La commission du répertoire sonore de LaScam vous propose une nouvelle expérience d’écoute imaginée par l’association Making Waves. Avec How We Sound, participez à une immersion sonore sur le thème de la polyphonie.
Présidée par Leïla Djitli, la commission sonore poursuit, à travers ce troisième rendez-vous, son exploration de la création radiophonique et sonore. Pour cette édition, elle confie la scène à l’association Making Waves, qui conçoit, produit et déploie des projets radiophoniques dans des écoles, des quartiers, des hôpitaux, des centres culturels et des territoires en transition, en France et à l’international.
L’association abordera la polyphonie : trente voix, trente regards, trente manières de raconter.
Elle réunira les voix de trente membres de son équipe permanente. Chacun et chacune partagera, en quelques minutes, un fragment de son travail : une histoire, une anecdote, un son, une photographie, un moment de terrain, une facette de Making Waves.
Une invitation à écouter autrement, à se laisser traverser par des récits singuliers.
L’autrice Yasmina Hamlawi, lauréate du Prix de l’œuvre sonore 2025 de LaScam pour Pleuvoir sur les morts, nous raconte comment le médium sonore permet de faire exister des réalités invisibles. En jouant sur les voix, les sons et le rythme, elle parvient à immerger l’auditeur et l’auditrice dans des histoires singulières et poétiques.
J’ai découvert la richesse du médium sonore presque par hasard.
Il y a une quinzaine d’années, en tant que journaliste, je préparais un article sur les personnes sans-papiers occupant l’Église du Béguinage à Bruxelles. Touchée par les rencontres que j’y ai faites, j’ai eu envie de partager cette atmosphère, d’enregistrer ce microcosme d’humanité et de chaleur. Plutôt que de retranscrire par des mots ce que je voyais et entendais, ces « voix » devaient être entendues. Leur réel devait pouvoir prendre corps.
C’est ainsi que j’ai commencé mon parcours radiophonique, m’initiant aux textures des sons et aux multiples possibilités qu’offre le langage radiophonique.
Il n’existe pas un réel, mais diverses réalités.
Chacun·e vit sa propre réalité, celle-ci est, entre autres, le fruit d’une histoire familiale, d’un certain environnement, d’un milieu socio-culturel, d’une éducation et de nombreux autres marqueurs. Ces réalités peuvent se confronter, entrer en résonance ou même s’ignorer. Si nous n’avons pas connaissance, ne serait-ce que de l’éventuelle existence de ces autres marqueurs, il nous sera difficile de comprendre la réalité de notre voisin, de ressentir de l’empathie à son égard.
En tant que réalisatrice radiophonique, j’essaie d’ouvrir des portes entre ces multiples réalités, de créer des résonances, afin qu’une réalité peu connue puisse devenir audible et donc exister.
« Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes. » disait Jean-Paul Sartre.
Avec la radio, c’est à partir des oreilles des autres que nous existons. Le micro va avoir un effet grossissant sur des détails de vie pour les apporter aux oreilles de tous·tes, tel un effet loupe. La création radiophonique ouvre un champ exceptionnel de créativité et de retranscription de ces réalités. Par ce médium, je m’émerveille de la liberté de ton, de la puissance narrative, de la possibilité de jeu entre les différents lieux et temps. Nous pouvons nous immerger dans des univers éloignés de notre propre quotidien.
Avec la radio, c’est à partir des oreilles des autres que nous existonsYasmina Hamlawi
Les récits sont des vecteurs de régulation sociale, ils nous ouvrent à d’autres réalités et nous permettent de construire des ponts de compréhension et de dialogues. Ainsi que le soulignait Yuval Harari :
« Le langage nous a donné la capacité de raconter des histoires (…) Ces mythes permettent à de larges groupes d’individus de travailler ensemble ».
J’aime m’attacher aux histoires singulières qui peuvent résonner de manière plus universelle. Dans un de mes documentaires, Perle, à travers le destin de Fos, une femme excisée, les « gestes écorcheurs » sont dénoncés. Au-delà de ce destin, toutes les personnes ayant vécu sous le poids de traditions inhibitrices et castratrices peuvent se reconnaître.
Mon rôle de réalisatrice va être de tailler dans le son et les paroles recueillies, afin d’en faire ressortir le caractère universel et que le plus grand nombre puisse se sentir concerné par la réalité d’une personne. En amont d’un projet radiophonique, j’écris donc beaucoup sur le sujet, je multiplie les lectures sur les thématiques que je souhaite élaborer. Les spectacles vivants sont aussi une belle source d’inspiration. Ils nourrissent ma réflexion et m’ouvrent d’autres espaces de pensées.
Ce temps d’écriture et de réflexion est important pour faire émerger une histoire universelle à partir d’une histoire singulière.
A travers leurs créations, les auteur·ices se révèlent toujours un peu, partagent leur point de vue, leur regard sur le réel. Les thèmes à explorer doivent éveiller en moi une émotion, une réactivité, ouvrir mon point de vue d’autrice. Je tente de partager ce qui me touche et me révolte.
La phrase de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et auteur : « Nous vivons dans un monde interprété par d’autres où il nous faut prendre place » m’a toujours beaucoup inspirée.
Les failles de la société sont souvent révélatrices de nos propres failles. Pour explorer ces fragilités, je trouve le médium radiophonique si juste. Le son a cette magie de pouvoir traiter de sujets éminemment intimes avec pudeur et délicatesse. L’oreille semblerait moins jugeante que le regard.
Le son a cette magie de pouvoir traiter de sujets éminemment intimes avec pudeur et délicatesse. L’oreille semblerait moins jugeante que le regard.Yasmina Hamlawi
Dans le réel, rien ne se résout définitivement, la vie est en continuel mouvement, beaucoup de questionnements restent en suspens.
De la même manière, dans un documentaire, il ne s’agit pas de répondre à toutes les questions, mais de susciter l’esprit critique, de laisser la curiosité en éveil. Cette curiosité va créer un élan vers l’autre, vers d’autres réalités que la sienne. C’est un équilibre très challengeant de capter l’attention de l’auditeur, de susciter une présence par l’ouïe, tout en laissant un espace de réflexion et d’interprétation. En création sonore, il y a toute une part d’implicite qui permet cet espace.
Grâce à cette part de suggestif, l’auditeur·ice peut s’approprier le récit. Iel aura sa propre interprétation des sons, des paroles. Le récit proposé va pouvoir faire écho à son propre réel.
Mais pour arriver à cela, les intentions doivent être marquées dès le départ. La narration doit être construite pour pouvoir emmener l’auditeur·ice, le ou la surprendre, sans rien imposer. Et les phases de montage sont toutes aussi importantes pour faire éclore ces intentions.
Yann Paranthoën, le réalisateur radio qui a marqué l’histoire de la radio, mettait en avant ce travail de composition :
« Je compare la radio avec la peinture. (…) je fais un tableau … un tableau sonore, je répartis les sons comme des couleurs. »
Tout un travail d’équilibre.
A partir des différents matériaux sonores – les voix des personnes enregistrées bien sûr, les paysages sonores, la musique, les ambiances …- un univers sonore est construit pour traduire une certaine réalité dans laquelle l’auditeur-rice est invité.e à pénétrer.
Dans Pleuvoir sur les morts, pour évoquer la mort et le parcours funéraire entre la France et l’Algérie, j’ai travaillé sur une trame narrative uniquement composée de sons. Autrement dit, je tenais à laisser les sons raconter par eux-mêmes les étapes de ce voyage si particulier, celui des corps rapatriés, laissant le mystère nous remplir non pas d’angoisses, mais de poésie. La mort est abstraite et remplie de mystères, il me semble important de faire confiance à l’auditeur·ice dans son écoute, que le ressenti prime sur une narration purement descriptive. Quand il s’agit de la mort, ce n’est plus le rationnel qui prime. On cherche à se raccrocher à quelque chose qui fait sens pour soi-même.
« Le besoin de sens est (…) un besoin essentiel, cela explique pourquoi, depuis la nuit des temps, l’être humain a produit des récits destinés à expliquer la création et le fonctionnement du monde. » écrit Thierry Janssen, chirurgien et écrivain.
La quête de cohérence est un besoin essentiel dans ma vie et ce besoin anime mon écriture et mes projets radiophoniques.
Chacun·e de nous essaie de placer du sens dans sa vie et de construire son propre réel en fonction de ses ingrédients. Même si mes sujets de travail relèvent d’une certaine gravité et de cette quête, j’aime y ajouter d’autres ingrédients tels que la joie et la poésie.
Il existe un dernier ingrédient qui m’apparait comme essentiel pour transposer le réel en radio : c’est le rythme. Le rythme et, de manière plus générale, la musique sont significatifs dans nos vies, ils sont omniprésents dans la nature. Certains oiseaux et même des insectes tambourinent sur des troncs, des feuilles (…) et marquent une cadence.
Le rythme est présent dans la construction de mes documentaires : dans la parole, dans les musiques évidemment, mais aussi dans les diverses sonorités de la vie. Il va donner du souffle au récit que je construis, rendant celui-ci plus vivant en quelque sorte.
Les rythmes de transe me fascinent tout particulièrement. La transe soufie par exemple nous emmène vers une intensité émotionnelle nous permettant de transcender, de dépasser des aspects compliqués de la vie : deuil, séparation, manque de sens. Cet état particulier du cerveau existe dans de nombreuses cultures, la perception du Soi est modifiée et nous amène à un état de connexion intense, aux autres, à l’environnement et la nature.
Dans le documentaire Pleuvoir sur les morts, ma fille de 10 ans, Kenza, mène un voyage initiatique à mes côtés. Ce voyage est vécu comme une façon de revenir à une partie de Soi, de ses origines lointaines en Algérie, tout en recherchant le lieu où son grand-père est enterré.
J’ai donc voulu donner une grande part aux rythmes évoquant la transe pour justement transcender les émotions liées à la mort, à l’intergénérationnel et à la recherche de ses racines. C’est notamment le cas dans la scène du lavage mortuaire, lorsque « la laveuse de morts » scande des prières.
Laver le corps d’une personne décédée constitue un acte extrêmement intime. On se situe dans cet étroit passage entre le monde du vivant et celui des morts. Les rites sont posés comme sur une partition musicale et les prières rythmées aident à dépasser le caractère douloureux d’un tel acte. France Schott-Billmann, pionnière de la danse-rythme-thérapie, évoque d’ailleurs la pertinence de la transe et des rites traditionnels pour une meilleure harmonie sociale.
J’ajouterai que les rythmes nous permettent de résonner ensemble.
Yasmina Hamlawi est autrice sonore et journaliste indépendante. Elle a collaboré avec plusieurs médias comme le Monde Diplomatique ou La libre Belgique. Ses créations radiophoniques tissent des récits intimes et donnent une dimension poétique au sonore. Ils ont été largement diffusés en radios, festivals et ont reçus plusieurs récompenses internationales : Le prix de l’exil (2012), Perle (2021)), Pleuvoir sur les morts (2024)
Ils peuvent être entendus sur son site :
https://yasminahamlawi.com
Créé par TSVP et soutenu par France Télévisions et LaScam, le concours Graine de Doc offre aux jeunes réalisateurs et réalisatrices un tremplin unique pour réaliser leur premier film documentaire. Cette année, cap sur les « Extrêmes » !
Projection du film de Lucie Fuché, lauréate 2024 de Graine de Doc, remise du trophée et présentation de la lauréate 2025, Marie Nimsgern.
France – 2025 – 52′ – co-production : Tournez S’il Vous Plaît ! – France Télévisions – Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)
Ils sont adolescents et n’ont pour la plupart jamais voyagé. Pourtant la route va bientôt devenir leur métier. Grâce à leur professeur, ces élèves en CAP conduite routière vont partir dans un road trip de Châteaubriant à El-Menzel au Maroc. Un voyage à la découverte de leur métier et d’un horizon bien plus vaste encore.
https://www.youtube.com/watch?v=vB-05zN7Fh4
La soirée se déroulera en présence de l’équipe documentaire de l’offre régionale de France Télévisions, des producteurs de TSVP, de LaScam et des lauréats 2024 et 2025.
Originaire du Maine-et-Loire, passée par l’université d’Angers, et tout juste diplômée de l’École supérieure de journalisme de Lille, elle consacre son film à un lycée professionnel en région. Elle souhaite rendre hommage au travail des enseignants en bac pro, qui souffrent d’invisibilisation et d’un certain manque de considération. « C’est aussi à l’image d’une France dont la frontière entre les classes moyennes et aisées avec les classes plus précaires se retrouve dans la répartition des élèves au lycée. On retrouve des élèves de classe précaire en lycée général mais rarement des élèves venant de milieux favorisés en lycée professionnel. Ils ne sont pas encore dans le monde du travail mais la frontière est déjà là. Je crois que c’est aussi le rôle de l’école de donner à ces jeunes les moyens de regarder le monde autrement qu’avec les yeux d’un potentiel travailleur » .
(suite…)
Le jury a décerné le Prix Émergences 2025 à Maude Vuillez, pour son film Comme une pieuvre.
22’04 – 2025– La Fémis
Plongez sous l’eau… qu’entendez‐vous ? Un ensemble confus et lointain. Grandir sourde dans un monde d’entendants, puis rencontrer des jeunes comme soi… s’interroger sur son identité, sans considérer la surdité comme une fatalité.
Diplômée de La Fémis en montage, Maude Vuillez cherche à travailler sur des films qui ont du sens, qui sensibilisent et s’offrent comme moyen de résistance. Sourde de naissance, elle a évolué dans un monde et une famille d’entendants. Avec son film Comme une pieuvre (de son titre anglais : Signs from below), elle interroge son rapport à la différence. Réaliser et monter ce film, collaborer avec des technicien-nes passionné-es, fut pour Maude un terrain de jeu et d’expérimentation, un révélateur personnel et artistique. Face à ces jeunes Sourds, amis ou connaissances, tous si différents et pourtant unis pour une même raison : monte en elle un désir de réaliser des films sur la surdité, sujet encore trop invisibilisé au cinéma.
Retrouvez gratuitement une sélection des films de l’édition 2025, du 24 novembre au 8 décembre sur mk2 Curiosity et entre février et avril 2026 à Bordeaux, Strasbourg, Lyon, Marseille, Rennes et Albertville.
Le festival du documentaire de LaScam a eu lieu ce weekend au mk2 Bibliothèque à Paris, accueillant pour sa 20e édition plus de 3 000 spectatrices et spectateurs. Une fréquentation en hausse qui reflète l’intérêt du public pour le documentaire et les reportages. Amateurs et professionnels de tous âges ont ainsi pu découvrir sur grand écran 30 films Étoiles de LaScam, et rencontrer leurs autrices et leurs auteurs. Les projections étaient suivies d’échanges et de débats ; des moments précieux qui ont permis d’éclairer les histoires, les intentions et les démarches à l’origine de chaque œuvre.
Le festival s’est clôturé par l’avant-première de The Six Billion Dollar Man d’Eugene Jarecki, lauréat 2025 du Prix spécial du jury de L’Œil d’or (le prix du documentaire au Festival de Cannes), devant 400 spectateurs.
Le Prix du public a été décerné à Marion ou la métamorphose de Laëtitia Moreau et Marion Sellenet.
La 20e édition se poursuit :
Cette année, les Étoiles de LaScam fêtent leurs 20 ans et le succès de notre Festival Vrai de Vrai était notre plus beau cadeau ! Par ces temps incertains, le documentaire fait preuve de sa capacité à rassembler, à créer un espace de réflexion et de partage. Au-delà de ce rôle crucial pour notre vivre-ensemble, les œuvres documentaires sont d’une créativité artistique et d’une inventivité incroyable. L’édition 2025 du Festival Vrai de Vrai en est l’expression même : public au rendez-vous, engagé dans les débats avec les auteurs et autrices, applaudissant pendant de longs moments. Nous, auteurs et autrices, tout comme spectateurs et spectatrices, en ressortons revigorés. À l’année prochaine !
Anja Unger, réalisatrice et présidente de LaScam
Nous sommes fiers d’avoir accueilli la 20ᵉ édition du Festival Vrai de Vrai pour la troisième fois au mk2 Bibliothèque, et de le prolonger sur mk2 Curiosity. Ce partenariat incarne pleinement les engagements de mk2 : offrir au public des œuvres libres, exigeantes et essentielles pour comprendre le monde.
Elisha Karmitz, directeur général du groupe mk2
Chères autrices, Chers auteurs,
Afin de mieux rémunérer les droits de diffusion de vos œuvres, les membres du conseil d’administration ont voté en juin dernier une réforme préparée depuis plusieurs années par les services de la Scam, sur la base d’études prospectives réalisées à partir des résultats de trois années d’exercice.
Cette réforme concerne les chaînes dites « historiques » : France 2, France 3 nationale et régions, France 5, Arte, TF1, Canal+ et M6. Vous constaterez, dès la répartition du mois de décembre, les premiers effets de cette évolution, avec une application progressive des nouvelles règles.
Nous vous en avions communiqué les détails dans votre espace connecté en octobre et souhaitons ici en rappeler les mécanismes.
Pour une revalorisation globale des tarifs minutaires de référence, un ajustement des règles de répartition a été élaboré en fonction de tranches horaires de diffusion – précisons que c’est la première minute de sa diffusion qui inscrit une œuvre dans son créneau horaire.
Les tarifs minutaires de référence varieront donc en fonction des tranches horaires, avec une distinction entre chaînes publiques et privées, ces dernières étant soumises à des pratiques éditoriales et des modèles de financement différents. Ceci permet d’augmenter la rémunération des œuvres diffusées dans les tranches horaires de forte visibilité. Pour les autres tranches horaires, la rémunération sera en grande partie compensée par la hausse générale des tarifs minutaires.
Par ailleurs, pour permettre l’augmentation du tarif minutaire de référence, un taux d’abattement s’appliquera à toutes les rediffusions, quelle que soit la période de rediffusion.
Les premiers ajustements seront effectifs dès la répartition de décembre 2024, pour les diffusions du premier trimestre de cette année sur les chaînes concernées.
Pour une compréhension de ces nouvelles règles, nous vous invitons à consulter les tableaux ci-dessous.
Conscients de la complexité des calculs et de l’aspect technique de cette réforme, nous nous tenons à votre entière disposition pour toute question concernant ces ajustements et leur impact sur la répartition de vos prochains droits. Les services de la Scam restent à votre écoute, très attentifs aux effets de l’application de ces nouvelles règles destinées, répétons-le, à garantir une plus juste rémunération.
Très cordialement.
Rémi Lainé, réalisateur et président de la Scam
Hervé Rony, directeur général de la Scam
Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à consulter le barème audiovisuel et les règles de répartition ou à nous contacter relations.auteurices@scam.fr
Anja Unger, présidente de la Scam,
et Colas Tran, auteur, réalisateur,
ont le plaisir de vous inviter à la projection de la série documentaire
2025 – 34 et 30 minutes – produit par First Frame
Cette série de 4 épisodes de 30 minutes est une déclaration d’amour à l’animation japonaise.
En mettant en lumière les artistes à l’origine de cet art, cette série dévoile à la fois son histoire, de ses origines du début du 20ème siècle jusqu’à aujourd’hui, mais aussi ses coulisses de fabrication, ainsi que l’héritage culturel colossal que les anime japonais ont engendré pour plusieurs générations d’artistes dans le monde entier.
Anja Unger, présidente de la Scam,
et Bouchera Azzouz, autrice, réalisatrice,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2021 – 60 minutes – produit par Spica Production
« Quand tu vis en cité, Il n’y a pas un cm2 que tu ne vas pas conquérir » : c’est avec cet esprit de conquérantes, de battantes, de stratèges, que les filles de cité frayent leur chemin d’émancipation. Entre attachement à leur quartier, à leur identité, à leurs origines, elles débordent d’envie, de rage et de révolte, et se vivent comme une force de transformation et de progrès.
3 nouvelles formes de création – 3 prix – 1 cérémonie pour mettre à l’honneur les lauréats 2025 des Prix des Écritures et formes émergentes de LaScam.
Cette soirée a été l’occasion de remettre leur prix aux trois lauréats et lauréates et de (re)découvrir les œuvres primées lors d’une projection exceptionnelle dans l’Auditorium Charles Brabant.
Clément (Francis) Courcier, Prix Nouvelles écritures 2025
Ce prix récompense une œuvre de non-fiction linéaire ou interactive, proposant une narration exigeante et une écriture innovante, réalisée grâce aux outils et technologies numériques, tous supports de diffusion confondus.
Marcel Mrejen, Prix de l’Œuvre expérimentale 2025
Ce prix est attribué à l’auteur ou l’autrice d’une œuvre d’art numérique, linéaire ou interactive.
Maude Vuillez, Prix Émergences 2025
Ce prix récompense des œuvres numériques linéaires de non fiction, innovantes et réalisées dans le cadre d’une année diplômante.
LaScam était présente à la Paris Creator Week 2025, le grand rendez-vous des acteurs et actrices de la Creator Economy, les 9 et 10 décembre à Station F (Paris 13).
Pendant toute la durée du salon, vous avez pu nous rencontrer et poser vos questions sur notre stand mais aussi nous retrouver autour de deux temps forts :
9 décembre 17h30-18h à Station F – mezzanine gauche
Néo-journalisme : nouvelles pratiques et modèles éditoriaux
Cette rencontre animée par Hervé Brusini, le président du Prix Albert Londres explorera les nouvelles formes de journalisme liées à la création de contenus.
Avec la participation de OK Charlotte, Justine Reix et Gaspard G.
10 décembre à 10h30-10h50 – Station F
Accompagnement, droits d’auteur… découvrez ce que LaScam peut faire pour vous !
Animé par Cyril Etien, Responsable du développement numérique à LaScam.
et Sherine Deraz, Chargée des relations créateurs à LaScam
La GARRD annonce la création de sa cellule d’écoute pour les journalistes et réalisateur·ices de documentaires victimes de violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS).
Pilotée par la Commission « Droits des femmes » du syndicat, cette cellule propose un accompagnement par des pairs, formés à la prévention des VHSS au travail. Par leur connaissance des pratiques du métier et des situations qui, sur le terrain, peuvent être propices à ces violences, les membres de la cellule ont pour mission :
La Cellule Stop Violences est accessible à toutes et tous pour un premier échange téléphonique. Un accompagnement approfondi nécessitera une adhésion à la GARRD. La cellule est joignable par mail à l’adresse stop.violences@garrd.fr ou par téléphone au 07 85 64 10 81.
La GARRD rappelle qu’aux termes de l’étude menée en 2024 par la Scam auprès des auteur·ices sur les violences et harcèlements sexistes et sexuels, plus de 58% des femmes interrogées rapportent avoir été victimes d’agissement sexiste, un quart d’entre elles de harcèlement sexuel et environ 13% d’agression sexuelle.
Elle souligne que selon cette même étude, les victimes ou témoins de ces HVSS n’en ont jamais parlé (entre 39 et 41%), la méconnaissance de l’existence de personnes-ressources et des dispositifs de prévention étant fréquemment évoquée.
La cellule d’écoute, pensée comme une interface privilégiée entre les journalistes, documentaristes et les structures spécialisées, s’inscrit en complément de l’accompagnement proposé par le syndicat dans la prévention et la lutte contre les risques psychosociaux.
Rappelons que dans son étude consacrée aux conditions de travail des auteur·ices et réalisateur·ices intervenant sur des magazines et documentaires d’information produits pour M6, la GARRD appelait les pouvoirs publics à la prise en charge conjointe des HVSS et des risques psychosociaux. Pour le syndicat, ces violences qui relèvent des mêmes mécaniques dans un secteur marqué par la précarité, le recours massif à l’intermittence et la crainte de représailles professionnelles, sont indissociables.
Contact presse : Perle Schmidt-Morand, Déléguée générale : 06 32 14 78 44
Les fantômes de l’Ukraine est diffusé le 30 novembre à 21h05 dans l’émission Le Monde en face, sur France 5, au cours d’une soirée spéciale Guerre en Ukraine. Il sera également disponible en ligne sur france.tv.
Les disparus sont un angle mort de la guerre en Ukraine, une douleur passée sous les radars médiatiques. Ces civils capturés par la Russie dans les territoires occupés, ces soldats engloutis dans l’enfer des combats, hantent pourtant, à l’arrière du front, toute la société ukrainienne et des femmes, par dizaines de milliers, cherchent un compagnon, un fils, une sœur.
Pendant deux ans, le documentaire a suivi le combat de trois d’entre elles. Les maris de Ludmilla et de Ludeshka ont disparu sur le front en 2023, celui de Tetyana, un simple agriculteur de la région de Kherson, a été enlevé durant les premiers mois de l’occupation. Où sont-ils ?
Écartelées entre l’espoir de les retrouver et l’angoisse d’un deuil impossible, elles assiègent les administrations, les morgues et les ONG, scrollent Internet à la recherche d’informations, et attendent dans l’angoisse chaque nouvel échange de prisonniers, qui pourrait ramener leur homme.
Avec l’explosion de leur nombre — 73 000 au printemps 2025 — l’Ukraine a fait le choix de ne pas attendre la fin de la guerre pour les localiser, faire revenir ses prisonniers et échanger les morts avec l’ennemi. Mais pour toutes ces femmes, comment continuer à vivre parmi tous ces fantômes ?
70 min – 2025
Écrit et réalisé par Anne Poiret
Avec les voix de Marina Foïs, Coraly Zahonero, Françoise Gillard de La Comédie Française
Produit par Squawk – Juliette Guigon, Patrick Winocour, After War – Anne Poiret, Anita Cabuil
Avec le soutien de la Procirep – Société des producteurs et de l’Angoa, Docs Up Found et la participation du CNC et de France Télévisions
Anja Unger, présidente de la Scam,
Cheng-Chui Kuo et l’Association Ciné Forte Maison,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2025 – 87 minutes – Autoproduit
Il y a six ans, Blanche, Jake et Axin partageaient tout : une amitié indéfectible et le même rêve de devenir comédien. Puis, leurs chemins se sont séparés. Ce soir, au coeur de Taipei, le hasard les rassemble le temps d’une nuit où les silences pèsent autant que les souvenirs. Répareront-ils le passé, ou verront-ils leur lien s’effacer à jamais ?
Anja Unger, présidente de la Scam,
Hervé Marcotte et Verissimus Films,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2024 – 81 minutes – Autoproduit
Après sa « rencontre avec des âmes remarquables » centrée sur le sens de la vie, le réalisateur Hervé Marcotte explore cette fois le concept de la réalisation de soi, à la manière d’une aventure à la recherche d’un trésor.
Anja Unger, présidente de la Scam,
Hind R. Boukli, 3IND Production, L’atelier d’images et Harvest Production,
ont le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire
2024 – 67 minutes – produit par 3IND, L’atelier d’Images et Harvest Production
À partir d’images d’archives et de séquences audio, voyagez dans l’univers des huit films réalisés par Jean-Luc Godard et produits par Georges de Beauregard : À bout de souffle, Le petit soldat, Une femme est une femme, Les carabiniers, Le mépris, Pierrot le fou, Made in USA et Numéro deux. Huit films, huit ambiances visuelles et sonores, huit récits passionnants de la production, du tournage et de l’incroyable relation entre Georges de Beauregard et Jean-Luc Godard.