La Scam soutient la sortie de résidence des Storygraphes 2022 pour une 5e édition. Quatre auteurices présenteront leur projet face à un jury.
Lundi 21 novembre de 18h à 20h
Cette séance sera une vitrine pour les formes émergentes d’écriture. Les 3 groupes d’auteurices auront 5 minutes pour présenter leur projet de jeu vidéo narratif, d’installation sonore et d’œuvre immersive sonore et lumineuse devant un comité de professionnels et de spécialistes qui
leur donnera des conseils pour la suite. Le public est invité à venir assister à ces auditions en réel ou en ligne et à poser des questions.
Où assister à la séance ?
Route 19 est un jeu-vidéo qui raconte et fait vivre une histoire d’amour interactive à la première personne. Le jeu se divise en des phases d’exploration en point’n click et des phases de discussion par messagerie sur l’interface d’un téléphone portable entre deux personnages. Son récit aborde les thématiques de la lesbophobie, de la résilience et de l’identité de genre.
Le chant des icebergs est une œuvre immersive sonore et lumineuse, d’une vingtaine de minutes, dans laquelle des participants vont naviguer sur un dos d’iceberg et le faire basculer pour découvrir ses fonds marins. L’expérience se vit comme un jeu coopératif, où chaque bascule provoque une opportunité unique d’exploration des écosystèmes de vies sous l’iceberg… mais qui s’accompagne d’effets néfastes pour l’environnement. Les joueurs vont découvrir leur pouvoir, comprendre ses effets et choisir ou non de renoncer à l’exploration.
Nuit sauvage est une installation sonore et immersive. Moïra, Jean Jean, Theresa, Frère Jourdain et Nicolas se trouvent au bord de notre monde. Ils ont fini de jouer leur rôle dans notre société et passent, avec nous, en coulisses. Un pied dans le vide, ils décident de nous dire ce qui reste d’eux, dans ce qui reste de décors. Ils nous racontent leur résilience. Piliers d’une jetée, vieux préau parcouru de feuilles mortes, un cheval solitaire nous fixe depuis le centre d’un champ aux barbelés écroulés ; dans la nuit d’une maison en travaux, sur le dock d’une usine où nous passons la nuit, leurs voix résonnent. Il ne reste que le cœur des Hommes pour faire surgir la lumière, là où elle semble ne plus pouvoir traverser. Clair-obscur d’une époque en crise, Nuit Sauvage s’élève comme l’aube sur les cendres.
Marie Berthoumieu, chargée de programme Arte
Valentine Châtelet, présidente des Storygraphes
Camille Duvelleroy, autrice et réalisatrice, membre de la Scam
Julien Goetz, auteur et réalisateur
Benjamin Hoguet, auteur et représentant de la Scam
Bruno Masi, auteur, réalisateur et responsable pédagogique des filières Journalisme et Écritures interactives, Réalités virtuelles de l’INA
Annelyse Vieilledent, autrice et productrice artistique
Pour les relations presse : presse@lesstorygraphes.com
Pour toutes autres questions : bonjour@lesstorygraphes.com
L’association Les Storygraphes explore les narrations audiovisuelles innovantes telles que la réalité virtuelle, le cinéma interactif, la web série et toutes les formes culturelles hybrides. La résidence de création dédiée aux narrations interactives a pour objectif d’accompagner les auteurices dans leur processus d’écriture et de les intégrer dans un réseau de professionnels reconnus.
Cet accompagnement a été élaboré par Les Storygraphes et l’INA, soutenu par Arte, le festival New Images et financé par la DRAC, la région Occitanie et la Scam.
Lors de la 7e édition du Paris Podcast festival, ce prix a été remis à Lauren Oliel pour son podcast Mon Odyssée (Nouvelles Écoutes).
Mention spéciale dans la catégorie documentaire à Hanaë Bossert, pour son podcast Ma Tonkinoise, une enquête familiale dans les mémoires enfouies de l’Indochine française, en 4 épisodes.
Lors de la 6e édition du Paris Podcast festival, ce prix a été remis à Anahid Djalali et Juliette Pierron Rauwel pour leur podcast Loin de l’Iran, près de nos sœurs (Studiofact Audio).
Quand Anahid, 23 ans, part en Iran pour la première fois en mars 2022, elle ne sait pas que c’est aussi la dernière fois qu’elle voit son pays comme ça. Elle ne sait pas que sa voix, comme celle de son père, poète iranien réfugié politique de la révolution islamique de 1979, va se faire l’écho d’un combat pour la liberté. En Iran, avec son amie Juliette, journaliste, elles ont enregistré tout leur voyage : de Téhéran à Ispahan, de Yazd à Chimeh, le village où le père d’Anahid a grandi. Pour garder un souvenir des rencontres, des voix, des sons du pays. 6 mois après leur retour, ces rushs vont prendre une toute autre signification.
Le 22 septembre 2022 : la mort de Mahsa Jina Amini, arrêtée et assassinée par la police des mœurs à Téhéran car elle portait mal son voile, embrase le pays. C’est le début d’une révolution féministe inédite : des femmes qui se battent pour la liberté, des hommes qui les rejoignent. Quand Anahid entend “Femme, Vie, Liberté” pour la première fois, elle pressent que son histoire personnelle a percuté la Grande Histoire en cours.
Elle s’engage à faire de sa voix, aux côtés d’autres Iranien·ne·s en exil, l’écho de la révolution.
Le jury était présidé par François Pérache – Acteur et auteur de fictions et de récits sonores, et composé d’Elvire Duvelle Charles – Journaliste, réalisatrice, autrice et activiste féministe, de Thomas Loupias – Chanteur, auteur/compositeur et membre du groupe Bagarre, de Jennifer Padjemi – Journaliste indépendante, critique culturelle et autrice, d’Antoine Chao – Producteur, réalisateur, reporter et musicien, de Zazie Tavitian – Journaliste et autrice et d’Hélène Binet – directrice de la communication de makesense.
Bravo aux lauréates et lauréats de cette sixième session !
Au total, ce sont 16 projets soutenus dont 10 pour la Bourse de repérages, 6 projets pour la Bourse d’écriture et 1 pour le Tutorat d’écriture de la Scam.
Ces projets ont pu bénéficier du soutien de la Scam grâce à l’engagement des membres de deux lectorats et jurys, composés exclusivement d’auteurices.
Bravo aux lauréates et lauréats de cette cinquième session !
Au total, ce sont 29 projets soutenus dont 15 pour la Bourse de repérages, 13 projets pour la Bourse d’écriture et 1 pour le Tutorat d’écriture de la Scam.
Ces projets ont pu bénéficier du soutien de la Scam grâce à l’engagement des membres de deux lectorats et jurys, composés exclusivement d’auteurices.
Le collège auteurs (l’ATLF, la SCAM, la SGDL et le SNAC, qui représentent le Conseil permanent des écrivains, et la Ligue des auteurs professionnels) a considéré que les conditions n’étaient pas encore réunies pour que l’accord en 5 points, négocié ces derniers mois avec le Syndicat national de l’édition, soit signé le lundi 24 octobre 2022.
Cet accord, centré sur une plus grande transparence de l’information à fournir aux auteurs, ne constitue qu’une première étape de négociations plus larges incluant la question de la rémunération. Une question, selon la lettre de mission d’avril 2022 de l’ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, « inscrite aujourd’hui à l’agenda politique » et qu’aucun responsable politique ne peut ignorer.
Nous avons fourni en septembre un document de travail synthétisant nos propositions sur la rémunération. Le SNE a décidé de couper court à toute discussion sur le partage de la valeur et a balayé nos demandes, présentées comme dangereuses et déstabilisantes pour l’économie du livre. Il a repris les mêmes arguments par voie de presse, faisant donc le choix de se placer brutalement hors du cadre de discussion de la mission.
Le modèle économique actuel convient au SNE (comme le prouve le chiffre d’affaires de l’édition, en hausse constante depuis 10 ans). Il n’y a pas lieu d’en changer ou de l’interroger, parler du partage de la valeur n’a aucune raison d’être : tel est le message que les éditeurs ont fait passer aux pouvoirs publics. Or ce modèle nous est de plus en plus défavorable. La précarisation croissante des auteurs est déjà largement documentée. Il est temps de passer du constat à l’action.
Nous ne pouvons continuer à être broyés par les conditions contractuelles de plus en plus injustes, de plus en plus déséquilibrées, que nous imposent les éditeurs et qui sont une vraie dérive par rapport au Code de la Propriété Intellectuelle. La décision du SNE vide la mission d’avril 2022 de l’essentiel de son contenu et brise la dynamique de négociations impulsée par les pouvoirs publics. Le 30 septembre, nous avons écrit à la ministre de la Culture pour exprimer notre perplexité. Nous attendons aujourd’hui qu’elle confirme si la question de la rémunération des auteurs demeure une priorité inscrite « à l’agenda politique » et, si oui, de quelle manière le gouvernement entend l’aborder.
Venez assister à la rencontre entre Fabrice Neaud et Benoît Peeters organisée jeudi 20 février 2025 à 19h30, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition. Le Prix du récit dessiné a été décerné par la Scam à Fabrice Neaud pour son album Le Dernier sergent 1 – Les Guerres immobiles (Delcourt, 2023).
Je n’essaie pas du tout de dessiner après les autres dessinateurs de bande dessinée mais à partir d’une pratique du croquis ou à partir de photographies, qui sont pour moi une matière permettant toujours de se “laver” des influences graphiques, de nettoyer son regard. Le réel observable ou la photographie comme document sont pour moi une chance de trouver ma propre écriture et de m’ancrer au réel pour laisser le moins possible le savoir-faire de la main et de l’imagination prendre le dessus.
Fabrice Neaud
Le Dernier Sergent I fait suite au Journal, qui au mitan des années 90 marquait le début de la colossale œuvre autobiographique de Fabrice Neaud, et structure son grand œuvre Esthétique des Brutes. Une double décennie plus tard, l’auteur s’interroge, analyse et interpelle toujours autant la création, l’amour, et surtout l’homophobie et la précarité qui sévissent en France à l’aube du troisième millénaire.
Classique jusqu’au bout de la plume, mais moderne par l’hétérogénéité des formes graphiques utilisées, il use de symboles, multiplie les métaphores, se lance dans de grandes envolées littéraires et philosophiques, tout en se permettant des pages consécutives sans le moindre mot.
Outre son style singulier, l’âpreté et la radicalité d’un récit engagé, sans concession sur son existence et sur la société, tant graphiquement que narrativement, l’auteur invente un rythme, un langage artistique propre, adapté à son propos, faisant de l’autoportrait supposé le terreau d’une réflexion sans cesse en mouvement. Remettant à l’honneur un réalisme du noir et blanc, Fabrice Neaud est un virtuose du portrait mais s’avère également un remarquable paysagiste. Il possède la brillante capacité d’étendre son récit frontal à des thématiques politiques et sociales, et par la limpidité de sa ligne nous emporte au cœur de son sujet.
Ce livre reprend la vie là où le narrateur l’avait laissée vingt ans plus tôt, atomisant l’ellipse temporelle entre réalité, réalisation et publication, permettant une étonnante réflexivité au sein de l’œuvre. S’inscrivant dans le temps long, sur le plan narratif comme éditorial, dans un décalage abyssal avec une époque qui ne jure que par l’instantanéité, Fabrice Neaud continue son parcours, impassible malgré les difficultés, fixant l’horizon qu’il s’est depuis longtemps tracé. Cette entreprise reste inégalée dans l’histoire de la bande dessinée pour son souci de réalité, sa singularité et sa longévité.
Fabrice Neaud est né à la Rochelle en 1968. Il passe son enfance en ville et son adolescence à la campagne. Après des études de Lettres et d’Arts plastiques, une brève incursion en philosophie, il entre aux Beaux-Arts où il suit tous les cursus sauf celui de la bande dessinée ! Aujourd’hui, après une vie professionnelle chaotique entrecoupée de minima sociaux et un Contrat Emploi Solidarité, il est auteur de bande dessinée à plein temps. Depuis trente ans et plus de mille deux cents pages, Fabrice Neaud se raconte dans les trois volumes de son premier cycle, Journal (1996- 2002). Le Dernier Sergent ouvre le second cycle, dont Les Guerres immobiles est le premier volume. Son œuvre globale s’intitule Esthétique des Brutes.
Benoît Peeters est écrivain et scénariste, professeur à l’Université de Lancaster. Il est notamment le biographe d’Hergé, Paul Valéry et Jacques Derrida. Une longue complicité avec François Schuiten lui a permis de construire avec lui la série d’albums Les Cités obscures. Théoricien et critique, il est l’auteur de plusieurs essais sur la bande dessinée, le scénario et l’écriture en collaboration, ainsi que sur Chris Ware et Raoul Ruiz. Il a réalisé trois courts métrages, de nombreux documentaires et un long métrage. Conseiller éditorial chez Casterman, Benoît Peeters est aussi le directeur de la maison d’édition Les Impressions Nouvelles.
Le Jury était composé de Coco (autrice BD et dessinatrice presse chez Charlie et Libération), Blutch (auteur dessinateur, lauréat 2023 pour La Mer à boire – Éditions 2024), Steren (dessinatrice BD et membre de la commission Images fixes de la Scam), Ivan Jablonka (historien, écrivain et membre de la commission de l’écrit de la Scam) et Hubert Prolongeau (journaliste, écrivain, et membre de la commission de l’écrit de la Scam).
              
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Le jury 2023 a attribué le Prix du Récit Dessiné à Blutch pour La Mer à boire (Éditions 2024). Ce prix lui a été remis le samedi 2 décembre au salon SoBD à Paris. Il est exposé du 23 avril au 19 mai 2024 à Strasbourg, dans le cadre du festival Central Vapeur au Cinéma Le Cosmos. À l’occasion du finissage de l’exposition La Mer à boire, une conversation amicale entre Blutch et son invité Mathieu Amalric, animée par la journaliste Cécile Becker, est organisée le vendredi 17 mai.
Le Prix du récit dessiné, doté de 5 000 € par la Scam, fait la part belle à l’univers graphique et narratif d’un auteur ou d’une autrice qui a réalisé à la fois le texte et l’image. Il récompense indistinctement un récit de fiction ou de non-fiction.
L’auteur ne nous raconte pas seulement une histoire, celle de la quête parfois absurde et toujours réjouissante de « B » pour « A » et vice-versa, dans Bruxelles-city ; il nous embarque dans une épopée intime et charnelle ou rêve et réalité s’entrecroisent sur un rythme effréné. Cet album est avant tout une déclaration d’amour au pouvoir de la bande dessinée qui lui offre, dit Blutch « l’impression d’avoir tous les moyens, tous les costumes que je veux ». La Mer à boire se crée sous nos yeux pour notre plaisir, dans un grand sentiment d’urgence.
La Mer à boire s’impose comme une nouvelle pièce de la recherche d’un temps renversé. Blutch n’écrit pas des histoires, il fait de la bande dessinée.
Frédéric – Esprit BD
La Mer à boire est une déclaration d’amour à la bande dessinée et à ses pouvoirs, presque magiques, qui convoque images et souvenirs de lecture comme des repères, des balises auxquelles s’adosser dans le tumulte de l’existence.
Cécile Becker - Magazine Zut
Blutch est passé par l’atelier d’illustration des Arts Décoratifs de Strasbourg. Élève fugace de Claude Lapointe, il fit ses classes chez Fluide Glacial après avoir remporté un concours de dessin. Il s’impose alors comme un auteur majeur, toujours soucieux de se renouveler, d’interroger la bande dessinée et les limites de sa pratique. Il publie à L’Association et chez Cornelius quelques livres incontournables, comme Péplum, Mitchum ou Le Petit Christian, avant d’essaimer chez Dargaud, et Futuropolis avec d’autres livres non moins incontournables (La Beauté, Lune L’envers…). Couronné par le Grand Prix d’Angoulême en 2009, il est mis à l’honneur en 2019 par Strasbourg, sa ville natale, avec plusieurs expositions d’ampleur – ainsi qu’un premier livre de dessin à quatre mains, Reprise, avec Anne-Margot Ramstein. Il aura fallu un retour sur les terres natales et quelques années pour que Blutch et les Éditions 2024 se découvrent avant de sceller cette rencontre sous forme d’un premier ouvrage, La Mer à boire.
        Information, images libres de droit : caroline.chatriot@scam.fr
Presse : cristina.campodonico@scam.fr
Ce prix fait la part belle à l’univers graphique et narratif et récompense un récit dessiné de fiction ou de non-fiction. Le livre doit avoir été écrit et illustré par une seule autrice ou un seul auteur.
Le jury de cette 6e édition, composé de Pierre Cornilleau, Simonetta Greggio, Pascal Ory, Lucie Quéméner (lauréate du prix 2021 avec Baume du Tigre) et Téhem (mention du prix 2021 avec Piments zoizos), a attribué le Prix du récit dessiné à
René, hyper sensible, sauvage, n’est à sa place nulle part. Ni dans l’appartement qu’il partage seul avec sa mère, femme absente, aux manières froides ; ni avec les autres enfants de son école ; ni dans cette ville canadienne trop grande. Sujet aux évanouissements, il voyage dans des mondes fantasmagoriques. Au cours de l’un d’eux, il part à la recherche de son lapin qui s’est enfui et bascule dans un monde peuplé de créatures tantôt terrifiantes ou bienveillantes. Au gré des rencontres, il devient Renée, fleur, chatte… Mais où s’arrête le rêve ?
Née en 1971 à Paris, Elene Usdin est une artiste française protéiforme qui vit entre Paris et Bruxelles. Diplômée des Arts Décoratifs de Paris, elle a été peintre pour le cinéma, illustratrice de presse et de livres jeunesse et lauréate du Prix Picto de la photographie de mode en 2006. Ses influences multiples se traduisent par une grande liberté et une forte inventivité dans son dessin. Elle séjourne régulièrement en Amérique du Nord. Ce premier roman graphique en témoigne, s’inspirant des rafles des années 1960 dont ont été victimes les peuples autochtones du Canada.
Le Prix du récit dessiné sera remis à Elene Usdin le samedi 3 décembre à 18 heures au salon SoBD à Paris, suivi d’une séance de dédicaces le dimanche 4 décembre à 15 heures. Une rencontre avec l’autrice est également programmée dans le cadre des Jeudis de la BD, le jeudi 1er décembre à la BPI du Centre Georges Pompidou.
information, images libres de droit : caroline.chatriot@scam.fr
presse : astrid.lockhart@scam.fr
La Scam, l’Acid, Addoc, la SRF et la Boucle documentaire saluent l’adoption par le conseil d’administration du CNC de l’extension du bénéfice de l’aide à la conception aux auteurs du cinéma documentaire.
Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), réuni en conseil d’administration le 4 octobre dernier, a en effet adopté une délibération – publiée au journal officiel du 7 octobre 2022 – qui étend le dispositif de l’« aide à la conception » au cinéma documentaire. Celle-ci permet désormais d’aider, à hauteur de 10.000 €, l’auteur ou l’autrice d’une œuvre cinématographique documentaire sortie l’année précédente, afin qu’il ou elle développe un nouveau projet cinématographique de tout genre (documentaire, fiction, animation).
Le ou la cinéaste doit satisfaire les critères suivants :
Les organisations signataires se sont battues de longue date pour que le dispositif, jusqu’ici réservé aux seuls cinémas de fiction et d’animation, bénéficie également au cinéma documentaire.
Cette action résolue et collective auprès du CNC a donc porté ses fruits : cette réforme et son extension au genre documentaire restaurent enfin l’équité entre les genres cinématographiques et entre les auteurs et autrices, mettant fin à une réelle marginalisation de fait.
La Scam, l’Acid, Addoc, la SRF et la Boucle documentaire remercient les équipes du CNC pour le travail accompli au service de l’équité.
Les organisations informeront prochainement leurs membres des modalités d’obtention de cette aide.
Scam : astrid lockhart – astrid.lockhart@scam.fr
Acid : Pauline Ginot – dg@lacid.org
Addoc : Sylvie Boskowitz – courrier@addoc.net
SRF : Chloé Folens – cfolens@la-srf.fr
La Boucle documentaire : laboucledocumentaire@gmail.com