalisme contemporain.
Production : Hervé Brusini et Marion Armengod
Réalisation : Marion Armengod
Musique générique : Lou Rotzinger (Licence : Epidemic Sound)
À découvrir sur lascam.fr et sur toutes les plateformes de podcasts.
En partenariat avec :
Information : Stéphane Joseph > stephane.joseph@scam.fr – 06 82 90 01 93
Contact presse : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
La journaliste Jeanne Seignol est la lauréate de la première résidence de professionnalisation dans la maison natale d’Albert Londres à Vichy.
Pensée comme un espace de travail et de création à l’attention des jeunes journalistes, cette résidence rappelle que l’exigence journalistique s’ancre autant dans la transmission que dans l’innovation.
Jeanne Seignol explorera un sujet méconnu : le devenir des livres qui ne trouvent pas leur public.
Chaque année, lors de la rentrée littéraire de septembre, environ 500 nouveaux romans sont publiés, dans une guerre silencieuse entre éditeurs. Mais que devient la part invisible de cette production ? Que se passe-t-il pour les ouvrages abîmés ou invendus ? Comment comprendre que 13 % des livres publiés soient détruits chaque année ?
En partenariat avec :
En collaboration avec :
Information : Stéphane Joseph > stephane.joseph@scam.fr – 06 82 90 01 93
Contact presse : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
Le Prix Albert Londres, YouTube et la Scam dévoilent les deux lauréates des bourses Albert Londres 2025 – Justine Reix et Aliénor Carrière-, et annoncent l’ouverture de l’appel à candidatures pour la 1ère Résidence de professionnalisation dans la maison natale d’Albert Londres à Vichy.
Ces distinctions encouragent les nouvelles formes de narration journalistique sur les plateformes numériques, tout en affirmant l’exigence et la rigueur du métier. Attribuées dans les catégories web et podcast, elles sont dotées par YouTube de 8 000 € chacune. Ces bourses s’adressent à des créateurs et créatrices de contenus journalistiques francophones, âgés de moins de 40 ans et non permanents d’une entreprise de presse.
Le jury était composé de Romain Cabrolier (YouTube France) et de plusieurs journalistes du Prix Albert Londres : Hervé Brusini (président du Prix Albert Londres), Lise Blanchet, Gwen le Gouil, Frederic Tonolli et Elise Vincent. Il salue l’ambition et la maîtrise des sujets proposés, la singularité du regard des deux lauréates, ainsi que la pertinence et l’originalité des formats proposés.
Rien qu’aux États-Unis, 30 millions de personnes regardent quotidiennement au moins un live sur TikTok. Basés sur l’achat d’emojis virtuels mais avec de l’argent bien réel, ces contenus sont devenus le terrain idéal au blanchiment d’argent. Une pratique en pleine expansion qui alarme de nombreux États.
En février dernier, après 20 ans d’absence, Aliénor Carrière retrouve la trace de son frère ukrainien. Contre toute attente, alors que son pays est au bord de l’effacement, il lui raconte pourquoi il ne rejoindra pas les rangs de l’armée de Zelensky. Son histoire rejoint celle de milliers d’autres oubliés de l’Ukraine.
Ouverture de l’appel à candidatures pour la 1ère Résidence de professionnalisation dans la maison natale d’Albert Londres à Vichy. La résidence à l’attention des jeunes journalistes du web est dotée de 4.000 euros et se déroulera du 24 au 28 novembre. Les créateurs et créatrices de contenus journalistiques sont invitées à postuler jusqu’au 28 juillet 2025 via le formulaire disponible sur le site du Prix Albert Londres.
Information : Stéphane Joseph > stephane.joseph@scam.fr – 06 82 90 01 93
Contact presse : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
L’association du Prix Albert Londres et franceinfo se réjouissent de leur nouveau partenariat qui a permis la création de deux Bourses Albert Londres web et podcast pour encourager les nouveaux talents et soutenir des projets journalistiques destinés aux médias numériques.
Ces bourses « web vidéo » et « podcast ou reportage radio en ligne » dotées de 8 000 € chacune, sont destinées aux journalistes indépendants francophones de moins de 40 ans et non permanents d’une entreprise de presse.
Les lauréates des bourses Albert Londres 2024 sont :
Une série d’enquête et d’infiltration à destination de Tik-Tok et d’Instagram. À travers le profil fictif d’un garçon de 17 ans, la journaliste plonge dans la sphère masculiniste, des vidéos de coachs en séduction aux contenus d’extrême-droite autoritaires et suprématistes.
Un podcast qui évoque les aspirations d’adolescents francophones vivant dans différents pays, et confrontant leurs regards sur les amours, les amitiés, les réseaux sociaux, les relations familiales, l’écologie…
Le jury était composé de Jean-Philippe Baille, Sophie Bouillon, Hervé Brusini, Florence Dauchez, Wilson Fache, Julien Fouchet, Manon Loizeau, Célia Mériguet, Delphine Minoui, Philippe Rochot.
Il salue l’ambition de la démarche des trois journalistes, la singularité de leur réflexion sur des sujets contemporains et universels, ainsi que la pertinence et l’originalité des formats proposés.
« Bientôt, les journaux changeront de formule. C’est à la radio que je continuerai mes enquêtes. Il faut aller de l’avant… ». Nous sommes en 1931, et Albert Londres confie à sa fille son enthousiasme pour le nouveau média. Autant dire que les bourses que décernent ensemble, aujourd’hui le Prix Albert Londres et franceinfo s’inscrivent dans le droit fil de l’envie et la nécessité d’être en accord avec son temps.
Hervé Brusini, président du jury des Bourses Albert Londres
France Télévisions, la SAJE, la Scam, le SPECT et La Fabrique des Formats lancent un appel à concepts inédit dédié aux programmes de divertissement, jeux et magazines. Cet appel s’adresse aux auteurs et autrices souhaitant proposer des concepts originaux et innovants.
C’est la première fois que France Télévisions, la SAJE, la Scam, le SPECT et La Fabrique des Formats sollicitent directement les auteurs afin de favoriser la découverte de nouveaux talents et susciter la création de programmes de jeux, de divertissements et de magazines inédits.
L’objectif est d’identifier et d’accompagner des concepts prometteurs en vue de leur développement et d’une éventuelle diffusion.
Un comité de sélection, composé de France Télévisions, du SPECT, de la SAJE, de la Scam et de La Fabrique des Formats, présélectionnera les meilleurs concepts dans chaque catégorie.
Une mise en relation sera ensuite organisée entre auteurs sélectionnés et producteurs afin de favoriser les collaborations et d’accompagner le développement des concepts.
Les projets les plus prometteurs dans les deux catégories aboutiront à une convention de développement et, dans chaque catégorie pour au moins l’un d’entre eux, à la création d’un pilote diffusable.
Cet appel à concepts représente une opportunité exceptionnelle d’innovation. Avec cet appel, l’ensemble des organisations affirment leur engagement à soutenir la création de formats originaux français de flux et à accompagner les talents de demain.
France Télévisions, la SAJE, la Scam, le SPECT et La Fabrique des Formats recevront les projets à l’adresse suivante : formats-francetv@lafabriquedesformats.fr
Toutes les informations (règlement et présentation de l’appel à concepts) sont disponibles sur le site de France tv
A propos de France Télévisions
France Télévisions est le premier groupe audiovisuel français et propose à tous les publics une programmation riche, exigeante et fédératrice. L’offre du groupe est à retrouver sur les plateformes numériques France.tv et franceinfo, sur cinq chaînes nationales (France 2, France 3, France 4, France 5 et franceinfo), 24 antennes régionales et 9 médias globaux TV/radio/web en outre-mer. Okoo, Slash et Lumni viennent enrichir cette offre diversifiée avec des programmes à destination du jeune public, des élèves et des enseignants. 3 Français sur 4 regardent les programmes du groupe chaque semaine, ce qui fait de France Télévisions un véritable créateur de lien.
À propos de la SAJE
La SAJE (Société des Auteurs-Scénaristes de Jeux) est une société d’auteurs créée en 1997 pour défendre les droits des auteurs de formats de jeux audiovisuels. Elle accompagne les créateurs dans le développement de leurs projets et assure la gestion de leurs droits d’auteur. La SAJE propose également des aides la création pour l’écriture, la production de pilotes ou encore la présentation de formats.
À propos de la Scam
La Scam rassemble, parmi ses 55000 membres, les auteurs et autrices de l’audiovisuel. Elle gère les droits d’auteur des documentaristes, des journalistes, des traductrices et traducteurs audiovisuels en télévision, radio et sur le web. Elle les défend auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des plateformes en ligne, des producteurs… Grâce à une part des droits de la copie privée, elle gère un budget d’action culturelle qui lui permet de doter de nombreux prix, d’octroyer des bourses d’aide à l’écriture audiovisuelle Brouillon d’un rêve et de soutenir de multiples festivals.
À propos du SPECT
Le SPECT est un syndicat professionnel né fin 2004. Il représente aujourd’hui 54 sociétés créatrices de programmes dans tous les genres et notamment les jeux, les divertissements et les magazines. Il est un interlocuteur privilégié de l’ensemble de la filière audiovisuelle.
À propos de la Fabrique des formats
La Fabrique des Formats est un « cluster » dans le cadre de la filière des Industries Culturelles et Créatives (ICC) et plus particulièrement dans le secteur de l’audiovisuel qui propose toute une gamme de services d’incubation de projets et de formation notamment à l’IA destines aux entreprises et aux professionnel(l)es de l’audiovisuel notamment et des ICC plus largement.
Contacts presse :
France Télévisions – Jennifer ARMAND – jennifer.armand@francetv.fr
SAJE – Jean-Michel SALOMON – 06 81 86 09 53 – jeanmichelsalomon@gmail.com
La Scam – 01 56 69 64 34 – presse@scam.fr
SPECT – Vincent GISBERT – vincentgisbert@spect.fr
La Fabrique des Formats – Philippe CHAZAL – 06 80 07 55 88 – pchazal@hotmail.fr
Le Prix Albert Londres lance un appel à projets en partenariat avec YouTube et la Scam. Dans le cadre d’une démarche en faveur du journalisme numérique francophone, les Bourses Albert Londres s’adressent aux créateurs et créatrices de contenus journalistiques (avec ou sans carte de presse) souhaitant développer un projet innovant en ligne.
À une époque où l’information se questionne et se transforme, ce partenariat vise à encourager les nouvelles formes de narration journalistique sur les plateformes numériques tout en préservant l’exigence et la rigueur du métier. Reportages, enquêtes vidéo ou podcasts, ces bourses permettent aux journalistes d’explorer des formats adaptés aux usages contemporains de l’information en ligne.
Avec cette initiative, le Prix Albert Londres, référence du grand reportage depuis près d’un siècle, YouTube, première destination vidéo en France, et la Scam, société d’auteurs qui défend et gère les droits des vidéastes et des journalistes, souhaitent accompagner les créateurs et créatrices de contenus journalistiques et contribuer à garantir une information exigeante et accessible à tous.
Deux lauréats bénéficieront chacun d’une bourse de 8 000 euros et un troisième lauréat pourra bénéficier d’une résidence de professionnalisation d’une semaine en novembre, dans la maison natale d’Albert Londres à Vichy. Ils et elles seront également accompagnées par des journalistes du Prix Albert Londres et de YouTube sur les bonnes pratiques de la plateforme, afin de développer et affiner leur projet.
Grâce à ces aides, les créateurs et créatrices pourront approfondir leurs recherches et mener à bien des projets ambitieux, libres de thème, adaptés aux nouveaux supports d’expression (plateformes web, réseaux sociaux, podcasts…).
Les candidats doivent posséder une chaîne YouTube et avoir mis en ligne au moins deux vidéos dans les six derniers mois avant leur dépôt de dossier. Il est possible de créer une chaîne YouTube et poster deux de vos créations avant le dépôt du dossier. Ces bourses s’adressent aux journalistes francophones de 40 ans ou moins, non permanents d’une entreprise de presse, ayant des projets unitaires, en réflexion ou en cours. Seront distinguées l’originalité et l’ambition de la démarche, la prise de risque journalistique ainsi que la capacité à mener à bien leur projet.
Les inscriptions s’effectuent en ligne jusqu’au 30 avril avant minuit pour les deux bourses de 8.000 euros via le site du Prix Albert Londres : www.prixalbertlondres.org. L’appel à candidatures pour la résidence à Vichy sera ouvert en juin.
L’information a toujours eu sa place sur YouTube, et nous sommes fiers de nous associer au Prix Albert Londres et à la Scam pour soutenir une nouvelle génération de créateurs et créatrices d’information. Cet appel à projets vise à leur donner les moyens d’explorer de nouveaux formats et de proposer une information rigoureuse et accessible à tous.
Justine Ryst, Directrice Générale de YouTube France
« Je vous ai parlé de mon projet de reportage au Bagne. À ce sujet je vous apporte une idée, il y eut des romans cinématographiques, il n’y eut pas encore de reportage cinématographique. Je crois que l’occasion serait bonne pour cette innovation… » C’était en 1922, en s’adressant à son rédacteur en chef, Albert Londres se voulait ouvert à toutes les techniques contribuant à la pratique du reportage. Un siècle plus tard, le prix qui porte son nom fait de même avec le web.
Hervé Brusini, Président du jury Albert Londres
Je me félicite de ce partenariat qui exprime pour la Scam son soutien indéfectible à l’association du Prix Albert Londres et son soutien constant aux créateurs de contenus. Ce rapprochement entre ce prix prestigieux et YouTube avec laquelle la Scam a noué une relation de qualité au bénéfice des auteurs et des autrices montre aussi l’évolution actuelle du secteur de l’information et de ses acteurs.
Hervé Rony, Directeur Général de La Scam
Contacts presse PPR pour YouTube
Alexandre Henry – 06 40 95 56 77
Chrystal Maille – 06 29 13 49 80
team.youtube@pprww.com
Contacts Presse La Scam / Prix Albert Londres
01 56 69 64 34 – presse@scam.fr
Stéphane Joseph – 06 82 90 01 93 – albert.londres@scam.fr
Les partenaires du Prix Albert Londres
La Scam interpelle les candidates et candidats têtes de listes aux élections européennes sur les objectifs qu’elle juge prioritaires en matière de droits d’auteur et de régulation dans le secteur culturel et celui des médias.
Des avancées pour les autrices, auteurs et journalistes ont été obtenues lors des deux dernières mandatures. Mais ces acquis sont fragiles, et peuvent à tout moment être remis en cause sous l’effet d’une majorité hostile ou d’un achèvement brutal du marché unique qui ne prendrait pas en compte la qualité particulière des biens culturels. Pour que l’Europe s’affirme aujourd’hui comme un partenaire pérenne et déterminé de la création, des priorités s’imposent :
Faire prospérer une intelligence artificielle européenne respectueuse du droit d’auteur
En encourageant la constitution d’un marché de l’IA générative qui assure la protection des créateurs et ayants droit européens.
Renforcer l’exception culturelle européenne
En créant un statut protecteur pour les « actifs culturels européens », en maintenant le principe de la territorialité des droits et le géoblocage des contenus, et en pérennisant les mesures de promotion des œuvres audiovisuelles européennes (directive SMA).
Affirmer le principe de rémunération proportionnelle pour les créatrices et créateurs européens
En adoptant une législation mettant fin à la pratique du « buy-out ».
Intégrer le média audio dans la réglementation et les soutiens publics européens
En rendant éligibles les projets de création sonore dans le programme « Europe Créative ».
Contact presse : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34