La loi de finance 2025 fraichement votée ampute d’un coup de crayon la part collective du pass Culture de 22 millions d’euros pour 2024-2025. Elle a pour conséquence immédiate le report, voire l’ajournement sans préavis de nombreux projets portés par nos auteurs et autrices en milieu scolaire.
La part collective s’était pourtant imposée comme le volet phare du dispositif, offrant un outil déterminant pour les enseignants, au service de l’éducation artistique et culturelle. Dans un récent rapport publié le 14 février, la Cour des comptes qualifie pourtant d’« outil essentiel » la part collective du pass Culture. En plus de sa mission éducative, ce dispositif permet d’établir un lien irremplaçable entre les artistes-auteurs et les élèves. Ils et elles permettent à ces derniers d’élargir le champ des orientations possibles, de faire appel à leur imagination, les faire rêver, de se projeter dans l’avenir, autant de valeurs déterminantes pour ouvrir les esprits, les enrichir de promesses artistiques et professionnelles. C’est aussi, pour toutes les classes sociales, un formidable vecteur d’émancipation. Tout ça est remis en question, nous le déplorons.
Dans une période de disette budgétaire ayant des répercussions sans précédent sur les politiques culturelles, l’Etat devrait plus que jamais soutenir des dispositifs comme celui du pass Culture pour favoriser un maillage éducatif et culturel sur tout le territoire. Il y va de notre avenir commun.
Gageons que la nomination de la nouvelle présidente du pass Culture, Laurence Tison-Vuillaume, sera bénéfique et permettra de sortir rapidement d’une situation critique.
Contact presse :
La Scam : cristina.campodonico@scam.fr – 01 56 69 64 34
Adami : cdeschenes@adami.fr – 06 85 18 00 62
La Scam a signé le 12 mai une déclaration lancée par les organisations européennes de la création audiovisuelle. Ensemble, elles appellent les gouvernements à préserver les politiques culturelles qui soutiennent les œuvres locales et indépendantes, menacées par des pressions politiques et économiques croissantes.
Our Stories, our Voices
A Global Declaration for Artistic Freedom, Cultural Diversity and cultural sovereignty.
We, creators, professionals, companies, and organisations from the film and audiovisual sector, along with culturally engaged citizens, unite to defend our right to tell our own stories – stories rooted in our cultures, languages, and identities – and to ensure that people everywhere can continue to access and enjoy them.
For decades, governments and institutions around the world have supported film and audiovisual creation through public funding, cultural policy and regulation that foster independent productions and ensure that local stories not only exist but reach both local and global audiences.
Films and audiovisual works do not just fuel economic growth and global talent circulation, they reflect who we are as societies and envision who we could become. More than enriching our cultural lives, they are essential to a healthy democracy: they support freedom of expression and give voice to the diverse stories and perspectives of humanity.
Today, the support for independent film and audiovisual storytelling is under growing threat.
We are witnessing increasingly aggressive attempts by powerful political and corporate actors to dismantle the regulatory protections that ensure the diversity and accessibility of cultural expression.
This includes direct challenges to essential protections such as the Audiovisual Media Services Directive in the European Union, proposed local content obligations in Australia, screen quotas in Asia, and requirements that streaming services contribute to domestic production in Canada, among others.
These actions take place alongside wider attacks on pluralism and freedom of expression. If they succeed, it will become increasingly difficult for diverse voices to be heard, for the whole eco-system to create, produce, distribute, promote and exhibit films and audiovisual works successfully, and for local cultures to thrive.
We therefore firmly oppose any political, legal, or economic initiative that seeks to undermine national or international rules designed to uphold artistic freedom and cultural diversity in the film and audiovisual sector.
This includes the right of countries to create and maintain their own cultural policies and regulatory systems, which recognise the importance to own, control, and monetize our works’ intellectual property. Such measures form the foundation of a healthy audiovisual ecosystem, allowing the economic value generated by creative works to benefit domestic creators, reinforcing the cultural sovereignty of local film and audiovisuals sectors around the world, and supporting the international circulation of diverse, independent film and audiovisual works.
We also strongly reaffirm the importance of the UNESCO Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions, which marks its 20th anniversary this year. We urge our governments to reinforce its implementation, especially in the face of emerging challenges such as artificial intelligence, algorithm-driven platforms, and the growing dominance of global entertainment conglomerates.
We call on all governments to stand firm and safeguard the systems that support independent film and audiovisual creation so that culture, creativity, and democratic access to diverse stories for the screen can continue to flourish.
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La Filière Audiovisuelle (LaFA), dont la Scam est membre, dévoile aujourd’hui les conclusions de son Livre blanc pour construire une vision commune des enjeux du secteur audiovisuel français et lui permettre de se projeter dans l’avenir. Selon les modélisations réalisées par PMP Strategy, la mise en œuvre des recommandations de LaFA permettrait au secteur de générer chaque année près d’un milliard d’euros de valeur supplémentaire pour le pays.
Dans un contexte de transformation numérique accélérée et de concurrence internationale renforcée, ce document stratégique identifie les leviers essentiels pour un audiovisuel français résilient et innovant.
1. Un pilier du lien social français. Le secteur audiovisuel s’affirme comme un acteur majeur de la cohésion nationale, avec plus de 98% des Français visionnant quotidiennement des programmes audiovisuels pour s’informer, se divertir et se cultiver (4h30 par jour en moyenne). La confiance des citoyens est au rendez-vous : 69% des Français font confiance aux journaux télévisés, contribuant à la qualité du débat démocratique.
2. Un contributeur économique de premier plan. Le secteur audiovisuel génère une valeur ajoutée de 12,6 milliards d’euros, devant l’industrie automobile, et se positionne comme premier contributeur des industries culturelles. Le secteur emploie plus de 260 000 personnes, confirmant son rôle économique stratégique pour le pays.
3. Un écosystème de financement innovant. Le succès des œuvres et des
programmes français repose sur un modèle de financement complexe et interdépendant, intégrant les éditeurs historiques nationaux, les sociétés de production, les acteurs publics et les plateformes de vidéo à la demande. Ce système novateur permet la création d’œuvres originales de renommée mondiale tout en préservant la diversité culturelle.
4. Les défis du numérique et des asymétries de marché. En 2024, 35% de la consommation vidéo s’effectue hors télévision linéaire (+3 points vs 2019). Cette bascule des usages, accélérée par l’essor des écrans de TV connectés, ouvre de nouveaux horizons mais crée des défis majeurs, notamment face aux géants mondiaux du numérique qui ne sont pas soumis au même cadre réglementaire et fiscal.
Face à ces nouveaux défis, le Livre blanc met en évidence la nécessité de renforcer les piliers vertueux du modèle français, socles de sa création de valeur et de repenser son cadre de régulation pour éviter de créer des inégalités concurrentielles favorisant les géants du numérique. « Il est essentiel que tous les acteurs évoluent dans un environnement équitable pour garantir que la richesse de notre patrimoine audiovisuel profite à tous », précise LaFA dans ses conclusions.
Fort de cette analyse, les membres de LaFA affirment 5 priorités stratégiques pour permettre au secteur de se projeter dans l’avenir :
1. Assurer à l’audiovisuel public un financement par l’État, dédié, dynamique, pérenne et prévisible
2. Corriger les asymétries liées à la publicité pénalisant les éditeurs historiques français par rapport aux plateformes internationales
3. Repenser le cadre règlementaire lié à la diffusion et soutenir les éditeurs nationaux pour leur assurer des conditions équitables sur tous les environnements
4. Poursuivre l’intégration des plateformes de vidéo à la demande au modèle français, notamment en harmonisant les obligations de diffusion, pour en faire un moteur durable de la filière, au service de la création et de la production française et européenne
5. Protéger les droits de propriété intellectuelle en adaptant le cadre juridique de l’intelligence artificielle générative (IAG)
Selon les modélisations de PMP Strategy, la mise en œuvre des propositions de LaFA permettrait au secteur de générer chaque année près d’un milliard d’euros de valeur supplémentaire pour le pays. Ce chiffrage valorise les réformes évoquées, notamment la levée des restrictions relatives aux secteurs interdits qui permettrait un élargissement de la manne publicitaire adressable pour financer le secteur, et la révision des asymétries avec les plateformes internationales permettant aux éditeurs nationaux de développer dans un cadre équitable leur croissance sur le marché de la publicité digitale.
« Notre modèle de financement de la création française est unique, envié de par le monde et créateur de valeur. Face à des changements technologiques et concurrentiels significatifs, il est aujourd’hui fragilisé. Ensemble, nous pourrons le faire évoluer et le renforcer pour mieux embrasser les enjeux à venir et inscrire notre secteur dans une industrie du futur. »
Rodolphe Belmer, Président-Directeur général de TF1 et Président de LaFA
« Performante et solidement structurée, la filière audiovisuelle représente un actif majeur pour notre pays. Dans un contexte de profondes mutations, il est indispensable de conforter ses appuis, parmi lesquels le rôle stabilisateur essentiel de l’audiovisuel public. Avec l’ensemble des membres de LaFA, nous portons une vision volontariste pour défendre la souveraineté économique et culturelle à l’échelle nationale et européenne. »
Delphine Ernotte Cunci, Présidente-Directrice générale de France Télévisions et Viceprésidente de LaFA
« Face à la mutation sans précédent à laquelle nous sommes confrontés et aux défis mêlant innovation technologique, éthique et création, les producteurs indépendants sont au cœur de l’écosystème audiovisuel français. Ils sont les garants d’une création libre, singulière et exigeante. Le collectif que représente LaFA est une réponse puissante pour défendre notre bien commun qu’est le modèle français mais également pour l’accompagner dans sa propre mutation. »
Nora Melhli, SPI, Présidente de Alef One et Vice-présidente de LaFA
« Face aux menaces américaines contre les régulations audiovisuelles en Europe, il ne faut ni céder ni fléchir mais au contraire affirmer la singularité de notre modèle et des politiques ambitieuses de soutien à la création autour d’un cadre équitable pour les chaînes de télévision et les plateformes numériques. »
Pascal Rogard, Directeur général de la SACD et Vice-président de LaFA
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Depuis plusieurs semaines, l’audiovisuel public est la cible d’une offensive politique et médiatique. Ces attaques cherchent à imposer un agenda idéologique et à fragiliser l’indépendance des institutions ; elles ne sont pas nouvelles mais s’intensifient dangereusement. Dans ce contexte, la Scam apporte son soutien entier à France Télévisions, Radio France et à leurs dirigeantes. L’urgence est claire : garantir un service public libre, pluraliste et doté des moyens nécessaires à sa mission.
Car l’audiovisuel public n’est pas une simple structure administrative : il est le socle de la diffusion culturelle et un pilier de la démocratie garantissant une information de qualité. Il soutient le documentaire, finance le cinéma, diffuse des programmes originaux et permet à des milliers d’auteurs, d’autrices et de professionnels de donner vie à leurs œuvres. Il est un contrepoids indispensable face aux concentrations privées et aux logiques de marché.
Or en dix ans, France Télévisions a perdu près de 480 M€ en euros constants, et les coupes successives de 2024 et 2025 mettent en péril cette capacité essentielle à produire et informer. Plutôt que de répondre à cette urgence, la proposition de loi Lafon envisage de regrouper France Télévisions, Radio France et l’INA au sein d’une holding. Associée aux campagnes idéologiques qui s’emploient à délégitimer les médias publics, elle ouvre la voie à une remise en cause profonde de l’indépendance et du pluralisme.
Le service public est le bien de tous. La garantie d’une information indépendante. La Scam appelle les pouvoirs publics à ne pas faire fausse route : il faut défendre l’audiovisuel public en le dotant d’une visibilité financière durable pour protéger la diversité des voix et des idées.
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La Filière Audiovisuelle (LaFA) a pris connaissance du projet de loi de finances pour 2026 déposé hier à l’Assemblée nationale. Ce dernier prévoit une nouvelle baisse du niveau des dotations allouées aux sociétés de l’audiovisuel public : (-70,9 M€ par rapport à 2025) et en particulier à France Télévisions (-65,3 M€ par rapport à 2025). Il s’agit de la deuxième année d’économies conséquentes que l’audiovisuel public est contraint de subir.
La Filière Audiovisuelle (LaFA) souhaite alerter sur l’impact majeur de cette nouvelle réduction de crédits sur le financement de la création française, dont l’audiovisuel public est le premier soutien. Seule une stabilité des dotations allouées à l’audiovisuel public en 2026 au niveau des crédits 2025 permettrait de préserver le tissu culturel et créatif d’une déstabilisation d’une ampleur inédite.
La Filière Audiovisuelle rappelle que l’audiovisuel public, pilier de l’exception culturelle, représente près de 40% des investissements dans la création audiovisuelle, au sein d’une filière regroupant plus de 260 000 emplois sur l’ensemble du territoire et générant une valeur ajoutée de 12,6 Md€. Dans un contexte de bouleversement du paysage médiatique et de montée en puissance de la désinformation, La Filière Audiovisuelle souhaite enfin souligner le rôle essentiel à la vitalité de notre démocratie de l’audiovisuel national et en particulier de l’audiovisuel public.
Le projet de loi prévoit également une nouvelle ponction sur le budget du CNC de 50M (après un prélèvement de 500M l’année dernière). Les membres de La Filière Audiovisuelle, dont certains sont les principaux contributeurs de budget du Centre, rappellent que ces taxes sectorielles contribuent au financement du secteur et n’ont pas vocation à abonder le budget général de l’Etat. Les diffuseurs privés sont également confrontés à des enjeux de financement conjoncturels et structurels majeurs qui nécessitent un soutien particulier du CNC et plus largement que les pouvoirs publics se saisissent des asymétries réglementaires et fiscales qui pénalisent les acteurs nationaux face aux plateformes et GAFA.
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A l’occasion du Festival de la Fiction de La Rochelle, les membres de La Filière Audiovisuelle réaffirment unanimement la nécessité de préserver un financement pérenne de l’audiovisuel public.
Les premiers projets budgétaires du gouvernement semblent indiquer une baisse sensible de la dotation publique de France Télévisions correspondant à plus de 65 millions d’euros d’économies. De façon inédite, il semblerait que ces économies pourraient être faites sur les investissements du groupe public dans la création et sur les magazines, jeux et divertissements dont les budgets ont déjà baissé de 5% en 2025.
Or, comme le démontre le Livre blanc de La Filière Audiovisuelle publié avant l’été, cette enveloppe contribue de manière essentielle et directe au dynamisme du secteur et à la création de valeur nationale. Toute réduction du budget des programmes aurait des répercussions immédiates sur l’emploi et la production audiovisuelle. La Filière Audiovisuelle, représentante des différents maillons de la filière, en appelle donc au nouveau Premier ministre afin qu’a minima, il sanctuarise les 440 millions d’euros investis dans la création audiovisuelle.
Par ailleurs, les tensions sur les ressources publicitaires des chaînes privées en clair rappellent l’urgence de mener des réformes structurelles afin de garantir la viabilité économique des acteurs privés et la pérennité de leurs investissements dans la création.
Dans un contexte de transformation numérique accélérée et de concurrence internationale renforcée, ce document stratégique identifie les leviers essentiels pour un audiovisuel français résilient et innovant.
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La Filière Audiovisuelle (LaFA), dont la Scam est membre, salue la décision prise hier par l’ARCOM de reconduire Delphine Ernotte Cunci à la Présidence de France Télévisions pour un troisième mandat.
Les membres de LaFA lui souhaitent, ainsi qu’à ses équipes, beaucoup de succès dans la réalisation de son projet pour le groupe public dans les prochaines années.
Vice-Présidente de LaFA, Delphine Ernotte Cunci a toujours été engagée pour défendre les équilibres du secteur et les ambitions de la création française. Nous sommes certains que ce nouveau mandat lui permettra de consolider la place et le rôle de France Télévisions dans l’écosystème et dans les foyers français.
Cette reconduction est également le succès des équipes qui accompagnent la Présidente, nous leur adressons également nos félicitations.
Contact presse : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
A l’issue du Sommet de l’IA qui s’est tenu à Paris les 10 et 11 février, les membres de La Filière Audiovisuelle (LaFA), dont la Scam, souhaitent rappeler l’enjeu majeur et essentiel que constitue la construction d’un cadre de développement de l’intelligence artificielle générative (IAG) éthique, responsable et respectueux des droits de propriété intellectuelle.
De la même manière que les droits attachés aux œuvres et aux contenus d’information sont préservés et protégés dans l’univers physique et numérique, rien ne justifierait que les principes assurant le respect des droits de ceux qui ont financé, créé, interprété et produit les œuvres, soient bafoués dans le monde de l’IA et ne puissent pas faire l’objet du même travail de réflexion et d’adaptation.
Garantir la transparence de l’utilisation des œuvres par les IAG, permettre l’identification des contenus générés par les IAG, asseoir l’exploitation des œuvres par les IAG sur des autorisations explicites et en contrepartie de justes rémunérations : ces règles élémentaires et fondamentales doivent continuer à être défendues, en France comme en Europe, pour accompagner le développement des services d’IA.
La Commission européenne doit tout particulièrement être au rendez-vous de cette ambition, dont pourront bénéficier pleinement les créateurs, les producteurs et les diffuseurs. À ce titre, les travaux engagés autour de l’élaboration d’un Code des bonnes pratiques doivent s’inscrire sans ambigüité dans la reconnaissance de ces droits et principes de propriété intellectuelle.
La valeur de la création audiovisuelle doit être réaffirmée et intégrée dans la chaine de valeur.
Elle doit d’autant plus l’être que la régulation et la protection des droits ne sont pas les ennemies de l’innovation. Elles sont au contraire, pour les services d’IA et pour l’ensemble des parties prenantes de la création, la condition d’un déploiement juridiquement sécurisé et économiquement loyal. Elles sont aussi fondamentales pour les membres de LaFA, tous attachés à une transparence indispensable et à un juste partage de la valeur.
CONTACTS PRESSE :
ADAMI : Benjamin Sauzay – bsauzay@adami.fr – 07 86 95 55 94
ARTE : Céline Chevalier – c-chevalier@artefrance.fr
Groupe France Télévisions : Véronique Borel – veronique.borel@francetv.fr – 06 27 89 64 57
France Médias Monde : Corentin Lepage – corentin.lepage@rfi.fr
GARRD : Perle Schmidt-Morand – perle.schmidt-morand@garrd.fr
La Guilde Française des Scénaristes : permanence@guildedesscenaristes.org
FICAM : jean-yves.mirski@ficam.fr
LA SCAM : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
Locales.tv : Jean Brun – Jean.brun@locales.tv
Groupe M6 : Paul Mennesson – paul.mennesson@m6.fr – 06 79 07 60 45
SACD : Chloé Rayneau– chloe.rayneau@sacd.fr
SACEM : Mathilde Gaschet – mathilde.gaschet@sacem.fr
SATEV : Christian Gerin c.gerin@satev.fr
Groupe TF1 : Fabien Viguet Poupelloz – fviguetpoupelloz@tf1.fr – 06 58 65 47 96
SEDPA : info@sedpa.info
SNAC : contact@snac.fr
SPECT : Vincent Gisbert – spect@spect.fr
SPI : Emmanuelle Mauger – emauger@lespi.org
U2C : contact@u2c.fr
U2R : Michaël Morlon – morlon.michael@gmail.com
USPA – AnimFrance : Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr
Les Voix : contact@lesvoix.fr
LaFA, dont la Scam est membre, salue la décision de l’Arcom de numérotation des chaines de la TNT à la suite de la réattribution des fréquences.
Cette nouvelle numérotation est beaucoup plus simple et lisible pour le téléspectateur et de nature à conforter la diffusion de la télévision par la TNT, dans un univers où les télévisions connectées équipent de plus en plus les foyers français. Comme le lui permet la loi, l’Arcom a effectivement décidé de constituer désormais des blocs de chaînes solides et lisibles :
Enfin, une place a été faite aux deux chaînes entrantes à une position intermédiaire plus favorable que ce qui était fait par le passé, en 18 et 19, leur permettant de pouvoir développer leur projet éditorial dans un contexte hautement concurrentiel.
LAFA salue donc cette décision de l’Arcom qui a été d’abord pensée au profit des téléspectateurs, qui respecte les grands équilibres entre les chaînes publiques et privées et entre les chaines privées entre elles et qui modernise profondément la TNT. Elle conforte la filière audiovisuelle dans toute sa dimension et sa diversité.
LaFA est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, créée le 13 novembre 2024 à l’initiative de 10 membres fondateurs, comprenant des éditeurs, des syndicats d’auteurs, de producteurs et d’artistes que sont l’ADAMI, ANIM France, France Télévisions, M6, la SACD, la SACEM, la SCAM, le SPI, TF1 et l’USPA.
L’ambition de La Filière Audiovisuelle est notamment d’assurer la solidité du modèle économique du secteur audiovisuel, d’accompagner sa transformation, de garantir la diversité et le renouvellement de la création et d’assurer le rayonnement de l’exception culturelle française. Elle a pour objectif de produire des éléments de compréhension du secteur audiovisuel, de ses enjeux économiques et culturels, destinés à l’ensemble des parties prenantes comme le régulateur, le législateur, le gouvernement, la commission européenne et tous les acteurs qui s’intéressent aux évolutions de l’audiovisuel français.
ADAMI – Benjamin Sauzay – bsauzay@adami.fr – 07 86 95 55 94
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Groupe France Télévisions – Véronique Borel – veronique.borel@francetv.fr – 06 27 89 64 57
France Médias Monde – Corentin Lepage – corentin.lepage@rfi.fr
GARRD – Perle Schmidt-Morand – perle.schmidt-morand@garrd.fr
La Guilde Française des Scénaristes – permanence@guildedesscenaristes.org
FICAM – jean-yves.mirski@ficam.fr
LA SCAM – presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
Locales.tv – localestv@locales.tv
Groupe M6 – Paul Mennesson – paul.mennesson@m6.fr – 06 79 07 60 45
SACD – Chloé Rayneau– chloe.rayneau@sacd.fr
SACEM – Mathilde Gaschet – mathilde.gaschet@sacem.fr
SATEV – Christian Gerin – c.gerin@satev.fr
Groupe TF1 – Fabien Viguet Poupelloz – fviguetpoupelloz@tf1.fr – 06 58 65 47 96
SEDPA – info@sedpa.info
SNAC – contact@snac.fr
SPEC – Vincent Gisbert – spect@spect.fr
SPI – Emmanuelle Mauger – emauger@lespi.org
U2C – contact@u2c.fr
U2R – Michaël Morlon – morlon.michael@gmail.com
USPA – AnimFrance – Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr
Les Voix – contact@lesvoix.fr
Aujourd’hui, l’Assemblée nationale a adopté par un vote conforme et à une très large majorité, la proposition de loi organique déposée et votée au Sénat, avec le soutien du Gouvernement, qui pérennise le mécanisme de financement actuellement en vigueur pour l’ensemble des sociétés de l’audiovisuel public.
Ainsi, à partir de 2025, le financement des sociétés de l’audiovisuel public continuera à reposer sur l’affectation des revenus d’une taxe, ce qui constitue une garantie de stabilité et d’indépendance indispensable à l’exercice de ses missions.
LaFA salue ce vote essentiel pour l’indépendance du financement des médias publics et donc de leur avenir.
ADAMI : Benjamin Sauzay – bsauzay@adami.fr – 07 86 95 55 94
Groupe France Télévisions : Véronique Borel – veronique.borel@francetv.fr – 06 27 89 64 57
LA SCAM : presse@scam.fr – 01 56 69 64 34
Groupe M6 : Paul Mennesson – paul.mennesson@m6.fr – 06 79 07 60 45
SACD : Chloé Rayneau– chloe.rayneau@sacd.fr
SACEM : Mathilde Gaschet – mathilde.gaschet@sacem.fr
Groupe TF1 : Fabien Viguet Poupelloz – fviguetpoupelloz@tf1.fr – 06 58 65 47 96
SPI : Emmanuelle Mauger – emauger@lespi.org
USPA – ANIMFRANCE : Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr