La Scam poursuit avec la journaliste Emmanuelle Miquet son tour de France par territoire. Rendez-vous dans la région Île-de-France qui se distingue par de nombreuses particularités :  depuis l’aide à l’écriture attribuée en contrepartie d’ateliers-rencontres pour les auteurs et les autrices, jusqu’à  l’absence d’aide au développement, ou de contrat d’objectifs et de moyens, qui sont au cœur des revendications des professionnels.

La région Île-de-France et le documentaire audiovisuel

Sur le haut du podium en 2022, comme les années précédentes, forte d’un fonds d’aide à la création d’un total de 18 882 500 d’euros, la région Île-de-France est aussi la première contributrice au documentaire audiovisuel avec 1 924 000 euros. Ce montant ne représente toutefois que 10 % du budget total, soit le pourcentage le plus faible dans l’Hexagone, juste derrière la Nouvelle-Aquitaine (11 %). Il est délivré par le seul conseil régional, les autres collectivités actives sur le territoire – la ville de Paris et le département de Seine-Saint-Denis – n’ayant pas octroyé de subventions au genre. En 2022, l’enveloppe a été répartie sur 30 aides (17 % du total) dont 29 au stade de la production et une seule en phase d’écriture, pour un montant de 10 000 euros. Il s’agissait d’une année où « moins de projets avaient été retenus par le comité de lecture », explique la région, soulignant qu’en 2021, cinq aides à l’écriture de scénario avaient été attribuées et que sept l’ont été en 2023.

18 882 500 €

aide à la création

Des spécificités particulières à la région

Si toutes les régions ont, par définition, leurs caractéristiques, l’Île-de-France cumule à elle seule plusieurs spécificités créant une situation qu’une partie des professionnels du documentaire audiovisuel y résidant jugent perfectible, en premier lieu les auteurs et les autrices. Dans ce territoire à la dimension à la fois régionale et nationale, première singularité – les chaînes nationales et de nombreuses sociétés de production étant implantées à Paris et en Île-de-France – les aides à l’écriture du fonds de soutien à la création ont, deuxième spécificité, un fonctionnement à part. « Par rapport à nos camarades des autres régions, elles sont très bien dotées, mais le problème est qu’il existe une contrepartie d’ateliers qui n’a quand même rien à voir avec un travail de création et d’écriture » résume Addoc, l’association des cinéastes documentaristes en Île-de-France.

Le montant de la bourse d’aide à l’écriture de scénario, de son appellation précise, versée directement par le conseil régional aux auteurs et autrices débutants et confirmés, est en effet la plus élevée de l’Hexagone avec une fourchette comprise entre 8 000 euros et 18 000 euros, en fonction de la durée de l’œuvre. Pour les documentaristes audiovisuels confirmés, celle-ci doit être « d’au moins 60 minutes », une exigence jugée assez contraignante, pour une aide moyenne de 10 000 euros.

L’attribution de l’aide au candidat ou à la candidate sélectionnée est subordonnée à la tenue d’ateliers-rencontres théoriques ou pratiques autour de la création cinématographique ou artistique (ateliers d’écriture, débat, réalisation …), gratuits.  Pour ces ateliers « il n’est pas exigé de lien thématique avec le projet de scénario », décrit le règlement. Destinés à un public non professionnel, ils doivent se dérouler en Île-de-France, au sein d’une structure d’accueil au choix de l’auteur (lycée, bibliothèques, centres pénitentiaires, hôpitaux…) sur une période de 4 à 6 mois. « Sont attendues 24 heures minimum en tout, réparties en plusieurs rencontres régulières, une séance devant durer au moins 1h », est-il également précisé.

« Ces ateliers nous transforment en animateurs. Cela crée une confusion entre création et éducation à l’image, ce que nous aimons beaucoup faire par ailleurs, mais il s’agit de deux choses différentes. Les ‘collisionner’ ainsi dans une aide est problématique et vraiment regrettable par rapport à ce que représente le travail d’écriture et la création dans le documentaire ».

Addoc

L’association « salue » un « allègement du cahier des charges » des ateliers, ces dernières années, notant que la région a été attentive aux critiques des professionnels. Pour autant, « extrêmement chronophages et très lourds » ils ajoutent à la précarité, relève Addoc : « on travaille gratuitement, sans que cela ne nous ouvre des droits sociaux. C’est la double peine ».

« La tenue de cet atelier-rencontre en direction des publics franciliens est le seul critère de territorialité demandé par la Région aux auteurs et aux autrices pour l’aide à l’écriture, alors que d’autres collectivités demandent parfois un lien direct du projet lui-même avec le territoire ou la domiciliation de l’auteur », défend un représentant de la région. « Cette contrepartie s’inscrit aussi dans une logique de transmission et de médiation. Ainsi les Franciliens font la rencontre d’auteurs-artistes », fait-il également valoir. Il rappelle à son tour que « ce dispositif créé en 2012 a évolué depuis l’élection de Valérie Pécresse à la présidence de la Région Île-de-France en 2015, avec l’instauration de deux collèges (débutants et confirmés) et un assouplissement du cahier des charges pour les ateliers-rencontres », comme mentionné par les auteurs.

L’accès à l’aide, octroyée par une commission unique qui réunit tous les genres, le documentaire se retrouvant en compétition avec des projets de fiction et d’animation, est compliqué, y compris dans les modalités du dépôt des dossiers, estiment les auteurs. Contrairement aux autres régions, les inscriptions sont ouvertes « de minuit à minuit », à un jour donné, soit pour une durée de 24 heures. « Comme tout le monde se connecte en même temps, il est fréquent que la plateforme ‘bugge’ et qu’on passe la nuit à essayer de déposer son dossier », relate Addoc.

La mention du numerus clausus récemment supprimée

Un autre point, unique en France, cristallise les critiques : le principe du numerus clausus, instauré par la région, du fait d’un nombre de dépôts en constante augmentation, argue celle-ci. Sa mention a été supprimée depuis peu, informe la collectivité. Désormais, la page de l’aide à l’écriture de scénario sur le site de la région indique : « Attention, suivant le nombre de candidatures reçues pour un collège, il se peut que l’examen de certains dossiers soit reporté à une session ultérieure ». Auparavant, était explicitement évoquée l’application d’un « numerus clausus pour chaque collège (auteurs débutants et auteurs confirmés ». « L’examen des projets inscrits sur la plateforme après atteinte du numerus clausus sera reporté à une session ultérieure », était-il écrit. La suppression du terme signifie-t-elle pour autant l’abandon du principe ou celui-ci devient-il discrétionnaire ? La formulation, floue, laisse planer le doute.

La présence, et le vote, des élus dans les comités d’experts qui sélectionnent les dossiers, est une autre « particularité pour ne pas dire un particularisme » de la région Île-de-France également relevé par Addoc, qui regrette ce fonctionnement au sein du fonds de soutien. Autorisé, il est de fait très rare.

Des aides insuffisantes pour les télévisions locales

La région francilienne se distingue en outre par l’absence d’aide au développement dans son fonds de soutien, ainsi que de contrat d’objectifs et de moyens (COM) avec les télévisions locales. « Avec d’autres associations de documentaristes et des diffuseurs, on se bat depuis des années pour essayer d’en avoir un. Or, on n’arrive même pas à obtenir un rendez-vous avec la région pour en parler », déplore Addoc. La situation est pour ses membres d’autant moins compréhensible que le territoire affiche un dynamisme notable avec plusieurs chaînes engagées dans le documentaire, comme Télé Bocal, basée à Paris, vià93, à Montreuil, et TV 78, dans les Yvelines, et une évolution récente du paysage, avec les lancements de 20 Minutes TV ou de Figaro TV Ile-de-France, qui pourraient encore faire bouger les lignes.

L’absence de COM, dispositif abondé par la région et le CNC, a un impact très concret sur l’économie des œuvres soutenues par les chaînes locales franciliennes dont l’apport se fait généralement en industrie, et non en cash. « Si on avait un COM, on pourrait apporter un numéraire significatif dans les projets », expose Sylvain Poubelle, cofondateur et directeur de vià93.

Que l’Île-de-France ne soit pas signataire d’un COM, pour lequel la collectivité dit ne jamais avoir été sollicitée, ne l’empêche pas de soutenir des projets adossés aux chaînes locales, parallèlement à ceux destinés à des diffuseurs nationaux, fait-elle remarquer. Car « l’une des spécificités franciliennes est en effet qu’elle concentre les chaînes nationales », rappelle à son tour un représentant de la région, et que celles-ci déposent au même titre que les télévisions locales.

Les bilans des aides à la production audiovisuelles (dénommées par la région fonds de soutien audiovisuel) votées en 2022 et en 2023 – pour des projets qui sont adossés à des diffuseurs, ce qui n’est pas le cas au stade de l’écriture -, traduisent, pour ces deux années-là en tout cas, une présence extrêmement rare d’œuvres associées à des télévisions locales. Selon les données disponibles jusqu’à il y a peu sur le site de la région, 85 projets tous genres confondus ont été soutenus durant cette période, parmi lesquels 52 documentaires (42 unitaires, 10 séries). Trois d’entre eux ont été accompagnés par des chaînes locales, soit moins de 6% : deux destinés à vià93 et un à France 3 Île-de-France. Les autres documentaires sélectionnés étaient majoritairement destinés à Arte et France Télévisions.

Pour Addoc, les aides attribuées par la région Île-de-France « ne reflètent pas le secteur du documentaire de création ».  À part de rares exceptions, elles sont « généralement fléchées à destination de films qui ont une ambition économique et celle de faire de l’audience, donc à l’industrie, alors que le propre des cinéastes de documentaires est de tenter des formes et d’innover ». La région réfute toute discrimination « Les projets diffusés sur les chaînes locales comme sur les chaînes nationales sont éligibles aux aides régionales du fonds de soutien audiovisuel. Les choix sont opérés avant tout selon des critères artistiques et de solidité des projets. C’est tout ce qui compte.

« A coup de cœur égal, les commissions sont aussi assez sensibles aux besoins de financement. Elles vont parfois privilégier un projet qui est plus fragile économiquement »

La région Île-de-France

« Les chaînes locales ne sont absolument pas aidées par la région, que ce soit dans le domaine du documentaire ou dans leur fonctionnement, ce qui était le cas à une époque », constate, quant à lui, Sylvain Poubelle. Elles ont pourtant un rôle prépondérant « dans l’émergence des talents, un rôle de tête chercheuse », poursuit-il, de multiples exemples à l’appui. « Le documentaire La mort de Danton (2011), un film déterminant au début de la carrière d’Alice Diop « a été soutenu à l’époque par TVM Est Parisien, devenue ensuite vià93 », rappelle ainsi son dirigeant. Plus récemment, l’apport en industrie de la chaîne viàGrandParis (depuis rachetée et devenue Le Figaro TV Ile-de-France) a mis le pied à l’étrier à Laetitia Møller, pour son film L’énergie positive des Dieux, sur le processus créatif du groupe de rock Astéréotypie, composé d’autistes, sorti dans les salles après sa diffusion à la télévision.

Autre exemple et non des moindres : la trilogie Edouard mon pote de droite, grand succès de France Télévisions, dans laquelle le réalisateur Laurent Cibien a suivi Edouard Philippe entre 2014 et 2021. « Le premier épisode n’aurait jamais existé sans TVM Est Parisien », se souvient Sylvain Poubelle. Au début du projet, Edouard Philippe n’était pas encore premier Ministre, mais maire du Havre et « absolument pas connu. Aucune chaîne n’a voulu du film produit par la société montreuilloise Lardux Films, avec qui j’ai l’habitude de travailler. Ils sont venus me voir. Je les ai soutenus et le film a pu se monter ».

La double identité de la région francilienne

Le peu de soutien de la région aux documentaires diffusés sur les télévisions locales est « dommageable à la fois pour les sociétés de production, parce que ça fragilise leur plan de financement, dans la mesure où nos chaînes ne peuvent pas leur apporter un soutien en numéraire, pour les chaînes locales dont le travail n’est pas reconnu, et pour les auteurs », conclut Sylvain Poubelle. En tant que diffuseur, lui-même a « toujours été attentif aux premiers et aux deuxièmes films, contribuant ainsi à l’émergence des talents.

La situation francilienne tient en partie à sa double identité régionale / nationale : « Les trois quarts des producteurs se trouvent en Ile-de-France. Il n’y a donc pas un besoin aussi évident de soutenir l’écosystème régional, à l’inverse des autres territoires », observe le directeur de vià93. Quant au COM, « il n’y a pas d’enjeu à en signer. Les projets et les tournages viennent spontanément à la région », s’accordent à dire les professionnels.

La collectivité s’inscrit en faux contre ce tableau. « L’Ile-de-France est la première région à financer le documentaire audiovisuel en France », martèle-t-elle. « Entre 2016 [soit la première année du premier mandat de Valérie Pécresse] et 2023, la Région a soutenu [via le fonds de soutien audiovisuel] 217 documentaires (environ 27 par an) pour un montant total de 11 021 000 euros, et une moyenne annuelle de 1 377 000 euros. L’aide moyenne par documentaire s’établit à 51 000 euros qui s’échelonne en réalité entre 15 000 euros  et 100 000 euros », selon le stade où l’œuvre est soutenue et selon la nature du projet, déroule l’Ile-de-France.

Les aides à la production audiovisuelle documentaire de la région sont très structurantes au plan de financement, avec des montants pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, jusqu’à se substituer parfois à un partenaire, constatent de leur côté les producteurs, avec ce bémol : la contrainte, également, d’un format de 60 minutes minimum. Les investissements franciliens sont toutefois à souligner dans un secteur qui pâtit « d’un sous-financement structurel », tient à rappeler l’Union syndicale de la production audiovisuelle (Uspa), mentionnant que l’apport des diffuseurs dans le budget d’un documentaire se situe « à hauteur de 40-50% quand il peut atteindre jusqu’à 70% pour la fiction ». L’étude de l’Uspa sur le documentaire publié en juin 2022 « mettait en lumière que 8 œuvres sur 9 n’étaient pas amorties au moment des rendus de comptes. En clair, cela signifie une perte d’exploitation pour le producteur », insiste le syndicat.

La stratégie de la région est « de ne pas saupoudrer, en aidant peu, mais mieux », poursuivent les producteurs. Revers de la médaille, les élus sont rares, et les sélectionnés souvent porteurs de projets d’ampleur et internationaux. Le « taux de sélectivité (sur les documentaires recevables, pour le fonds de soutien audiovisuel, donc hors aides à l’écriture) était de 21% en 2022 et de 22%  en 2023 », selon les données communiquées par la région. « On est un peu victime de notre succès », commente-t-elle.

  • 30 aides

    à la création
    en 2022

  • 10 K€

    pour l'écriture (Région seule)

  • 2M €

    au stade de la
    production

Les producteurs pour l’ouverture du fonds de soutien au numérique

Dans ce contexte, l’Uspa plaide pour « maintenir ce financement structurant en aidant davantage de projets », ce qui, mécaniquement, reviendrait à accroître l’enveloppe du fonds de soutien. Le syndicat milite également pour l’ouverture de l’aide à la production audiovisuelle aux œuvres numériques (destinées par exemple à france.tv /slash ou arte.tv), aujourd’hui réservée à la fiction et à l’animation. « C’est très important car ces œuvres sont un moyen de toucher un nouveau public, d’innover dans les écritures et de faire naître de nouveaux talents. On regrette que la région Ile-de-France ne participe pas à ce mouvement », précise l’Uspa qui demande également l’extension de l’aide aux services de médias audiovisuels à la demande, dits Smad. Le fait qu’ils ne soient pas éligibles va à rebours « de l’évolution générale », avec l’intégration des plateformes étrangères dans l’écosystème français, via le décret Smad, en vigueur depuis le 1er juillet 2021, qui encadre les obligations de production des plateformes étrangères.

Le SPI, qui rejoint l’Uspa sur la demande d’ouverture du fonds de soutien au numérique, pour intégrer les nouveaux modes de récits immersifs, par exemple, identifie d’autres « angles morts ». Il pointe l’absence d’aide au développement, qui n’a jamais existé dans le fonds de soutien francilien, alors qu’il s’agit pourtant d’une « phase cruciale, pour le producteur et pour l’auteur », ainsi que d’une aide à l’industrie destinée aux producteurs installés en Ile-de-France. Pourtant, leurs coûts, comme les loyers, y sont plus élevés qu’ailleurs, souligne le syndicat. Une question reste posée, relève une productrice. « Y-aura-t-il demain un mandat qui proposera un soutien en adéquation avec l’évolution de l’industrie et les objectifs de celle-ci, qui sont aussi les nôtres ? », interroge-t-elle considérant qu’il existe « deux façons d’avoir une politique culturelle. Soit on attend que les projets viennent à soi, soit on initie des choses. »

Dans l’environnement économique contraint actuel, l’heure n’est pas à la hausse du budget, réagit la région aux différentes revendications. « Nous avons déjà la chance qu’il ait été maintenu, voire qu’il ait progressé, selon les années. On ne pourra pas élargir à l’infini les dispositifs et aller au-delà de ce que nous faisons, sachant que l’on fait plus que les autres », réaffirme la collectivité. Elle met en avant « l’exception culturelle francilienne », de par la hauteur de ses investissements, qui sont le fruit de la « seule volonté politique de l’exécutif ».

Une meilleure attention aux auteurs et aux autrices, grâce à un dispositif d’aide à l’écriture sans contrepartie, ainsi qu’aux documentaires de création, avec la signature d’un COM, permettrait déjà de rééquilibrer la politique actuelle, estime de son côté Addoc. L’association rappelle à son tour le vivier de créateurs et créatrices qui existe sur le territoire francilien. Un soutien mieux orienté concourrait à le valoriser.

Méthodologie des enquêtes de la Scam pour un état des lieux du documentaire en région

Ces focus sont circonscrits au seul documentaire audiovisuel (donc hors court et long métrage). Ils proposent une photographie quantitative et qualitative de chaque région, à travers la parole des auteurs-réalisateurs et autrices-réalisatrices qui vivent et travaillent dans ces territoires. S’y expriment également les points de vue des autres acteurs animant ces filières régionales.

Les chiffres clés relatifs à la région Ile-de-France sont issus des données collectées par l’agence Ciclic-Centre-Val-de-Loire pour le Panorama des interventions territoriales en faveur du cinéma et de l’audiovisuel publié chaque année, dans le cadre de sa convention de coopération triennale État-région-CNC. Le périmètre des collectivités est identique à celui du Panorama, qui prend en compte la région, les départements, les eurométropoles, les métropoles et les villes, s’il y a lieu. De la même manière, les statistiques se concentrent sur les aides délivrées par la région, le premier niveau d’intervention. Les investissements de la région agrègent ceux octroyés via le ou les contrats d’objectifs et de moyens signés entre la collectivité et le ou les diffuseurs, quand ils existent. Les statistiques autres que celles de Ciclic qui pourraient être citées dans l’article sont dans tous les cas sourcées.

Remerciements : Pauline Martin et Pierre Dallois à l’agence Ciclic-Centre-Val-de-Loire, les auteurs et autrices de la Boucle documentaire.

Série Territoires et Création

photo Pascal Bondis

#1 – L’Occitanie

Blois - photo Julia Casado
Blois - photo Julia Casado

#3 – Centre-Val de Loire

Daniel Hourtoulle
photo Daniel Hourtoulle

#4 – Grand Est

photo Franziska Hannemann

#5 – Hauts-de-France

photo Christel Sagniez

#6 – Bretagne