
19 septembre 2025
Série Territoires et Création #10 –
Bourgogne-Franche-Comté« Des améliorations possibles au profit du projet artistique »
En région Bourgogne-Franche-Comté, 10e volet de la série Territoires et Création, les auteurs et les autrices de documentaire évoluent dans un territoire pourvu d’un fonds de soutien à la création parmi les moins dotés en France. Ils doivent en outre composer avec un tissu modeste de producteurs et l’absence de chaînes locales qui complique la fabrication des films mais n’empêche pas le dynamisme des acteurs en présence.
La région Bourgogne-Franche-Comté et le documentaire audiovisuel
En 2024, le budget du fonds de soutien à la création audiovisuelle et cinématographique du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s’est établi à 1 745 800 euros, dans 65 projets, un montant qui le classe parmi les plus bas, en France. Le documentaire audiovisuel capte près de 28% de l’enveloppe (488 000 euros) et 57% des projets (37). La répartition des soutiens se révèle un peu plus équilibrée comparé à d’autres territoires, avec, à l’étape de la production, généralement très largement en tête des aides octroyées, 46% du nombre de projets et 73,5% de l’enveloppe, suivie du développement (38% des projets et 21,5% du montant total), devant l’écriture (16% des projets et 5% du financement).

1 745 800 €
aide à la création
Mettre en lumière les productions de la région auprès du grand public, à travers des rencontres et des projections, c’est l’ambition des Rencontres Aparr’té, les 25 et 26 septembre 2025, à Gray, en Haute-Saône, organisées tous les deux ans par l’Association des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bourgogne-Franche-Comté (Aparr). L’événement compte en outre un volet professionnel dont le programme de la quatrième édition propose, pour la première fois depuis sa création, un temps de rencontre entre les auteurs et les autrices de documentaire. Ce petit-déjeuner (jeudi 25, à 9h30) vise notamment à présenter le travail mené avec la Boucle documentaire à laquelle l’Aparr appartient.
L’agenda documentaire comprend par ailleurs une session consacrée à la réalisatrice Anna Salzberg autour de la fabrication en cours de son film Les Filmeuses, soutenu par la Région Bourgogne-Franche-Comté (vendredi 26 à 16h). La rencontre est animée par Les Petites Caméras, autre association de professionnels sur le territoire, entièrement dédiée au documentaire de création et membre de l’Aparr.
L’Aparr, créée en 2005, en tant qu’Association des producteurs audiovisuels Rhin-Rhône, réunit, elle, l’ensemble de la filière, tous genres confondus, depuis 2014, où a été engagée la réforme territoriale. La collectivité est née de la fusion administrative des régions de Bourgogne et de Franche-Comté. L’Aparr est composée de quatre collèges : auteurs-réalisateurs, techniciens et artistes interprètes, producteurs ainsi que diffuseurs et acteurs de l’éducation à l’image. Basée à Dijon, en Côte-d’Or, elle recense à ce jour 137 adhérents. Les Petites Caméras, fondée en 2014 et située à Sens (Yonne), fédère de son côté des auteurs et des autrices ainsi que des professionnels du cinéma documentaire.
Même si les circuits de diffusion des images changent aujourd’hui, en particulier pour le documentaire, le sésame du financement reste l’accès à un diffuseur.
Les auteurs de l’Aparr
Un manque de diffuseurs locaux
La Bourgogne-Franche-Comté, parmi les régions les plus vastes de France, en superficie, mais avec une densité de population au rang des plus faibles dans l’Hexagone, présente une photographie de la création elle aussi contrastée. Derrière la vitrine attractive de représentation de la filière, en particulier pour les auteurs, « le budget du fonds d’aide à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle du conseil régional est parmi les plus bas en France [1 745 800 euros en 2024, cf.encadré chiffres] », pointe le collège des auteurs et des autrices de documentaire de l’Aparr. Le tissu des producteurs reste « pauvre », poursuit-il, malgré les installations sur le territoire, ces dernières années, de plusieurs sociétés, parmi lesquelles pop’films et Nola Films. Quant aux chaînes locales, elles sont inexistantes, en dehors de France 3 Bourgogne-Franche-Comté, et la collectivité n’est signataire d’aucun contrat d’objectifs et de moyens (COM). Or, même si les circuits de diffusion des images changent aujourd’hui, en particulier pour le documentaire, « le sésame du financement reste l’accès à un diffuseur », observent les auteurs de l’Aparr.
Dans ce contexte, ces derniers peuvent compter sur l’engagement du service cinéma et audiovisuel de la Région, « particulièrement sur le documentaire », et son attention portée à l’équilibre de la répartition des aides du fonds de soutien à la création, en l’absence de fléchages financiers par genres et par formats, soulignent-ils. « Le documentaire dispose du taux de sélectivité le moins fort », mentionne à ce propos le service culture du conseil régional (le genre représente 57% des projets aidés par le fonds cf.encadré chiffres). Celui-ci, plus nuancé dans sa description du panorama général, dépeint quant à lui une filière locale « restreinte », avec un nombre de sociétés de production et un budget du fonds de soutien « modestes », qui composent finalement un tout « assez cohérent dans son ensemble », avec « beaucoup de compétences excellentes [qu’il essaie] de favoriser ».
Pour autant, « écrire et réaliser des documentaires dans cette région est difficile et usant », constatent plusieurs auteurs, évoquant la « vulnérabilité, voire la précarité », qui touche la plupart d’entre eux. Comme souvent dans le secteur du documentaire, nombre d’auteurs et d’autrices exercent d’autres activité en parallèle, « dans le son ou l’image », sur d’autres films que les leurs, ou encore dans des champs distincts, « comme l’éducation à l’image » notamment, faute de « base financière et de travail suffisamment stable pour ne se consacrer qu’à la création ». Un professionnel estime qu’il « serait naturel qu’une chaîne comme France 3 engage des réalisateurs régionaux à des postes techniques quand ils en ont les compétences et qu’ils ont besoin de travailler ».
« Etant confrontés à cette absence de télés locales, et surtout de COM, il est assez compliqué de produire [en Bourgogne-Franche-Comté]. Ici, c’est ‘do it yourself’ et ‘système D’», confirme le collège des producteurs et des productrices de l’Aparr. Auparavant, ceux-là parvenaient à travailler avec des chaînes locales des régions limitrophes, comme ViàVosges (devenue Vosges TV), par exemple, en Grand Est. Mais leurs conditions d’accès ont été restreintes aux auteurs, producteurs et sujets locaux et peu de ces télévisions acceptent désormais des projets extra-régionaux, en dehors notamment de Lyon Capital TV, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette raréfaction crée un goulet d’étranglement, remarquent les créateurs. De ce fait, certaines sociétés franc-comtoises ont choisi de se tourner vers la coproduction internationale, « plus facile que de produire au national, aussi paradoxal que cela puisse paraître », relève le collège producteur de l’Aparr. Leur raisonnement est le suivant, « n’ayant pas de possibilité sur le territoire, voyons plus large », sans que le pari puisse toujours être remporté.
Pour les auteurs et les autrices, le défaut de chaînes locales est d’autant plus regrettable que ces diffuseurs sont un « espace de liberté fou, et qu’ils permettent de mettre le pied à l’étrier ». A l’inverse, France 3 Régions, bien que leur offrant pour le moment une certaine liberté sur leur territoire, « est soumise à un cahier des charges spécifique, n’autorisant pas d’aventure d’écriture », selon eux.
Autre caractéristique, « beaucoup de producteurs et de productrices de la région sont également réalisateurs et réalisatrices, souvent leur métier de départ », explique le collège dédié de l’Aparr. « On est petit et uni, c’est l’avantage. Il y a une notion de territoire qui est assez forte », dépeint-il aussi, considérant que l’association est « représentative du fonctionnement des professionnels » en Bourgogne-Franche-Comté : « on n’a pas d’intérêt à trop se diviser, même si chacun défend ses spécificités ».
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37 aides
à la création
en 2024 pour le documentaire -
24 K€
pour l'écriture
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359 K€
au stade de la production
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105 K€
au stade du développement
Aides et accompagnement à la création : un bilan positif
S’agissant du fonds de soutien à la création du conseil régional, il présente un nombre d’aides « assez variées », s’accordent les auteurs et les autrices, de l’écriture, au développement et à la production. Le montant de l’aide à l’écriture reste toutefois, selon eux, « relativement faible » avec un plancher de 2 000 euros et un plafond à 4 000 euros. Par ailleurs, tous mettent en avant l’aide à la création de films associatifs, « assez spécifique » à la Bourgogne-Franche-Comté, dans ses modalités de fonctionnement en tout cas. Ouvert en 2021, le dispositif a été initié par les auteurs et les autrices à travers Les Petites Caméras et l’Aparr.
D’un montant compris entre 4 000 et 20 000 euros, il est destiné à des œuvres audiovisuelles et cinématographiques à caractère culturel, relevant du documentaire, du court métrage de fiction et d’animation, au stade du développement ou de la production, décrit le règlement. Ses auteurs, réalisateurs et producteurs doivent en outre « présenter une reconnaissance artistique (sélection en festival a minima de dimension régionale, Talents en court, résidence d’écriture, etc.) » et « proposer un plan de diffusion ». Ne sont éligibles que les « associations de production, c’est-à-dire avec le code APE 59.11. Le but de l’aide est vraiment de renforcer la professionnalisation en région et de consolider la filière », souligne le service culture de la Région.
En 2024, le soutien a bénéficié d’une enveloppe globale de 127 000 euros répartis sur neuf projets auxquels ont été attribuées dix aides. Le documentaire en est le bénéficiaire majoritaire, avec sept aides (cinq en production et deux en développement) pour 94 000 euros, soit 74% du budget total. Trois aides ont été attribuées à deux projets de courts métrages de fiction (une en développement et deux en production), détaille le service culture. L’enveloppe prévisionnelle en 2025 s’élève à 139 000 euros pour 11 projets dont huit aides pour le documentaire : quatre en développement et quatre en production, pour 92 000 euros (66% du budget total), des chiffres à confirmer à l’issue du dernier comité de l’année.
Pour la collectivité, le bilan de l’aide à la création films associatifs s’avère « positif, notamment sur des projets qui ont pu ensuite convaincre des sociétés de production ou être sélectionnés dans des festivals ». « Cette aide est vraiment importante. Elle a permis à pas mal de films de voir le jour », louent de leur côté les auteurs. Parmi ces films, « certains restent dans le cadre associatif et d’autres rejoignent un circuit de diffusion plus classique, au sein d’une chaîne ou en salles », en particulier pour le documentaire, se félicitent-ils. Indépendamment du cheminement, l’important est que le film trouve des fenêtres de diffusion, quelles qu’elles soient, estime pour sa part le service culture de la Région.
En parallèle du fonds de soutien régional, Les Petites Caméras offre un accompagnement complémentaire aux créateurs, avec des ateliers de réalisation ainsi qu’une résidence d’écriture de films documentaires, qui accueillent quatre auteurs et autrices par an, confirmés ou débutants. L’association apporte en outre une soutien à la production, étant devenue depuis plusieurs années une association de production de films associatifs. Concernant cette fois le Parcours Nouveaux talents, dispositif d’accompagnement à l’écriture national mis en place par le CNC et encadré par l’Aparr, à l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, il ne concerne que le court métrage de fiction.
Les auteurs et les autrices font également valoir la dynamique en termes de diffusion des films sur leur territoire. A titre d’exemple, le dispositif Docs ici, Courts là, soutenu par la région, la Drac et le CNC, et coordonné par l’Aparr, offre depuis 2012 un catalogue composé aujourd’hui de plus de 150 titres de documentaires et de courts métrages. Celui-ci est accessible à tous les types de structures (hôpitaux, Ehpad, établissements scolaires, festivals…) pour des séances non commerciales ou privées, grâce à des tarifs préférentiels, négociés en amont avec les ayants droit. L’objectif est aussi de donner une seconde vie aux films en fin de période d’exploitation.
Dans un autre ordre d’idées, les Archives départementales de la Côte-d’Or, à Dijon, se sont dotées au printemps 2024 d’un service dédié aux archives audiovisuelles, à l’instar d’initiatives semblables dans d’autres territoires, ou ponctuelles, en région Bourgogne-Franche-Comté. Le service audiovisuel des Archives de la Côte-d’Or, distinct de la Cinémathèque de Bourgogne-Jean Douchet, située dans la même ville, vise à répertorier et numériser aussi bien des films de famille et institutionnels que des productions de réalisateurs ou de cinéastes amateurs locaux qui, tous, « constituent une part essentielle du patrimoine côte-d’orien », dépeint le site. Il invite à déposer ses films, pour contribuer à préserver une mémoire menacée de « disparaître à jamais » avec l’obsolescence des supports ». Ce fonds est en outre « très intéressant pour les auteurs et les cinéastes de documentaire souvent en quête d’archives. Ces films amateurs contiennent parfois des trésors, d’autant plus précieux que les archives Pathé-Gaumont ont été largement essorées », exposent les auteurs de l’Aparr.
Écrire et réaliser des documentaires est, par nature, un métier d’endurance où la roue tourne, mais encore faut-il pour pouvoir bénéficier du moment où la roue vous est favorable, avoir les moyens financiers de subsister.
Les auteurs de l'Aparr
Pérenniser la création documentaire en Région
Dans un contexte général d’austérité pour les finances publiques, la stabilité du budget alloué à la culture par la Région Bourgogne-Franche-Comté, en 2025, est un autre des points à mettre au crédit de la collectivité. « Le budget primitif se compose de 19 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE, dédiés au fonctionnement, pour les festivals et les associations par exemple) et de 6,7 millions d’euros en autorisations de programme (AP, pour l’investissement, dont relève le fonds d’aide, pour rappel, en dehors de l’aide à l’écriture qui est versée à des particuliers) », détaille le service culture. « Il s’agit des montants qui pourraient être affectés cette année [2025] sachant que parallèlement la Région vote des crédits de fonctionnement et d’investissement pour couvrir les autorisations d’engagement et de programme », précise-t-il aussi, avec toutes les précautions d’usage tant que l’année n’est pas terminée.
S’agissant du cinéma et de l’audiovisuel, ces crédits s’établissent « potentiellement à 410 000 euros en AE ainsi que 2 millions d’euros en AP », une enveloppe là encore stable sur un an. La subvention annuelle de fonctionnement attribuée par la Région à l’Aparr, « en tant que structure ressource pour la filière », n’a pas bougé non plus entre 2024 et 2025, à 110 000 euros annuels sur un budget réalisé de 169 204 euros, en 2024. Ce budget réalisé a également bénéficié d’une aide directe du CNC de 50 000 euros.
Rappelons que plusieurs Régions ont opéré des coupes drastiques dans leurs budgets de fonctionnement en 2025, comme dans les Pays de la Loire, où le conseil régional a supprimé, entre autres, la subvention attribuée à La Plateforme, l’association qui regroupe tous les professionnels de la culture sur le territoire.
Pour 2026, il faudra attendre, sur le plan national, le projet de loi de finances, mais aussi de connaître, au niveau local, les orientations du nouveau président de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Jérôme Durain (PS), élu le 5 septembre dernier, à la suite de la démission de Marie-Guite Dufay (PS) avant la fin de son mandat. La situation actuelle laisse toutefois entrevoir peu de marge pour des changements dans le fonds de soutien, à l’occasion notamment de la nouvelle convention de coopération triennale (2026-2028), et dans la continuité du travail mené, à l’été 2023, avec les professionnels, en vue d’un nouveau règlement et d’une évolution des aides. Ce travail n’a pas abouti à ce stade et « ce n’est pas à l’ordre du jour. Nous sommes – à l’échelle nationale et régionale – dans une période d’incertitudes où nous allons déjà prioritairement tenter de préserver les dispositifs existants », expose le service culture de la collectivité.
A l’époque, la réflexion avait notamment porté sur une aide groupée en développement, sous forme de « slate », c’est à dire un catalogue de programmes par société. Ce soutien permettrait de « compenser la périodicité des sessions pour les dispositifs existants au nombre de deux par an seulement », rappellent les producteurs et les productrices de l’Aparr. Le collège considère en outre qu’il manque toujours, dans le fonds de soutien, une aide au déplacement pour les sociétés de production dont « l’économie précaire et la trésorerie très serrée » les empêchent parfois de se déplacer, sur un marché ou un festival. Les auteurs et les autrices sont, eux, favorables à un dispositif semblable au parcours d’auteur, initié par le CNC pour accompagner un professionnel sur un ou plusieurs projets, et dont le modèle a été dupliqué dans certaines régions, comme en Centre-Val de Loire.
Écrire et réaliser des documentaires est, « par nature, un métier d’endurance où la roue tourne, mais encore faut-il pour pouvoir bénéficier du moment où la roue vous est favorable, avoir les moyens financiers de subsister », rappellent les auteurs et les autrices de l’Aparr. Si tous les projets ne peuvent pas aboutir, certes, ils identifient des améliorations possibles afin « d’éviter que les porteurs de projet perdent une énergie démesurée dans des démarches » pouvant « se révéler stériles et handicapantes, comme ne pas recevoir de réponse ou ne pas connaître les motivations d’un refus ». Cela vaut en particulier pour l’antenne régionale de France 3 pour laquelle les auteurs et les autrices réclament « davantage de transparence à la fois sur le positionnement éditorial et sur la manière dont sont choisis les projets ». Savoir permet « d’avancer » et « l’énergie déployée à se bagarrer pour chaque projet, fut-il sur des rails, est souvent perdue au détriment du projet artistique », regrettent-ils.
Pour aller plus loin
Méthodologie des enquêtes de la Scam pour un état des lieux du documentaire en région
Ces focus sont circonscrits au seul documentaire audiovisuel (donc hors court et long métrage). Ils proposent une photographie quantitative et qualitative de chaque région, à travers la parole des auteurs-réalisateurs et autrices-réalisatrices qui vivent et travaillent dans ces territoires. S’y expriment également les points de vue des autres acteurs animant ces filières régionales.
Les chiffres clés relatifs à la région Bourgogne-Franche-Comté sont issus des données collectées par l’agence Ciclic-Centre-Val-de-Loire pour le Panorama des interventions territoriales en faveur du cinéma et de l’audiovisuel publié chaque année, dans le cadre de sa convention de coopération triennale État-région-CNC. Le périmètre des collectivités est identique à celui du Panorama, qui prend en compte la région, les départements, les eurométropoles, les métropoles et les villes, s’il y a lieu. De la même manière, les statistiques se concentrent sur les aides délivrées par la région, le premier niveau d’intervention. Les investissements de la région agrègent ceux octroyés via le ou les contrats d’objectifs et de moyens signés entre la collectivité et le ou les diffuseurs, quand ils existent. Les statistiques autres que celles de Ciclic qui pourraient être citées sont dans tous les cas sourcées.
Remerciements : Pauline Martin et Pierre Dallois à l’agence Ciclic-Centre-Val-de-Loire, les auteurs et les autrices de la Boucle documentaire.